—I— La distribution solennelle des Piix aux élèves du collège Saint-Vincent de Paul aura lieu aux Halles, vendredi 17 courant et sera présidée par Sa Grandeur l'Ë«êqoe de Bruges. S. Em. le Cardinal-Archevêque de Matines et NN. SS. les E«êqnes belges assisteront tous la procession de l'Iinuiaculée-Cniiceptiooqui doit avoir lien, le 19 de ce mois, k Anvers. Mardi dernier l'on a arrêté k Waton une femme nommée Amélie Knockaert, de Baillent, qni avait payé eu deux endroits différents avec de fausses pièces de a fr., k l'effigie du Roi Louis- Philippe, et portant le millésime de 184On a également artêlé un individu de Bailleul, nommé napoléon Mil lis, qui suivait cette femme et parait être son complice. Un incendie a éclaté dans la maison du sieur Joseph Bracquez, marchand de lin Staden. Ou ne connaît pas encore la cause de ce sinistre, qui a occasionné un dommage évalué de 9 k 10 mille francs. La maison était assurée. Oo lit dans la dernière livraison de la Civilta Caltolica Les médecins chinois emploient con tre le choléra un remède quasi-infaillible, pourvu qu'il soit appliqué k teni|>s. Mes devoirs de missionnaire, dit le narrateur, m'avaient conduit dans une bourgade où sévissait la maladie. Un malin, après avoir dit la messe, j'éprouvai Tes symptômes du mal. I.a respiration devint très-difficile; je sentis un froid glacial dans les bras et dans les jambes. Par hasard, un Chinois chrétien vint me visiter. Mon père, dit-il, vous avez le choléra. Il m'examina le dessous de la langue et,après avoir remarqué la Doirceor spéciale des veines, il confirma son dire. Je me confiai h lui. Il prit une épingle ordiuaire et se mit k me picoler sous la langue. Il en sortit de dix k viogt gouttes de sang excessivement noir. Ensuite, après m'avoir légèrement frotté les bras et m'avoir fortement lié, au moyen d'un fil, chacun des doigts, k l'aide de la même épingle, il les piqna k la partie extérieure près de la racine des ongles. Il tira de chaque piqûre quelques gouttes d'an sang très-noir. Puis, pour s'assurer si l'opé ration avait bien réussi, il me piqua (toujours an moyen de la même épingle) au bras, près de l'endroit où se font d'ordinaire les saignées. S'aper- cevaot qu'il n'en sortait point de sang, il me dit que tout allait au mieux. Mais l'oppression conti nuait. Alors le Chinois m'introduisit obliquement l'épingle, k deux tiers de sa longueur, dans le Toisiuage de la bouche de l'estomac et m'ouvrit ainsi, comme on dit eu Chine, la bouche du cœur. Pas une goutte de sang ne sortit mais instantané ment je me suis senti sonlagé, le sang se remit k circuler, la chaleur revint. Il De me resta plus qu'une petite agitation fébrile, qui ne dura que tendre encore nommer de ce nompuisqu'il rappelle la générosité de ses glorieux ancêtres et leur dévouement k toute épreuve k leurs souverains légitimes. Le 3o janvier 1255, les Récollets vinrent s'établir eD cette ville. Le 27 avril 1263, fondation du couvent et de l'église des Dominicains par Marguerite de Flan dre et Gai son fils. En 1263, les Carmes, jadis établis k Hollebeke, vinrent se fixer k Ypres. Un bourgeois, nommé Seraïoo, leur céda on terrain situé k proximité des fortificatioos de la place. Leur couvent fut bâti en 1265, comme il cooste d'un manuscrit en par chemin, cooservé dans les archives du couveol. 1264, les Augustins arrivèrent en ville. Le 21 mars 1267, le Prélat de l'église de S'-Martin leur accorda la permission de construire on couvent, a 1369, Pierre Lammen et son épouse Béatrice quelques heures. Tel et le remède généralement appliqué eu Chine. >1 RFStktm contr! la Râge. Le remède suivant est recoiiiiuaudt pur une personne qui a été mordue six fois par un :hieu enragé. Faire dis soudre une livre de selde cuisine dans un quart de litre d'eau de source, et la laver avec ce mélange la partie atteinte, une hetre au plus après la morsure, et la lier pendant doiee heures avec un bandage salé. Garder le repos It plus complet avant l'ablu tion, afin d'empêcher allant que possible l'absorp tion du virus. Eu Allemagne on 'rolte de la poussière snr la plaie afiu d'absoiber 'écume ou la salive et de dimiuiier ainsi l'infection. Ce remède si simple pouvant être employr sans dauger, mérite d'être mis k l'épreuve. (Times.) Nous apprenons que l'église de Londerzeel, près de Malines, qti a été presqu'emièreiueut détruite par la futuie, dimanche dentier, était assurée par la société Securitas d'Anvers, pour la somme de 110,000 ft La majeure partie du mobi lier de l'église ainsi eue les oruemeuts sont aussi devenus la proie des llammes. Un terrible ouiagau a sévi k Wageniogen (Hollande) ces jours djrniers. La foudre est entrée dans l'église, a renversé le prêire du haut de la chaire, où il faisait un sermon k ses paroissiens. La chaire a été réduite en poudre. Après avoir fait des dégâts immenses aui piliers de l'église elle est remontée par le clocher. Il est tombé dans le chœur quelques gouttes de métal, provenaul pro bablement des cloches. Le prêtre se trouve dans un état désespéré. On lit dans le Journal d'Anvers Hier (51 est décédée en cette ville Mm* la veuve Bogaerts-Torfs. Ou sait qu'eo peu de letnps celte dame a perdu tous ses enfants qui sont morts sans postérité. Ou assure que la fortune de la défunte