un point essentiel, de cellé de l'instituteur laïc que nous pourrions appeler indépendant. L'aspirant b l'enseignement n'a été admis comme élève de l'école normale que sur l'attestation attentivement examinée, que sous le rapport de l'intégrité des mœurs et des dispositions intellectuelles, il parait digne d'être appelé h celte grande oeuvre de bon exemple et de dévouemeot. Pendant plusieurs années cette vocation est éprouvée; et le noriualisle ne sort de l'école pour être instituteur qu'en vertu d'une délégation provenant de l'autorité qui, seule comme nous le verrons daos la suite de cet article est légitime et souveraine en fait d'enseignement. Le normaliste appartient donc par le fait de ses études b une corporation qui imprime b son intel ligence une forme eu accord avec la mission qui lui est dévolue. L'eoseignement qu'il répandra est approuvé par on pouvoir compétant: Il ne se présente dooc pas comme de loi-même b la con fiance des populations. Il se présente comme le délégoéd'un pouvoir incontesté par tons les catho liques; aussi tous les catholiques croient-ils en sa mission parce qu'ils savent que l'instruction éma nant de ce maître recoouu comme maître chrétien par la puissance apte h en juger, sera une œuvre de respect pour la jeunesse chrétienne, et qu'elle sera noe œuvre d'autorité par cela même qu'il l'accom plira comme une délégation du pouvoir enseignant de l'Église et de la Société. {La suite au n* prochain.) Nous venons de lire quelque chose de très-joli cela vient d'Ath, ni plus ni moins; do Collège royal de la ville d'AthNoos nous contentons et qui ue s'en contenterait pas? d'extraire ce morceau choisi a On Tait savoir b ceux que la chose iotéresse qu'on a besoin au Collège royal d'Ath, d'oo professeur de Littérature, et d'nn professeur de Géographie-histoire. Les appointe ments sont, au minimum, de quatorze cent francs. 1 untrifc&aisv&a Voici la liste des personnes appartenant aux environs d'Ypres et qui ont reçu des récompenses en vertu de l'arrêté royal du iâ de ce mois: Une médaille en vermeil b Emile Van Costenobel, de Ploegsteert. Un enfant tombe, le 21 juin i854, dans la rivière la Lys, profonde d'environ 2 mètres Van Costenobel, b peine âgé de 10 ans et demi, se jette b l'eau, et, après de grands efforts, parvient a le ramener sur le bord. Une médaille en vermeil a François Vau Stec- belman, ouvrier b Dixmude.Uue femme était tombée le 12 avril i855, vers 10 heores do soir, dans le canal Stede Vaert. Au bruit de cette chute, Van Stechelman sort de son lit, s'élance dans le canal et après beaucoup d'efTorts et malgré l'obscurité de la nuit, parvieot b sauver cette femme. Une médaille en argent b Pierre Gbesquière, ouvrier eo tabac b Menin. Un jeune homme tombe,le 12 janvier i854, dans le bassin profond de 5 mètres, et dont l'ean était gelée. Gbesquière, voyant le danger qu'il court, s'élance et parvient b le sauver en eoorant lui même un grand danger, la glace s'étaot brisée sous ses pieds. Des médailles en argent b Charles Van de (V) En rendant compte de la distribution des récompenser qui a eu lieu Bruxelles, le Mooitrur dit Le nom d Émilt Fan Costenobel est appelé, il monte au bureau. Vn Iif mouvement d'intérêt sa manifeste on se lève pour le voir, s'il est possible, tant sa taille est exiguë. C'est en effet «a enfant d* dix ans peins. Qust-t-U pu faire un Age aussi tendreLe voici: un autre enfant est tombé dans ta Lgset lui. sans consulter le dangera lutté contre le courant et après des efforts inouïs est parvenu i sauver son petit camarade. Des applaudissements énergiques, unanimes, se font entendre et trois salves de bratos le reconduisent triompha lement sa place. Wynckele, blanchisseur, Charles Arres, portefaix, et Charles Lecoutre, savetier, tousb Menin. Un enfant tombe dans la Lys le g août i854. Sa mère vole b son secours et le Saisit, mais le courant les entraîne. Arres se jette b l'eau et se dirige vers ces malheureux; he pouvant les atteindre, il appelle au secours. Van de Wyuckele s'empare d'une barque et se place en travers dans la rivière pour les saisir au passage. Lecoutre, b son tour, se jette b l'eau, et sauve l'enfant, en même temps que Van de Wynckele et Arres en retirent la mère. Une médaille en argent b Jean Van Ruiteghem, batelier b Ledeberg.Un homme tombé dans le bassin du canal b Ypres, dans la soirée du 18 octobre i854, allait se noyer. A ses cris, Van Ruiteghem se jette b l'eau; après de nombreuses recherches que l'obscurité rendait difficiles, il par vient b arracher cet homme b la mort. Une médaille en argent b F. Maillard, cordonnier b Ypres. Un jeune houinre, se baignaut dans le canal le 29 juillet i854, disparaît tout b coup: Maillard s'y précipite tout habillé et parvient b le sauver. Uue médaille eu argent b François Van Troyen, batelier b Dixmude. Fait aualogue, le 5 octo bre i854. Une médaille eo argent b J. Gbys, batelier b Dixmude. Un enfant était tombé, le 3o juillet i8â4, daos l'Yser, large en cet endroit de 16 mètres et profond de 6 mètres. Ghys s'y jette tout habillé et parvieul b retirer l'enfant. Une médaille en argent b Charles Bonverles, batelier b Pollinckhove. Le 23 septembre i854, un jeune homme glisse daos le canal de Brnges b Ostende, b un endroit où les eaux ont une très- grande profondeur. Bonverles se jette b l'eau et le ramène