ANNONCES. TROIS SEMAINES A PARIS ANGLETERRE. A la suite de la nouvelle du bombardement de Sweaborg, les grenadiers de la garde ont obtenu de leur colonel ma jour de congé complet. FRANCE. FABIOLA L'ÉGLISE DES CATACOMBES TOUT POUR JÉSUS classe. En t83o, il obtint l'ordre de Sainte-Anne de 2° classe, et, en 1835, du R<>i «le Grèce, l'ordre du Sauveur, pour les services qu'il lui avait rendus dans la guerre d'indépendance. Il fut eu même temps nommé capitaine de secoml rang, et, en 183g, capitaine de 1" rang, en recevant l'ordre de Sainte Anne avec la couronne, et en i842 celui de Saint- Wladimir «le 3" classe. Devenu contre amiral en 1845, il commanda ]a 1" brigade «le la 4' division de la flotte. En récompense de ses services «listingués il lut nommé vice amiral eu i8Ô2, tout en conservant sou commandement, et reçut la grand'croix de l'ordre de Wladimir. Lmsqu'en automne 1853 il détruisit la flotte d'Osman-Pacha et fit prisonnier cet amiral, il obtint une distinction que trois personnes seulement pos sèdent dans l'empire, l'Ordre de Saint George de 3* classe. Depuis l'entrée de la floue «les alliés dans la mer Moire, il fut d'abord commandant du port de Sébastopul, puis gouverneur militaire et ai«le de camp du comte d'Osten-Sacken, commandant eo chef de toute la garnison. Grâce sa bravoure sans exemple dans la défense de cette forteresse, il fut promu au grade d'amiral et reçut l'ordre «Je l'Aigle: Blanc. Pendant sa cartière marin, l'amiral Nachintoff a reçu plus de dix lettres de l'Empereur, le remerciant de ses services distingués; il possédait la médaille pour Soans de service irréprochable. Il est mort 'a l'âge de 55 ans. Nachim«iff était une de ces natures énergiques et rares qu'aucun obstacle n'ariête. Intiépide jus qu'à la témérité, il n'avait ni la jalousie de Kornib.ff ni l'esprit sarcasiique de MeiitschiknlF. C'était un marin simple et droit, avec toutes les qualités et tous les défauts de cette classe d'hommes; comme eux, il était surtout adonné boire. Du 4 au 11 courant, il y a en Vienne 823 cas de choléra et 296 décès. Depuis le commen cement de l'épidémie jusqu'aujourd'hui, 1,327 personnes ont été atteintes de la maladie et 616 en sont mortes. Londres, >8 Août Le général sir J. Burgoyne a distribué lundi aux sapeurs-mineurs tevenus deCiiméela médaille militaire, sur l'esplanade de Woolwich. Un chien appartenant un adjudant a paru cette céiéinnnie portant au cou une médaille qui lui a été décernée pour son dévouement son maître dans la Crimée. Ce chien a reçu plusieurs blessures. MVI. Smith, de Newcastle, achèvent la con struction d'un fotl vapeur en fer, appelé le Chas seur, qui doit servir «l'atelier pour l'armée et stationner Balaclava. Ce navire a deux ponts et renferme plusieurs forges, des métiers de tons genres et une machine portative de la force de dix chevaux. Paris, 19 août. On lit dans le Moniteur L'entrée de Sa Majesté la Reine Victoria dans la capitale de la France, et l'accueil enthousiaste et vraiment cordial qu'elle vient d'y recevoir, formeront une des plus belles et des plus éclatantes pages de l'histoire de deux grandes nations unies désormais par les liens les plus étroits et les plus indissolubles. Jamais temps plus magnifique n'a favorisé une plus admirable fête. La Reine a traversé depuis la gare du chemin de Strasbourg jusqu'à Saint-Cloiulune double haie de troupes (la garde nationale droite l'armée gauche), sur une étendue de t4 kilo mètres; elle a pu voir de quel enthousiasme tous ces hommes étaient animés et comme ils étaient