JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, va&!b!3 No 3,978. 39me année. 7PRES, 14 Novembre. FAITS REMARQUABLES PRIX D'ABONNEMENT. Ypres, 3 rauisfï. 3 Par la poâte. 5o On s'hIkumi# Ypres dltet D. LÀ.M&PN- MORJ1-ER,, Étlilepr* Propriétaire, rye ae Lme, io," près la Grande-Place. parait1 lé MERCREDI et le SAMEDI, tt 7 heures du'soif. Les lettres èt envois doivent être affranchis. Insertions, des annonces 17 centimes la ligue; on traite forfait. 0 ,-îti. ;T l) (f 1 ti lli 1 id,£ ils <'-G ,ann VÉRITÉ ET JUSTICE. CHEMINS DE FER d'Yfyt* Goartrai, 3—60, 10, 1^)0, 520, de Poperioghe 20 minute» plu» tôt. De Courtrai Ypres et Poperinghe, 10—5o3-4iî, 8s5. 1 De Goortrai MouscrouTournai et Lille, 7—35, 10—5o, 3—25, 8--20. De Courtrai pour Gaod, n, 12—3o. 4. 6-.i5.ino 1 1: De Cqurtrai pour Bruges, 7—^0,1 a—3o 2—35, 6—20. 3>a)ini'jamais» Le courrier de Conslcintinople du 1" novem bre, annonce qùë la partie sud de Sébastopol était toujours fort inquiétée par les batteries et les forts du NordLes mouvements de troupes sur la Tschernaïa étaient terminés. Les préparatifs d'hivernement s'étendent non- seulement aux forces de terre mais encore A la plupart des navires des escadres qui seront rentrés Constanlinopte pour le 12 novembre. Quelques vaisseaux hélice seuls continueront leur service. Les Russes font de grands prépa ratifs dans leur camp, tout annonce la résolu tion arrêtée de prendre l'offensive. Les bruits de tentative de rapprochement persistent. Cette persistance de l'opinion prouve tout au moins que la paix est dans les vœux de tous, àb ii 9tuh fia il Le Roi de Piémont a ouvert la session législative le 12 novembre, et celte occasion il a prononcé uft discours dans lequel, relatif vementh la guerre d'Orient, le gouvernement fait simplement connaître qu'il a cru devoir unir ses efforts ceux des puissances qui combattent pour la cause de la justicede la civilisation et de l'indépendance dès-dations. Il exprime le vœu qu une paix durable puisse être bientôt rendue VEurope. En attendant, le trésor sarde recourra l'emprunt pour faire face aux besoins de la guerre. On se préoccupe beaucoup Paris de la mission du général Canrobert en Suède et de l'accueil f ait par les populations F ancien commandant en chef de l'armée française en Crimée. Les esprits aux allures un peu vives annoncent déjà la signature du traité d'al liance entre la Suède et les puissances occiden tales, et une déclaration de guerre immédiate du cabinet de Stockholm celui de Saint- Pétersbourg- Les esprits calmes se montrent assez incrédules ces rumeurs et doutent très- fort que les choses marchent aussi vite. extraits des annales de (Suite. Voir noire n° du 10 c'.) Le 20 novembre 1656, Ypres reçut soo septième évêque, Corneille Jansenius. Jaoseoius naquit en i585,b Acquoi en Hol lande, de Jean Onhon et de Catherine Gysberts. Corneille fut nommé »Jans zoon (fils de Jean) du prénom de son père. De Jans zoon, on fit Jansenius. Janseuius fit ses premières éludes h Utrecht. A l'âge de 17 ans, on l'envoya b Louvain faire ses cours de philosophie et de théologie. En 1618, il fut nommé professeur de théologie b l'Univer sité de Louvain. En 1635, le roi d'Espagne le nomma "a l'évêché d'4 près. Le 28 octobre de l'année suivante, Jansenius fut sacré évêque dans l'église de N. D. du Sablon, b Bruxelles, par l'archevêque de Malinesassisté des évêques de La commission des Cortès espagnoles qui s'occupe du projet de loi sur la presse a adopté les résolutions suivantes les fonctions de l'éditeur responsable seront supprimées les peines seront pécuniairesle dépôt sera le double du maximum de la peine qu imposera la. nouvelle loi le jury connaîtra de tous les délits de la prèsSe, moins ceux d'injure et de chlomnie contre les individus. Les lettres de Lisbonne du 2 novembre signalent la tranquillité heureuse dont jouit le Portugal et les efforts que fait le gouverne ment pour arriver fondre entr'eux les élé ments hostiles du pays, afin d'arriver une paclisation générale des pârlis. I' La Gazelle nationale de Berlin annonce, sous la date de Copenhague8 novembreque l'ouverture du procès de haute trahison intenté aux'membres dé F ancien cabinet danois, fixé d'abord au 10 novembre, a subi un nouvel ajournement rèclarnè pâr la maladie de F accusateur public. OllveMDBE RE LA SESSION LÉGISLATIVE »E «SBS-1SSO. SÉANCE ROYALE. CHAMBRES RÉUNIES. ni a aiul'j'i ,Muii2iBlu9idJ» ini'nuJ 110 eairtl A l'ouverture de