Lauwers vivait en mauvaise intelligence avec sa femme, née Jeanne Memraens. Déj'a Lauwers avait menacé plusieurs fois sa femme de lui couper la gorge. Condamné b deux reprises de ce chef, il venait b peine de sortir de prison qu'il réïtéra les menaces de mort. Alors sa femme, dans un accès de colère, le frappa b la tête d'un coup de marteau qui l'assomma. Après la perpétration du crime, elle jeta le cadavre II l'eau. La coupable est entre les mains de la justice. Elle est en aveu. Le Broedermin annonce qu'un marchand de grains d'Audenaerde, le sieur Verheyden, vient de prendre des engagements avec un certain nom bre de personnes pour la fourniture de provisions de pommes de terre b livrer au mois d'octobre prochain, moyennant 5 centimes le kilogramme. Le fils de l'amiral Boxer, mort du choléra, est en ce moment lui-même fort malade Balaclava. 11 esl vraiment des desiioées fatalement malheureuses, et la veuve de l'amiral en est un douloureux exem ple. Dans l'espace de six semaines au plus, elle perd son mari et son neveu, enlevés coup sur coup par le choléra elle perd 3o,ooo liv. sterl. engloutis dans la failliteSlraham, Paul et comp., de Londres; elle perd sa maison détruite par un incendie, et voici maintenant son fils que la mort menace On écrit de S'-Pétersbourg, 16 juillet La foudre est tombée mercredi dans plusieurs endroits de la capitale et a tué deux hommes et uu cheval dans la rue et blessé neuf autres personnes. Un incendie qui a éclaté dans des magasins a occasiouné des dommages considérables et menacé tout un quartier de la ville. i5o,ooo pouds de foin et de paille et i4,ooo kulis de farine ont été dévorés par les flammes. Mardi, vers 10 heures du matin, M. le capi taine de gendarmerie pensionné Harris, domicilié Boussu, est décédé la suite de l'amputation de la jambe gauche, qui loi a été pratiquée luudi vers 9 heures du matin. Les renseignements qui nous viennent d'Amérique sur les récoltes s'accordent h les représenter comme remarquablement belles. Tout présage une baisse sérieuse et soutenue sur les substances alimentaires. Dejb l'aspect seul des prochaines moissons a fait fléchir les prix, et si ce mouvement persiste, on ne tardera pas h en res sentir les heureux effets sur les marchés européens. On écrit de Varsovie, le 20 juillet Le général-major de Bourchard, chargé de l'enquête relative a l'assassinat de voyageurs commis près de Varsovie par cinq soldats de la division des montagnards du Caucase,est revenu de Ralouchine, et la Gazette officielle vient de publier un rapport très-détail lé sur le résultat de cette enquête. On dit que les malfaiteurs, traduits aussitôt devant le conseil de guerre, sont déjh condamnés mort, ou plutôt, a une punition de verges dont le nombre élevé équivaut la peine capitale. La deS'-Pierre, y fonda 3o prébendes de chanoines et la mit eo possession de beaucoup de biens. Après sa mort, son corps fut enseveli dans la collégiale de cette église. n58. - S'-Bernard vint b Ypres et reçut l'hospitalité au couvent de S'-Martin. Le lende main de son arrivée, le saint prêcha devant le peuple et engagea le clergé b réciter tous les jours le Sahe Regina. 1161. S. G. l'évêque de Térouanne, b la demande des Yprois, plaça les églises de S'-Martin et de S'-Pierre, sous la direction d'un prêtre nommé Gérard qui fonda la célèbre prévoté de chanoines attachés b l'église de S'-Marlin. Son épitaphe consistait en uu tableau sur lequel se trouvait représenté l'image de Marie et de l'enfant Jésus, uu religieux se trouvait agenouillé devant la Vierge et son divin Fils. C'est, b ce qu'on pré tend, la première toile qui fut peinte b l'huile. grandeur et la multiplicité des crimes que ces malheureux ont commis, aussi bien que la nécessité de faire un exemple terrible vis-la-vis de leurs camaradesne justifie que trop cette sévérité rigoureuse. Un chemin de fer portatif ou une locomotive portant ses rails est exposée en ce moment b Car liste (Angleterre). Elle fait facilement 4 milles b l'heure sur un terrain très-iuégal. Le système a été adapté eo partie aux roues des gros canons, et l'on dit qu'il est susceptible d'exteusion. Les pommes de terre, au marché de Bruges, se vendent actuellement, par toutes les verduriè- res, b raison de 20 centimes les trois kilogrammes; aussi il s'en débile de fortes quantités. Tout fait du reste présumer qu'avant huit jours, c'est-b-dire quand les petits fermiers commenceront b alimenter le marché, on pourra les obtenir b raison de 6 fr. les 100 kilog. On lit dans un journal de Gand: Notre marché aux pommes de terre avait repris vendredi sa physionomie ordinaire. L'approvisionnement était assez notable, et grâce b cette abondance les prix ont été de 26, 28 et 3o centimes les 3 kilogrammes. Il est évident que la baisse ne s'arrê tera pas Ib. CHRONIQUE JUDICIAIRE. Une affaire relative b l'accident arrivé le i3 juin au croisement des voies du chemin de fer de la Belgique et de Dunkerque, a été appelée, lundi, devant le tribunal correctionnel de Lille. Le mé canicien était préveuu d'imprudence et d'inobser vation du règlement.Uu des voyageurs contusion nés, M. de Béthune-Durieux, s'était porté partie civile et réclamait b la Compagnie du Nord, civilement responsable, des dommages intérêts. Le mécanicien a été condamné b vingt jours de prison, 5o fr. d'amende et xooo fr. de dommages- intérêts envers M. de Béthuue, partie civile. La Compaguie du chemin de fer du Nord a été déclarée civilement responsable. