N» 3,984.
Mercredi, 5 Décembre, 1855.
39rae
annee.
jrfftttr»d f JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT,
IoscHMm<d*tf •àntoéiwieB'oéBtimes "O? ,r -n*r 11
CHEMINS DE FER
FAITS REMARQUABLES
ix ydiLia ©"ïsaai»
(Suite. Voir le n» 3,g8î du Propagateur.)
PRIX D'ABONNEMENT. ,n, >,IM|îtb
Ypres, J «poi*,.;. frr 3 ;Âiq 'MB' il
Put la poste. 5o H
On s'abonne Ypfes iLéi D. LAMBIN P^-
MOHTIER^tmr-FNfvO»"*.. n»e
de Lille, 10, près la Grund'-Place.
Lef*rùpa{jàieiir para'ït le'lfllïRCïfEDl 1
et le SAMEDI.,: *17 tkvuùs do soif. r- i;:i Sneu.
r>itj ii ûo .Tvsitarwiu
jillu
71) incurvai li
si i.i ibidi-
r.ll
■i.
VÉKIIÉ ET JUSTICE.
d'Ypres Oourtrai, 5—'5o; o, i—io,
5^tr,)dp Popesvnglie ao.ipittules plus tôt.
Ile Courtrjj Ypres et P,p,riagtf«,
o, r'o—5o, 3—a5, 8—aJ.
De Gourtrai MntiscronTournai et
{fille, 7—35; jo—5q, 3—»i, 8—20.
,-iDe Çour.trai pour Gand^j, *23o
4. o—Rr.
De Courtrai pour Bruges,14°,123°
235. &_ao 1
1 ■-!.«.,! 11
lu i1) 1 1
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•'TPE.SS, DecemJjfe.
—.si ti8ibu9t>iii«if; v vit. »Hpigi:nrà-e9it
veil^Vi sb etioib as!
Les bruits de paix qui tiraient compté tertiertt
blessé a'ù'ùntt - hier Paris, ont repris depuis
plus de consistance.
M. le général Canrobert est de retour
Paris, depuis dimanche au soir, de sa mission
auprès des cours Scandinaves.
Dans une lettre qu'il se fait adresser de
-js-m-f-oO. Jirtiûni-Li'i,..-
Paris, et ou il est dit, que jamaisdepuis le
commencement de la guerre la paix n a ete
aussi proche ni a'ussiprobable qu aujourd'hui,
le Times ajoute que CAutriche sè. âispose
adresser la cour de Russie un ultimatumla
sommant d'accepter Iq paix des conditions
que les puissances occidentales non- seulement
S j «mafia 9» itireud
peuvent admettre aujourd huimais quelles
pourraient même déclarer satisfaisantes
*\j s 1 lî '1 34H1I! lt< C ft Dt) ÎÎV—''(V*
après une nouvelle campagne couronnée du
J 1înqonr» Idsfxia
plus heureux succès
IQIâilCfOq DflOD ll-JlfiniBa 092dfidm ,lfi<1|aJ(JS89MI
Une partie de l escadre de la mer^Noir^ est
arrivée hier Toulon avec le corps, de l'amiral
V V,-'
Bruat, dont les funérailles auront lieu a Paris,
fc'u» (lOIé'lKîSlb i l dllflfH3i C 8'ilfi! I19fiîn<jî>jl
La Presse publie des lettres de Constantin
nople du 11apportées par le Çarmel,. Rien de
nouveau de la CriméeLa. commission de
contrôle qui doit présider Vemploi des fonds
*r C emprunt turc a.commencé ses opérations
lie qui est chargée de l'enquête sur l'affaire
's Tunisiens n'a pas encore terminé jff
jjWflf'tn é't3',M ;tl 291 n»3 î9lqmoa |sb IfloD
Le discours du Roi de Prusse a été fâvère*
ent jugé en France et en AngleterreLes
flexions dont la Correspondance prussiepne,
li est semi-officielle, accompagne celle mani-
italion ne sont pas de nature diminuer
mpression 'fâcheuse qui a produite. La
irrespondapce proclame que la politique
ussienne refuse de se courber devant les
propositions des États les plus puissants,
devant la volonté des nations les plus victo
rieuses. Il y incontestablement, dans ces
J M ,5vmB ml^rîinOuvJ
rnières parolesdit la Presse., une sorte de
\ifi jeté aux puissances occidentales.
