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donc aa aom de Dieu, en parlant au nom de la
religion, de la famille et de la pairie; héraut de
Dieu, il proclame la morale avec autorité or
l'éducation est une œuvre d'autorité.
a* Pour qu'un catholique fidèle exerce son au
torité morale fructueusement pour l'éducation de la
jeunesse, il faut qu'il soit seul h guider un certain
nombre d'enfants, ou qu'il ne soit, dans un collège,
entouré que de collaborateurs catholiques comme
lui; c'est-h-dire d'hommes ayant intégralement la
même foi religieuse que lui, observant avec la
même ponctualité la même pratique morale, ayant
substantiellement les mêmes principes philosophi
ques, les mêmes vues sociales et politiques. Une
seule dissidence en ces matières amènerait contra
diction dans l'enseignement, rainerait la foi an
maître dans le cœur des élèves, jetterait le doute
dans leurs esprits. Dès que l'enfant doute, il rejette
le joug du devoir; dès qu'il a quelque prétexte de
supposer un conflit, une divergence entre deux
enseignements, il refuse créance l'un et k l'autre
dès-lors pour lui plus d'éducation.
3° Enfin pour qu'un ou plusieurs instituteurs,
pour qu'un collège de professeurs, quelqu'ortho-
doxe que puisse être leur enseignement, soient
reconnus par l'enfant et par la famille, comme les
dispensateurs légitimes de l'enseignement moral,
dans son intégrité et son authenticité, il faut que
ces professeurs appuient leurs titres k la confiance
publique sur la seule autorité qui puisse juger et
déclarer que leur enseignement est vraiment con
forme k la loi religieuse et morale, base et principe
des lois civiles et des institutions du pays; il faut
nou-senlement qu'ils soient soumis k la surveillance
des Pasteurs de l'Église, mais qu'ils se placent sous
leur direction, et se considèrent comme leurs man
dataires, en tout ce qui concerne l'éducation.
Ces conditions, sans lesquelles l'éducation est
impossible et est remplacée par la connivence au
mal, se trouvent-elles dans l'organisation de I'in-
strnction publique officielle eu Belgique? Sont-celk
les conditions d'existence de nos écoles primaires,
et surtout des écoles moyennes de l'État ët des
Athénées? Que l'on réponde pour nous; et si la
réponse est négative, sans vouloir arguer des faits
qui nous donneraient trop raison, et nous bornant,
pour ne pas être trop blessant, k tirer spéculative-
ment la dernière conséquence de nos raisonnements,
nous finirons en un mot Si ces conditions ne sont
pas remplies, il est impossible que les enfants
reçoivent quelque éducation dans vos écoles. Ou
peut les y instruire mais on ne les élève pas; on
peut en faire des humanistes, mais certainement on
n'en peut faire des hommes, des citoyens, des
chrétieus.
châtiment. Le magistrat en revint k recourir aux
ouvriers d'Ypres, et promit de leur donner ainsi
qu'k leurs descendants une rente viagère de 4
escalins par jour, s'ils pouvaient construire cet
édifice. On consentit et le Nieuwwerk fut bâti
comme il existe actuellement.
En 1621, eut lieu la construction des bâtiments
de l'abbaye S'-Jean. S. G. l'évêque De Hainin
présida k la pose de la première pierre. Dans le
courant de cette annéele canal d'Ypres au fort
de Knohke fut élargi et sa profondeur portée
k 8 pieds.
En 1622 forent bâties la chapelle du curé de
S'-Martin et l'église des Jésuites. Celte dernière
ne fut achevée qu'en i64o. Mgr. De Hainin en
posa la première pierre.
1623. Construction d'une école pour les
filles pauvres.
Le 18 février 1625, eut lien la bénédiction de
la chapelle de l'Hôtel-de-Ville par S. G. l'évêque
De Hainin. En cette même année, Isabelle Claire-
Eugénie fit, en sa qualité de comtesse de Flandre,
sou entrée solemnelle en ville vers les 5 172
Dans une troisième partie, nous examinerons ce
que, en l'absence de l'éducation, peut être l'tVi-
struction, dans nos établissements officiels.
[Pour être continué.)
A Monsieur l'Éditeur du Propagateur,
Dans un de vos derniers Numéros vous avez fait
.mention de l'établissement projeté d'un chemin
de fer de Poperinghe k Cassel. Toujours disposé
k donner de la publicité k tout ce qui peut être
avantageux k notre arrondissement et en particu
lier k la ville d'Ypres, vous trouverez peut-être
bon de soumettre k vos lecteurs l'opinion de
quelques personnes qui, sans être hostiles k la
voie en projet, regarderaient comme préférable
de demander a la société Moucheron de la Voleye,
la construction du chemin fer d'Ypres en ligne
directe sur Bailleul. w
Cette voie, sans nous éloigner de Calais, Cassel
et Dunkerquenous /approcherait de Lille et
Paris; ce qui serait très-avantageux k l'industrie
dentellière de notre ville. Elle augmenterait nos
relations tant avec le département du Nord qu'avec
celui du Pas-de-Calais. Elle accélérerait le service
postal pour les lettres venant de France, obligées
aujourd'hui de faire le détour par Courtraj. Elle
ramènerait l'activité dans la ville d'Ypres en y
donnant lieu k l'établissement d'un bureau de
douanes pour l'entrée et la sortie des marchandises.
Enfin elle produirait pour la Compagnie qui
l'exploiterait de beaux bénéfices dûs k l'affluence
des voyageurs et a la fréquence des transports.
Agréez, etc.