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Vienne, jeudi, 26 juillet. Des nouvelles qui arrivent ce soir en même temps de Brody et de Varsovie, annoncent que la Russie a de nouveau interdit rigoureusement le traosit des céréales. Les dépêches ajoutent, nous ne savons sur quel fondement, qu'il aurait été décidé que l'exporta tion par la frontière austro russe ne sera plus jamais rendue libre. Trieste, mercredi, 25 juillet. On écrit de Constantinople, le 16 juillet, que le différend soulevé b l'occasion du canal de l'isthme de Suez esl aplani dans un sens favorable aux vues de la France. 1168. Le 17 mai, Philippe d'Alsace fit construire le Saelhof et l'entourer de larges fossés. 1179. Le 20 juin, le comte Philippe retourna de la Terre-Sainte et dota la ville d'Ypres des armoiries qu'il avait enlevées au sultan Nobi- lion. Elles consistaient en une croix rouge et un lion noir portant une colonne. Baudouin de Confines y ajouta la croix inférieure comme blason des anciens vicomtes d'Ypres. Ce sont encore de nos jours les armoiries de la ville. 1196. A la demande des magistrats d'Ypres, l'église de N.-D. ten Brielen fut élevée au rang d'église paroissiale. 1199. Le 27 mars, b la demande du car dinal de Sainte-Marie et par ordre de l'épouse dn comte Baudouin l'église de Saint-Jacques fut fondée et placée sous l'autorité de celle de S'-Marlin. Vienne, mercredi, 25 juillet. Les nouvelles de Constantinople do 19 parlent de la démission d'Omer-Pacha. Paris, vendredi, 27 juillet. Une dépêche du général Pélissier, en date du 25 au soir,et publiée ce matin parle Moniteur, porte: Après un feu très-vif, l'ennemi a fait la nuit dernière, b minuit, une sortie sur la gauche du petit Redan. Il a été vigoureusement repoussé et il est rentré en hâte, abandonnant quelques blessés et huit morts. Londres, jeudi, 26 juillet. Lord Panmure a communiqué aux journaux une dépêche du général Simpson, datée de Crimée, le 25 juillet, b cioq heures du soir. Elle se borne b annoncer que le choléra n'a pas augmenté depuis le dernier rapport. L'état sanitaire de l'armée continuait b être satisfaisant. A la séance de ce jour de la Chambre des Com munes, l'emprunt turc a été adopté au second vote saus opposition et au bruit des applaudissements. ESPAGNE. Madrid, 24 juillet. On a dit que le général Schelly était mort du choléra, ainsi qu'une partie de sa famille, dans une terre auprès de Séville; le cruel événement n'est que trop réel, mais ce n'est point la terrible épidémie qui a fait ses victimes; le général et onze personnes des siens ou des personnes attachées b son service ont été empoisonnés par de la ciguë, qu'une servante avait mêlée, par ignorance, aux aliments de cette famille. Le gouvernement espagnol a ordonné l'au topsie du corps du colonel Blas-Durana afin de connaître quel est le poison qui a déterminé le suicide. Une enquête est en outre ordonnée pour savoir de quel moyen et par l'intermédiaire de quelles personnes le condamné s'est procuré le poison qui l'a arraché b la mort par le bourreau. ITALIE. On écrit de Rome b l'Univers, en date du 20 juillet Il y a quelques semaines b peine, certains jour naux du nord de l'Italie annonçaient que les forces françaises b Rome allaient s'accroître d'un régiment. On donnait, il est vrai, pour motif,de cette aug mentation, les maladies qui pèsent d'ordinaire sur nos soldats pendant la saison des chaleurs, et qui rendent fort pénible et au-dessus des forces des soldats valides le service de la place mais nous croyons qu'il y avait une arrière-pensée d'appeler l'attention de l'Autriche. Que vont dire main tenant ces journaux, lorsqu'ils apprendront qu'une dépêche télégraphique, arrivée dernièrement b l'ambassade de France, prescrit d'avertir le général commandant la division qu'on va lui enlever un régiment 1210. L'église de S'-Nicolas, érigée par les ordres de la comtesse d'Alsace, fut administrée par un chanoine. i2i5. La population d'Ypres s'accrut con sidérablement. Le comte Ferdinand fit agrandir la ville, palissader et entourer de larges fossés. 1214. Les Yprois ayant subi un échec b la journée de Bouvines, ceux d'entr'eux qui survé curent b cette défaite, promirent de s'organiser en confrérie, sous la protection de S"-Anne, s'ils parvenaient b retourner sains et saufs dans leurs foyers. 24 échappèrent. Messire David Edovart qui se trouvait dans ce nombre, se hâta d'accomplir leurs promesses et fonda la guilde de S"-Anne qui existe encore de nos jours. {Pour être continué.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1855 | | pagina 2