2 ri9*r chêne, lorsqu'un des tréteaux se brisa et l'arbre tomba sar la tête du père, qui o'a survécu que peu d'heures b ses blessures. Vendredi, MM. Van Cutsem, procureur du Roi et Joos, juge d'instruction, h Courtrai, assistés d'un commis greffier et des médecins-légistes, se sont rendus h Deerlykhameau Brcindmolen, pour y rechercher les auteurs d'une tentative de meurtre suivie de vol, commise le 29 novembre, sur l'épouse de Joseph Soete. r Voici ce que nous avons appris sur ce crime Jeudi, entre 4 et 5 heures du soir, et au moment que le sieur Soete avait quitté sa demeure pour se rendre h la boulangerie, deux individus en blouse se présentèrent dans sa maison, et l'un d'eux, saisissant immédiatement l'épouse par la gorge., lui asséna de l'autre main différents conps de poing si violents sur la face qu'elle eut toute la figure ensanglaotée et tomba évanouie sur le carreau. Durant ces actes de violence, l'autre malfaiteur fouilla le cofTre et enleva une pièce de 5 francs, une autre de 3 francs et quelques pièces de dix centimes. Alors les deux brigands remplirent chacun un sac de pommes de terre et partirent, laissant la femme gisante dans une mare de sang. Peu d'instants après arriva le mari, qui prévint les voisins, mais déjb les malfaiteurs avaient pris le large. Lorsque la policé est survenue, la femme était au lit, et samedi encore elle avait peine articuler un mot, tellement sa gorgé se trouvait enflée par suite de la pression des malfaiteurs. Uri des voisins assure que, passé 5o ans, un assassinat a été commis dans la même maison sans qu'on ait pu en décou vrir les auteurs. La foire aux chevaux et au bétail qui a eu lieu Samedi dernier a Thour'out, avait attiré beau coup de monde; le marché était assez fourni; les chevaux et le bétail ont été vendus des prix élevés. Avant-hier, le nommé Jules Boom, âgé de i3 ans, travaillait h Menin au toit du couvent Sl-George, un chevron de l'échelle se détacha et le malheureux garçon tomba raide mort sur le pavé. Depuis longtemps, l'exportation des sucres raffinés eu Belgique u'a eu une aussi grande exten sion qu'en ce moment; plusieurs navires chargent h Anvers pour l'Angleterre et trois pour Con- stantinople. La police locale de Matines a arrêté, samedi dernier, au Marché-aux-Grains, un marchand de grains des environs de Malines, et un boulanger de cette ville, prévenus d'avoir, par des moyens frauduleuxteuté d'opérer une hausse sur le prix du froment. On écrit de Renaix Jeudi dernier, aucun journal ni aucune lettre provenant de Gand et des deux Flandres n'a été remis son adresse en notre ville. Le paquet contenant ces dépêches, a été perdu ou volé en route dans le trajet de Deynze h Renaix. La justice est saisie de l'affaire. Pendant le mois de novembre dernier, il y a eu h Bruxelles 426 naissances, dont 217 garçons et 209 filles, les décès se sont élevés ^77, dont 2o5 du sexe masculin 172 du sexe féminin. Le nombre des mariages a été de 26. Trois divorces ont été prononcés. Nous avons appris avec plaisir qu'avant-hier il y a eu une baisse marquante sur le froment et le seigle h Courtrai. Cette diminution, 'a l'hectolitre, est de fr. 2-27 pour le froment blanc, de fr. 2-55 pour le froment roux et de fr. i-o4 pour Je seigle. Nous apprenons que cette semaine plusieurs bâtiments chargés de grains sont attendus b Gand. Le prix des céréales a subi déjà une baisse sensible en Angleterre. Un croit que l'inauguration du chemin de fer de Thielt a Deynze aura lieu dans le mois de janvier prochain. A Rolleghera, le cultivateur Busschaert a abattu uue vache atteinte de la pleuropneumonie. La perte s'élève b 25o fr, On écrit de Mous que le nombre des ouvriers. qui vont travailler daus les houillières du Borioage augmente tous les jours. Le général Canrobert revenant de Lopen- hague a traversé avant-hier après-midi la station de Namur se rendant b Paris. ii&aas&im ras» Chambre des Représentants. - Séance du 28'. La question