~TI7Î
EXTRAITS DES ANNALES DE
t|JU
nnb
1 iJ I -1
16 mal 1694. Martin Ratabongentilhomme
nçais et chapelain du roi de France, succéda
;rinckx corqrae 13" évêque d*Ypres. Il passait,
aque année, trois mois la cour de France. Il
lit généreux envers les indigents. Ratabon
ilta son diocèse en 1711e! fut remplacé par un
ntilhomrae de la maison des Momoreacy. Il
ourut a Paris où i| fut enterré le g juiu 1728.
17 juillet 1698. Incendie du. couvent et de
glise des Carmes déchaussés.
25 octobre 1700. lEutrée de 4i esclaves.
1709. Cette année, il gèfa pierre fendre durant
jours. Le blé, les grains, tout était gelé. L'an-
e précédente, le blé valait de 19 21 livres la
Une dépêche de Madrid, du 2, nous apprend
que les démocrates ont attaqué le général
O'Donnell, dans la séance des Cortes de la
yeillê., - -.et que la majorité de l'assemblée a
reppussé cep, attaques par un vote solennel de
.1,0,7, voix centre La même dépêche nous
apprend que Ipffiseussion^ur le vole de cen
sure, proposé pqr les démocrates, a du avpir
lieu- aujaurd'hui même. Il est pr.çbqble qu'une
majorité imposante repoussera cette motion.
rii îh;i:o il JiJBlM» Ul OJlii'J
Au début de la'sesfsioo,, des journaux ont blâmé
Je discours du frôue de faire une allusion trpp
directe la situation extérieure. D'autres le «riti-
quaient en sens cp^lrairej ils auraien) voulu une
manifestation politique comme celle qu'a fait un
jour fqrt jmprudemment M. Orts. Ces reproches
élaieat iin peu çontradictoires. Le 'discours du
Trêoe et le; projet d'Adresse avaient conserve une
sage roesuiie.ifca petijralité beljge e^t un droit et un
faitj. pile est basée sur les traités, Elle est )a con-r
dition essentielle de notre in dépenda uce. n al io uafe.
La section centrale charge'e de l'examen du
bndget. de la guerre a <?ru devoir toucbqr cette
question délicate. M. le Ministre des,affaires éil-an-
gères a saisi le.j'F.an œonien t.qù la discussion allait
s'ouvrir sur.içq budget, l'occasion de. .faire une
déclaration explicite, qui \produirp un,bon effet
dans le pays- .Nous en empruntonsJes termes au
JHoniteur:
j Le rapport, de la section centrale, messieurs,
débute par quelques, considérai ions sur Un su-
tralité belge. Je saisis.avec plaisir l'occasion iqui
y «n'est offerte sans que, du reste, je Paie provo-
quée» pont" dire la Chambre que, pas un mot
n'a été écrit, pas une parole n'a été prononcée,
pas one insinuation n'a été faite dp,près ni de loin
auprqs du gouvernement pour essayer d'engager
la Belgique h sortir de la neutralité que le droit
international européen lui a imposée, comme
coudiliop ée s°n indépendance.
aôd b
il:» Il in.
j»-rvvHnu ME m M* •rfuv» «f«'v fi-v
ba Chambre es ^présentants* adppté mardi,?
1° le budget de la guerre pour i856, par 47 voix
contre 3 et 7 abstentions; 20 Je budget des voies et
moyens pour le même exercice, a l'unanimité des
membres présents.
rasiere. En février 1709, la meine mesure de
Js «vi^auASAOl) l,.nb YicTiliil 00 aiy.a ,cni jit
grains coûtait 02 livres; en mars, 5o; en avril, de
5o 60; en mai, dé b 72 livres. L'huile de
navette se vendait dix livrés de gros le tonneao.