sur le bord. - La Reine Marie Amélie est attendue aujour d'hui b Ostende. Demain elle se rendra an château de Laeken. Le duc et la duchesse de Montpensier, qui re tournent eo Espagne, accompagnent leur auguste mère. S. A. R. Mm* la duchesse d'Orléans est arrivée b Ostende le 28 septembre an matin, par la malle belge Diamant. Elle est descendue b l'Hôtel d'Allemagne. S. A. R. le comte de Flaodre se trouvait depuis quelques jours b Ostende pour y attendre l'auguste princesse. Après un déjeuner pris eu famille b VHôtel d'AllemagneLL. AA. RR. sont parties par l'express train, la duchesse d'Orléans, le comte de Paris et le duc de Chartres, pour Cologne et le comte de Flaodre, pour Bruxelles. Daos la noit de samedi b dimanche dernier, un incendie a dévoré l'écurie, la grange, 6,000 gerbes de froment, 3,ooo gerbes de seigle et 3oo gerbes d'avoine, ainsi que quelques instruments d'agriculture, appartenant b L. Melaerts, cabaretier au faubourg de Tournai, b Courlrai. Il paraît que la malveillance n'est pas étrangère b cet inceodie. Le dommage est évalué b 2,000 fr. Un vol de dentelles a été commis daos la nuit do 25 septembre, dans l'école dentellière des pauvres b Vyuckl. Ce vol a mis toute la commune eo émoi, et plongé plusieurs ménages daos la dé solation et la détresse. 11 y a des familles qui ont perdu ainsi une valeur de 5o francs; d'autres, de 20 b 3o francs, uu grand nombre de plus petites sommes c'était le fruit de plusieurs semaines de travail assidu, l'épargne pour les provisions d'hiver. Jamais vol plus odieux n'a été commis b l'égard du pauvre. Les voleors ont enlevé 172 annes de dentelles de Valenciennes d'une valeor de 5oo francs, appartenant b 5i enfants. Jnsqu'b présent les auteurs de ce vol inhumain sont inconnus, et l'on n'a pu donner aucun indice b la police. Depuis son inauguration, la gerbe du Parc b Bruxelles, fonctionne chaque jour avec une énergie de projection qui ne faiblit pas. Ou lit danstin journal d'Anvers, 1" octobre: Ce matin sont arrivés de bonne heure les stea mers Bcitdn Oiy, de Londres, le Telegraph et la Gatelle de Hnll, avec diverses marchandises. Le premier avait b bord 75 passagers, parmi lesquels se trouvaient Mgr le duc et la duchesse de Nemours, et leurs tiois enfants. S. A. R. voyage sous le nom de comte de Lamblos. Le duc de Nemours avec sa familleet suite sont descendus b l'hôtel du Grand- Laboureur. M. le comte de Baillet, gouverneur de la province de Natuur, vient d'adresser aux adminis trations communales de Natnur, Dinant, Andennes, Fosse et Philippeville, uue circulaire par laquelle il les invite b prendre, en faveur des classes ou vrières et iodigentes, les mesures que réclame la cherté des denrées alimentaires. H engage, eu outre, ces administrations b veiller a ce que sur les mar chés aucune manœuvre propre influer sur le prix de ces dentées ne soit tolérée et b ce que les ven deurs comme les acheteurs puissent faire leurs transactions avec la plus complète sécurité. w Les perdrix soot devenues très-rares; voici ce qu'on nous écrit b ce sujet La disette de perdrix est géoérale en Relgique cette année. La preuve c'est que la couple se vendait cinq fraucs b Bruxelles pendant les fêtes de Sepfenibie. Voilà donc la perdrix assimilée b la bécasse, oiseao de passage, qu'on achète pour le même prix au moment de la passe. a Déjà sur le territoire de maiotes communes, ce gibier n'existe plus; on ne le rencontre que ra- remeut dans les chasses réservées, où les proprié taires se sont entendus pour le conserver, mais les bracooniers attirés par l'appât d'un prix aussi élevé en font leur affaire. Il est de l'iutérêt du gouvernement et des provinces surtout que le gibier aboode, par la raison toute simple qu'il se délivrera un plus grand nombre de ports d'armes. Or la fermeture immé diate de la chasse aux perdrix, est le moyen nniqne de conservation. Le colportage deviendrait difficile. Nous signalons ces observations b qui de droit. On lit dans le Kempenaer s a Un malheur affreux est arrivé le 23 septembre dero. daos la commune de Baelen (Anvers). L'épouse Eyckmans, sujette b des attaques d'e'pilepsie, dans un violent accès de son mal, est tombée daos les ceodres brû lantes du foyer, avec l'enfaut qu'elle tenait sur ses bras. Tous deux ont tronvé la mort daos les flammes. Affaires d'Orient. Une dépêche télégra phique adressée de Berlin au Morning-Chronicle, porte ce qui suit Différentes rumeurs ont conru aujourd'hui sur la reprise des négociations de paix. L'on affirme que des ouvertures oot été faites b Paris par M. de Prokesch-Osteo, de la part de l'Autriche, offrant l'acceptation du troisième point tel qu'il a été arrêté par les puissances occidentales et de l'imposer b la Russie comme un ultimatum. Les puissances alliées demandent une indem nité pour les dépenses de la guerre, soit par la cession de la Crimée, ou par l'adjonction de la Bessarabie anx Provinces dauubiennes. Un autre bruit prétend que l'Autriche a fait des propositions an prince Gortschakoff, ambassa deur de Russie b Vienne, pour être transmises b Saint-Pétersbourg, et qu'une réponse défavorable est revenue de cette capitale. Il est officiellement connu que de 320,000 hommes eovoyés en Crimée par les Rosses, il ne reste plus qu'un tiers.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1855 | | pagina 2