la séancq^les tribunes réservées et publiques sont littéralement envahies comme les années précédentes; un grand nombre de dames y prennent place. Un trône, surmonté d'un,'.dais rouge et or, est disposé sur l'emplacement du bureau delà Cham bre; b gauche se trouve la loge, également rouge et or, de la famille royale. Dans la tribune diplomatique, on remarque la plupart des représentants des puissances étrangères accrédités en Belgique. A midi uu quart MM. les députés entrent dans l'hémicycle; les conversations sont de plus en plus animées. A midi et demi, les membres prennent place et le bureau provisoire s'insulle; il est présidé par M. de Pélicby Van Huerne, doyen d'âge; MM. de Mérode-Westerloo et Calmeyn remplissent les fonctions de secrétaires. Gand,de Namur et d'Anvers. Ferdinand d'Au triche et S. E. le cardiual-arcbevêque de Tolède assistaient au sacre. Jansenius restaura le palais épiscopal et fit construire un nouveau bâtiment nommé Quartier de Jansenius qui fut dévoré par un incendie en 1682. Jansenius mourut de la peste, le 6 mai 1638. Il paraît qu'a ses derniers moments Jaoseoius ordonna b la Sœur Noire qui le soignait de lui apporter sod manuscrit intitulé Augustin, afin de le jeter au feu. Le livre ne fnt pas trouvé. Jansenius légua ses ouvrages b ses exécuteurs testamentaires et avant d'expirer se soumit au Saiot-Siége. Ses restes mortels furent ensevelis au milieu du chœur deS'-Martiu. Une pierre carrée dont ci-dessous le modèle, indique le lieu de sa sépulture Le bureau procède an tirage au sort des députa- tions de la Chambre et du Sénat chargées d'aller au-devant du Roi et de la famille royale. Tous les Ministres sont b leur bapp. A une heure, les applaudissements de toute la salle retentissent et saluent l'arrivée de S. A. R. la Duchesse de Brabant et de S. A. R. la Princesse Charlotte, accompagnées de lenrs dames d'honneur. LL. AA. RR. prennent place dâqs la loge royale. Au même instant, le Roi fait-sou -entrée dans In salle il est accompagné de LL. AA. RR. le Duc de Brabaot et le Comte de Flandre et suivi de ses aides-de-camp. Les applaudissements éclatent, domioés par les cris de vive le Roi S. M. salue, prend place au trône qui lui est préparé et prouonce le discours suivant: Messieurs, Je reçois des marques réitérées de la confiance a sympathique des gouvernements étrangers. Mon Fils hien-aimé, le Duc de Brabant,daosles divers pays qu'il vient de visiter, a pu reconnaître, par l'accueil qu'il y a reçu, quel rang élevé notre Patrie occupe eDtre les Nations. Comme père et comme Roi, j'ai été heureux de constater l'exis- tence de ces sentiments unanimes. La situation intérieure du pays, en présence des difficultés des temps, est généralement satis- faisante. Cependant, au milieu de tant d'éléments n de prospérité et de sécurité, mon cœur s'ément b la vue des épreuves douloureuses que nous fait subir le haut prix des subsistances. Déjà le Gou- vernement, les administrations locales, les asso- dations particulières, se sont unis dans un même sentiment de solidarité nationale. Vous vous ferez n un devoir de seconder ce mouvement. Vous examinerez avec un bienveillant empressement, les propositions qui vous seront soumises daus le but de favoriser le travail et de faciliter l'alimen- tation des populations si digues de notre soit ici tude. Je compte sur le concours de tous les dévouementsetsurla protection de la Providence. Les circonstances donnent un ioiérêt d'aclua- A lité au projet de loi qui vous sera présenté rela- La devise de Jaoseoius était: In veritate et çharitale.'.'.' 1638. La ville d'Ypres fut entourée de nouvelles fortifications. Le 20 décembre de cette anuée, le feu du ciel consuma la tour de l'église S*-Pierre. 28 juin i63g, pose de la première pierre du Quai. 2 juillet i64o, creusement du canal et construce tion du Sas de Boesingbe dout la contenance est de 72,000 tonneaux d'eau. Le i3 mai i648, le Pripce de Cpnde' la tête de 35,ooo h. viot assiéger la ville. Uu Yprois fut préservé d'uue balle ennemie par lesçapulairequ'il portait. Le 17 de ce mois les Français s'emparèrent de la ville. Le 12 avril i64g, Je Marquis de Fonderato avec ses Espagnols, campa devant la ville. Le 8 mai suivant l'armée espagnole s'établit dans la ville. Cette année, Ypres comptait i855 maisons b 2 étages, 4i3 b un étage et i52 mai sons diverses. t- ti 'l Pour être continué.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1855 | | pagina 1