Un abonné au Propagateur.
iptoïsttilttlda (dïïmblblkb»
Un arrêté de S. Majesté du 5 novembre, autorise
la commission administrative de l'institution royale
de Messines k admettre immédiatement dans cette
maison.d'éducation
i° Barbe-Thérèse De Blanc, k Desselghem
2° Barbe-Clémence De Witte, k Roulers;
3° Léonie-Rosalie Van Steenkiste, k Hulste.
Les recettes du chemin de fer de la Flandre-
occidentale vont ssds cesse en augmentant sur la
ligne de Bruges k Courtrai, de janvier k septembre
i855, il y a comparativement aux neuf premiers
mois de l'année i854, une augmentation de fr.
44,348-07, et sur la ligne entière, l'augmentation
totale est de fr. io4,io5-o6.
Mardi, en recueillant les coupons, le collec-
h. de relevée. 3o carrosses et une longue file de
chars chargés d'objets de toute sorte suivaient la
princesse. Le Grand-Bailli et les magistrats de la
cité allèrent la complimenter. Des arcs de triomphe
s'élevaient sur son passage et le soir les habitants
de la ville allumèrent des feux de joie en signe de
réjouissance publique. Le lendemain de son arrivée,
Isabelle se rendit k la cathédrale de S'-Martin.
L'évêque De Hainin k la tête de son chapitre la
reçut sur le seuil du grand portail et la conduisit
dans le chœur où un trône était préparée pour
la comtesse.
Le 5 novembre 1627, Georges Chamberlain
succéda k l'évêque De Hainin. Il était anglais de
naissance et fils de Georges Chamberlain et de
dame de Lepinoy. Ses parents possédaient beau
coup de biens en Angleterre; mais ils durent
quitter ce pays et ce qu'ils y possédaient parce qu'ils
ne voulurent pas renier leur foi. Georges, leur
fils, fit des études en Espagne, en Italie et en
Belgique et fut nommé secrétaire de Mgr. Frangi-
pani, nonce du Pape, k Bruxelles. Il devint succes
sivement chanoinearchidiacre et doyen du
leur Yperman a trouvé dans une diligence du che
min de fer de la Flandre occidentale, un portefeuille
renfermant un billet de banque de 1000 fr. Ce
portefeuille, réclamé par le télégraphe, a pu être
remis immédiatement k son propriétaire.
Aa dernier marché de Poperinghe, le prix
du houblon a été coté de fr. 65 k fr. 70 les 5o
kilogrammes.
Ce matin, 1 o novembre, vers 5 heures 112, un
incendie a éclaté k Poperinghe, rue de Boesschepe,
chez le sieur Verbert chapelier et aubergiste. Le
maître de la maison qui brûlait encore quand on
nous a transmis cette nouvelle, était parti de chez
lui ce matin, a 4 heures, pour se rendre, dit-on, au
marché de Rousbrugge.
Le Roi fera en personne l'ouverture de la
session législative, le i3 c' k une heure.
Jeudi dr 1" c', il a neigé beaucoup dans le
Luxembourg et dans la partie ardennaise de la
provincedeLiége. Une couche de neige de plusieurs
pouces d'épaisseur couvrait la terre sur les hauteurs,
et le samèdi matin il avait gelé assez fort pour ren
dre la circulation sur les routes très-difficile pour
les chevaux.
Lundi, il y avait fêle au hameau de Monla-
leux, sous Mouscron. Le nommé Louis Horant de
Watrelos, y était attablé dans un estaminet avec
quelques personnes de sa connaissance. Tout k
coup, mangeant un morceau de viande, il fut
frappé d'apoplexie foudroyante, et expira k
l'instant même.
Lundi dernier, les délégués des secrétaires
communaux du Royaumeau nombre de 60
environ, se sont réunis en assemblée générale, a
Bruxelles, afin d'aviser aux moyens d'améliorer le
sort de ces fonctionnaires. Les propositions faites
tendent k augmenter les émoluments insuffisants
des secrétaires communaux et k fonder une caisse
centrale de retraite k laquelle ils seraient tous
obligés de participer. Les Chambres législatives
sont saisies de ces propositions. Constitués ainsi
en sociétéles délégués ont décidé qu'il y aurait
une commission par arrondissement et une com
mission centrale.
Le nommé Louis Cloots, âgé de 5g ans, tan
neur, né k Racour et son épouse Thérèse- Josèpbe
Delevigne, âgée de 3i ans, née k Courtrai, étaient
venus s'établir Vilvorde depuis quelque temps;
un jeune garçon de 10 ans, Michel Gyzen, né et
domicilié a Bruxelles, leur neveu, demeurait provi
soirement chez les époux Cloots.
Le 2 novembre, au matin, le sieur Mathys, leur
ouvrier, ayant frappé inutilement k la porte, s'en
retourna du côté de la station, où il rencontra le
frère de son patron qui arrivait de Bruxelles. lisse
chapitre de la cathédrale de Gand. La comtesse
de Flandre, Isabelle, le nomma k l'évêché
d'Ypres qu'il administra pendant six ans. Cham
berlain mourut le 19 décembre 1634et fut enterré
au milieu du chœur de l'église S'-Martin. Sa
pierre sépulcrale porte l'inscription suivante
Hic jacet
Georgius, sextus
Yprensis episcopus.
Vixit ann. LVIII. M. I. dies XIIX.
Obiit XIX decembris MDCXXXIV.
Le 26 mars 1629, les Dames de Rousbrugge
firent bâtir une église. L'évêque Chamberlain en
posa la première pierre.
Le 2 mars 1602, la Furie espagnole désola la
ville. Le sang coula a flots.
3i mai i634. Construction de la tour de
l'église S'-Jacques.
1635. Percement de la rue du Quai.
1636. Ouverture du nouveau canal d'Ypres.
Depuis lors, les barques et bateaux ne station
nèrent plus devant l'église S'-Martin.
[Pour être continué.)