Au mois de juin, on rassembla b l'Hôlel-de-Ville
tout le froment qu'on pût tfouver chez les culti
vateurs, soit 2,411 rasières.
a!tiBili3'/n'jiu r.l e ansig tfjiiiqsq.iioilninou3il alooJ
Le 20septembre 1710, environ 600 prisonniers
3e guerre hollandais arrivèrent en cette ville sous
boone escorle. On leur fit faire balle dans l'inté
rieur. des Halles où ils furent dépouillés de tous
leurs vêtements. Les habitants d'Ypres, e'mus de
compassion .pour ces infortunés, leqr .pcocurèrent
tout ce dont ils avaient besoin. j
Le 6 mai 1711, ou célébra en l'église S'-Martin
un service funèbre pour le repos de l'âme du
Dauphio de France, décédé b Paris, le i4 avril de
cette année.j
4 octobre 1712. Les Hollandais au nombre de
160 environ, sons la conduite de Simon Lavue,
s'emparèrent par surprise du fort de Knocke. Un
Les 1", 4° èt 5° sections se sont occupées lundi
matin du projet de loi relatif b l'établissement d'un
service de navigation b vapeur entre la Belgique et
1é Levant. Elles ont nommé rapporteurs b la sec
tion centrale MM. David, Osy et Sinave.
(Dl?ï3îi331HLI2a
Par arrêté royal du 28 novembre, le sieur F.
Messiaen, juge d'instruction b Ypres, est nommé
membre de la commission administrative de la
maison d'arrêt de cette ville, en remplacement dn
sieur E. De Gheus, décédé.
(R3ïlRCDna$33
Une condamnation b mort a été prononcée par
le tribunal de Potsdam contre la veuve du chi
rurgien Matyger de Kezin, déclarée coupables
1* De complicité dans l'empoisonnement de son
mari; g-
2° De complicité3ans l'empoisonnement d'une
dame;
3° D'avoir, assassiné le fils du barbier ,Kage a
l'aide d'uo instrument tranchant et d'une hache;
4° D'avoir excité a l'assassinat dudil Kage;
5° D'avoir excité b.l'assassinat de son propre
fil si r'J B ?U n9'
L'arrêt porte qu'elle sera décapitée par la main
du bourreau.
tsiovuoo nb tint oc ntasir. b tuiUMBii .tus^ 1
a 'iiàiaa3®'àa
On lit dans la Pairie de Bruges Il parait
que nous verrons se renouveler cet:hiver les scènes
des mendiants cassant les vitres pour se faire em
prisonner: le 1", deux gamins sortant b peine de
prison, se sont rendus devant le magasin de,M. De
Brouwer, pâiissier, rufr Flamandq, y ont passée deux
grapds carreaux de vitieet volé-un pain d'épice. Ils
ont déclaré avoir, commis ee méfait popr être mis
eo prison. La police a satisfait leur vœu.
JUn accident qui a eu des suites funestes est
arrivé, le 22 du mois d1, Gheluvelt. François
Leporc, âgé de 5o ans, et son fils,'Scieurs de long,
demeurant b Zonnebeke, étaient occupés a scier un
nommé Champaigne, déguisé en mendiant, tua la
seniinéllp placée sur le pont du fort et permit
ainsi b l'ennemi des'en rendre niaîire.
Le 11 mai 1 713. Charles de Laval de Momo-
rency fit son entrée b Y'pres comme i4" évêqne de
cette ville. Il mourut le 16 août suivant. Le 4
juillet suivant le prioce de Holstein prit possession
du gouvernement de là ville.
1714. Achèvement du nouveau marché aux
poissons (*J. En .cette année, les Calvinistes hol
landais firent construire un temple sur le Zaelhuf.
Le bâtiment fut b peine àéhevé qu'il s'écroula. On
le reconstruisit, il s'éctaûla de nouveau. Rebâti
pour la troisième-fois, il subi! encore le même sort.
1715. Y'pres reçut son i5' é»êque Jean Bap
tiste de Sinet.
16 mars 1 716. Mfîir.e'Popnlier jeta pour la
ff^foiere fois les chats, .du haut de la tour de
^église de S'-Martin. Pour être continué.)
L.7uuoitn marché aux poissons était .situé sur rem
placement du marché au Beurre actuel.