heureux d'associer dans la même acclamation le nom de l'Empereur et celui de son auguste alliée. A sept heures vingt minutes, vingt et un coup coups de cauon saluaient l'arrivée du train royal. Un immense hourrah, poussé par la foule, a répondu au bruit de l'artillerie. S. M. la Reine Victoria a été saluée des plus Vives et des plus chaleureuses acclamations; le gérerai Lavi rpuinrY m n»ni du 9™* bataillon de la gaule nationale, «le service la gare, lui a offert un magnifique bouquet que Sa Majesté a gra cieusement accepté. l.e cortège s'est alors mis en marche aux cris mille fois répétés «le Fier la Reine il'Anglelerre Vive l'Empereur Vive le prince. Albert Les musiques ries légniienis jouaient sur le passage de Lr- m s Majestés le God save l/ie Queen. La Reine a pris place «Uns une calèche la Dannioiil, attelée de quatre chevaux; elle avait sa gauche la princesse royale; sur le «levant éiail l'Empereur, en costume de lieutenant- général, et S. A. R. le prince Albert, en costume de feld- niarée.hal. Dans la seconde voiture sont montés S A. R. le prince de Galles et S. A. I. le prince Napoléon. A la sortie de la gare, une dépuration d'élèves de l'Ecole jntlylechniqtie, qi ont eu des parents tués sons les ruins de bébas«opols'est trouvée, la cièpe au bras, sur le passage de Leurs Majestés. La Reine, a qui l'Empereur les a montrés, parais sait les regarder avec beaucoup d'intérêt. A neuf heures moins uri 'quart, le cortège arrivait Saint-Cloud, annoncé par des salves d'artillerie. Sa Majesté l'Impératrice se tronvait an bas de l'escalier, accompagnée de S. A. I. ,Mm* la princesse Maihilde, des damesel officiers duservice ordinaire «le l'Empereur ei de l'Impératrice, ainsi que des maréchaux des logis du palais, des dames et des officiers «lésignés pour être au service de S. M. la Reine d'Angleterre pendant son séjour de LL. EExc. les g«ands officiers de la Couronne de S. Exc. le ministre d'Etat et de la maison de l'Empereur, et de S. Exc. le ministre des affaires étrangères. Immédiatement après être monté dans les grands appartementsl'Etupeteur a présenté S. M. la R. ine les mintslres, les grands officiers et officiers de la Maison. A neuf heures et demie, Leurs Majestés sont entrées dans la galerie de Diane, où était servi le dîner. Leurs Majestés sont revenues ensuite daus les grands appatleiueuts où elles sont rtsiées jusqu'à onze heures. Ce soir, Saint-CloudBoulogne, aiusi que tout Paris, sout splendidement illuminés. Le père Lacurdaire a réuni Soièse, dans le Tarn, l'unanimité des sufirages pour eutrer au conseil municipal. Un cas de somnambulisme assez rare vient de se produite, Lyon, chez une jeune fille de quinze ans. Une robe de noces avait été commandée sa mè«e, qui indisposée, lui en confia la confec tion. La jeune fille, ayant iulerioiupu son travail pour prendre un peu de repos, s'est relevée bientôt apiès,a achevé eutièierneut la robe eu donnant, l'a renilue trois heures du iiiatiu est entrée son domicile, et s'est recouchée sans qu'on s'est aperçu de son action. Ce n'est que le lendemain, sou réveil, que, ue trouvant plus la robe, elle crut qu'on la lui avait volée, et alla raconter sa mésaventure la maiiée, qui lui montra, sa grande stupéfaction, l'ouvrage terminé. La jeune pi incesse loyale qui accompagne S. M. H. en France est âgée de quinze ans. Le ptince de Galles, héritier piésoiupttf, a uu au de moins que sa sœur. On calcule que 4o,OoO hommes avaient pris les armes Boulogne pour le passage de la Reine Victoi ia. Les 28,000 hommes du camp de Saint-Orner