s'élève k la somme de quatre millions, et on prétend qu'elle a destiné uu capital très-important et qu'on porte k un demi million pour l'érection d'un hospice de vieillards, dans cette ville. Ou lit dans on journal de Touruay Aussi tôt la levée du camp, les deux escadrons du 1" lanciers qui ont tenu, jusqu'ici, garnison k Aude- Darde, viendront rejoiudre les quatre escadrons du même régimeot qui se trouvent k Tournay. Depuis longtemps nos casernes n'auront contenu on aussi grand nombre de chevaux, et l'adminis tration communale s'occupe, dès k présent, des mesures k prendre pour que les écuries ne laissent, sous aucun rapport, rieo k désirer. Oo mande de Terueuze, le 3o juillet, au Bien public: L'éléphaut attendu d'Akyab par le navire Théodore et destiné au Jardin Zoolo gique de Gaud, est mort eu route. Voici quelques détails sur l'accideut arrivé k la diligence de Tbuiu le 27 de ce mois instituèrent l'hospice de S'-Jeau. Les étrangers y recevaient l'hospitalité. 1276, fondation de l'hospice dit la Belle, par ordre de Christine De Giunes, veuve de Salomon Belle. i3ot. Institution par Philippe IV, roi de France, des collèges et conseils de Chambre. Le 12 mars i3o2, fut iostituée en cette ville la gilde de St-Sébastien la bataille de Groeoingue était sur le point de se livrer. A celte nouvelle, environ 5oo volontaires Yprois, uniformément vêtus de rouge, marchèrent au secours des Fla mands. Chemin faisant, ils promirent, s'ils retour naient de l'action, de s'allier les uos aux autres par uDe amitié iutitne et de s'organiser eD société. A leur arrivée devant Courtrai, le comte Jean lesdésigua pour cerner la citadelle qu'occupaient les Français afin d'empêcher toute sortie de l'eunemi. Ce qu'ils firent si bien que les Français, engagés sur le champ de bataille, ne pouvant tirer des renforts de C'était vers 6 heures du malin la diligence du sieur Maiéchal, de Beauniont, faisant le service pour le transport des voyageurs et marchandises, en correspondance avec le chemin de fer d'Erque- Iinnés, a versé k la descente de la Ville-Basse, k Thuin, et s'est brisée en grande partie. Des douze voyageurs qu'elle renfermait, presque tous ont été plus ou moins grièvement blessés. Au nombre des blessés, se trouvent M. Auber- tix, serrurier k Solre Saiot-Géry, qni a reçu une luxation au poignet gauche, et Mm* Petit, de Strée, une blessure, k la figure. M. le curé de Suée a failli être écrasé par les autres voyageurs qui oot roulé sur lui heureuse ment, il a été assez vite dégagé. D'après uri rapport officiel le nombre des condamnés k mort durant cette année dans les États de l'Eglise a été de 4,133, dont 608 pour meur tres, 25 pour parricides, 12 époux qui se sont assassinés, etc. Le nombre de meurtres est fabuleux. En évaluant k 2.700,000 individus la population de ces Etats, il y a un assassinat par 7,200 personnes. Des nouvelles de Consiaiitiuople annoncent que les bachi-bouzottcks oui assassiné leur chef, le général Beatson. Par suite d'une plainte déposée avant-bier par M. Chapsal, auteur-éditeur k Paris, et en vertu d'une ordonnance rendu par M. Spanoghe, juge d'instruction, la police judiciaire de Bruxelles a pratiqué bier malin, tant chez Mm* Deprez- Parenl, libraire, rue de la Violette, que chez M, F. Parent, imprimeur-éditeur, Moutagne de Sion, la saisie de 248 exemplaires non estampillés de l'Abrégé de la grammaire française de MM. Noël et Chapsal. Les clichés ont été mis sous les scellés. actes officiels. Par arrêtés royaux des 28 et 3i juillet, sont nommés dans l'ordre de Léopold Officier, M. Van deo Broucke de Terbecq, com missaire de l'arrondissement de Termoude; Chevaliers, M. Misson, commissaire de l'arron dissement de Mous;M. F.de Gerlache,commissaire de l'arrondissemeol deCharlerot M. de'T Serclaes, commissaire de l'arrondissement deSaiot-Nicolas; M. De Haerue, commissaire de l'arrondissement de Turuhout; M. Cossée, inspecteur d'arroodissement des contributions directes, douanes et accises. chronique judiciaire. La chambre des mises en accusation de la cour d'appel de Bruxelles a rendu mardi son arrêt dans l'affaire de la Société du chemin de fer du Luxem bourg. Les trois inculpés, savoir James Ashwell, sir William Magnay et John Maslerman, ces deux la citadelle, fureot forcés de battre en retraite, laissant eoviron 35,000 h. des lenrs sur le champ de bataille. En outre plus de 4,000 éperons d'or gisaient sur le lieu du combat. Quand les Yprois qui survécurent k cette journée k jamais mémorable fureut de retour dans leurs foyers, ils se hâtèrent d'accomplir leurs promesses et instituèrent sous la protectioo de S1-Sébastien, la société de ce nom qui existe encore de nos jours. Le 11 avril i3o3, un grand nombre d'Yprois, habillés en vert se rendirent k S'-Omer, et sous la conduite du comte Jean prirent d'assaut lu château d'Arqués qu'ils incendièrent aussitôt. Eu pénétrant plus avant, ils fureDt mis en faite par environ 800 cavaliers ennemis, laissant entre leurs mains eoviron 600 de leurs principaux compa~ gnons. De retour de celte expédition, ils fondèrent la société des arquebusiers, qu'ils placèrent sous la protection de St0-Sarbe. Pour être continué

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Le Propagateur (1818-1871) | 1855 | | pagina 2