étaient repiéseuiés par leurs compagnies d'élite. Ce qui n'a pas empêché S. «M. B. de retrouver une armée toute eniièie pour border la haie, sur son passage de la gare Saint-Cloud, sur une longueur de trois lieues et demie. Constitutionnel Un mécanicien de Bienned'origine polo naise, M. Kurooikolski, a inventé une boulangerie volante ou mobile qui fournit de 15 20,000 livres de pain par jour. La machine est montée sur une voiture et traînée par quatre chevaux. L'inventeur s'est adressé aux ministres de France et d'Angleterre, en Suisse, qui en ont référé leurs gouvernements. Le chef du déparlement militaire fédéral a également examiné l'invention et reconnu les grands services qu'il peut rendre. On lii dans la Gazette du Midi (Marseille) Pendant son séjour de 24 hein es dans nuire ville, l'ancien général eu chef de noue «rriiée;Caiirohert) a gardé le plus strict incognito. Vêtir en bomgeois et portant un simple paletot, il se promenait samedi soir sur le Cours lorsqu'un gmupe de zouaves le reconnut, I entoura et l'acclama avec énergie. Après les avoir remerciés du geste, il se bâta de se dérober leur empressement. H ter, son dépari, 11 ne foule de cm ienx s'étaieo portés au bureau des «muihus du cheruiu «le fer An moment où il en sortait, plusieurs cris de vive Canrohert se firent enteudre et tous les spectateurs se découvrirent devant celui qui, a défaut du triomphe définitif, a contribué par ses soins ménager et sauver pendant un cruel hiver, tant de nos braves. Le général, visiblement ému, répondit par de nombreux saluts aux spectateurs mais il se glissa rapidement dans la foule et se rendit presque en courant VHôtel des Empereurs où une voi ture de place l'attendait. Le général est d'une peiite taille et d'une assez forte corpulence. Il a la rêre chauve au milieu et p«irte les cheveux longs. Ses traits mâles sont brûlés par le soleil d'Orient. La soiisciiption pour l'érection d'une statue monumentale de la Sainte- Vierge sur le rocher de Corneille, au Puy, en est déjà sa 26* liste. Le total général des listes s'élève 126,149 c* [Union.) Un événement déplorable, dit le Nouvel liste dr Rouen, est arrivé avant- hier Rernay. Un habitant avait organisé un Jeu d'artifice par souscription pour le 1 5 août 11 y travail lait en se faisant aider par deux enfants, ils se trouvaient seuls dans un appartement voisin de celui ou il avait placé les divers artifices, lorsqu un jeune homme d environ seize dix- sept ans vint se joindre aux deux enfants, et eut l imprudence de mettre le jeu une fusée. Aussitôt tous les artifices ont éclaté. Les deux malheureux enfants ont été entière ment brûlés et mis en lambeaux c'était quel que chose d'épouvantable que de les voir. Ils ont expiré quelques heures après, dans les plus cruelles souffrances. Quant l'imprudent au teur de ce malheur, il s'était échappé par une fenêtre et réfugié sur un toit, dont il est descendu avec assistance des personnes ac courues sur le lieu de l'événement. Le Jeu, qui s'était communiqué aux appartements, a été promptenient éteint. en vente au bureau de cette feuille par c. 3§0cquart. format in 8°. ou traduit de l'anglais par Octave Squarr. Format grand in 8". L'ORPHELINE DE BOSTON nouvelle américaine Tridoitb db l'ivglms de Miss f'ummtng AVEC DES VARIANTES Par OCTAVE SQUARR. 2 volumes. ou VOIES FACILES DE L'AMOUR DIVIN par jTftlrtc-iptlliftnt Saber, Prêtre de VOratoire de Saint- Philippe de Nèri. LECTURES HISTORIQUES BELGES par M" ©ûtxi ©ûmoni.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1855 | | pagina 3