des dépôts de meodicitéj dba^ ne, de nouveau, lieu b d'excellentes obserVà- tions de M. Thienpont. MM. Rodénbach, Vbn- der Donckt', Wasseige, Coomàns et Dtirmortiér, propos du crédit b allouer pour lé Moniteur', critiquent la rédaction de cette feuille, dans sa partie non-officielle, et le défaut d'ordre dans la confection de lotit le journal. M. Lebeau trouve éu contraire que tout est bien dans le moins endormant des Moniteurs possibles. Mais vdici M. Verhaegen j M. Verbaegeo qui interpelle Hier le ministère était accusé de camaraderie il s'agit aujourd'hui de Vinfluence occulte du clergé; il sera saDs doute question demain du moyeh-âge fct de la main-morte. Poor cëttefois c'est ùnè affaire de cimetière, dans laquelle M. le Ministre de la justice a passé, sous les fourches caudines d'un curéHorresèo referens. Que le libéra lisme de M. Verbaegeo est loin de l'ihtolérahce cléricale; b propos de l'interprétation de la lot sur le domicile de secours, l'orateur s'otièupe frës^ techniquement d'une tolérance que bous n'osons pas définir. Il veut mettre aux frais des Commune!! natales, les frais de maladie dans les hôpitaux deà grandes villes dés intéressantes compagnes dé l'héroïoe des Mystères de Paris. La gouàleuse eu effet doit être chère au coeur de l'admftrafenr d'Adrienne de Catrdoville. 'pfs'<;> ib<ï .-..i Un homme honnête est sorti de sa maison, en disant b sa femme,b ses filles,)qû'H se failtiudeVbîr de bon citoyen de prendre' part, comme màridàTilrë d'une population belge et chrétienne aux délibé rations patriotiques des élus do pays; il avait compté sans son collègue de Bruxelles: M.Tavocat Verbaegeo se fait contre les communes natales, partie civile des grandes villes où de misérables créatures vont occoper, par lenr faute, un lit d'hôpital qui devrait être réservé b la pauvreté honorable. Le rouge en monté au front des audi teurs; mais l'adorateur d'Adrienne de Cardoville n'en persiste pas moins b étaler le déshabillé des intéressâmes compagnes de la goualeuse. De tolérance, style du bureau des mceUrs, b la police, M. Verbaegeo passe b Yinlolérance clé ricale, style du bureau de l'Observateur et tutti quanti; un mqrt qui regimbait, comme le diable daDS uu bénitier, de se voir inhumé en terre- Sainte, après avoir déblatéré durant tout le cours de sa vie contre les pratiques superstitieuses est remis b sa place, en terre parfaitement vierge de toute bénédiction papiste, grâce b la bienveillante attention du curé et b la soumission a la loi de M. le Ministre de la justice. Que la terre lui soit légère! comme disent d'ordinaire les francs maçons, des frères et amis morts sans confession. Mais, pointl Voici M. Verhaegeu, notez le bieo, le représentant du grand architecte de l'Univers, en personne, qui, la truelle eu main, veut sceller en en terre catholique la pourriture athée ou pan- théistique, ce qui est la même chose, de l'ouvrier endormi. Il y a scandale dans Landerneau; Gros-Jean devenu tout a coup maître en droit canon, en remontre b son cnré, Séance du 29. M. de Mérode se charge de venger la dignité parlementaire ontragée par les détails d'infirmerie sans nom, dont M. Verbaegeo n'a pas rougi d'entretenir la Chambre. Il inflige au Petrooe de la Chambre la correction méritée. Il y a loin, a dit M. F. de Mérode du véritable con trôle des actes ministériel» b ces imputa lions odieuses qu'on apporte sans cesse b la tribune et dans lesquelles s'aviliraient nos institutions. Pour que la leçon soit complète, revenant sur l'affaire de cimetière, où a propos d'un homme mort après refus obstiné des sacrements, le cnré était mis en cause par l'avocat do clnhisme, M. le Ministre a très-énergiquemeut déclaré qu'il maintiendrait in tact le respect des lois, même quand elles consacrent les droits de l'église catholique, c'est-b-dire, de l'immense majorité nationale. Ces fermes paroles ont été suivies d'observations dans lesquelles M. Malou a fait justice des prétentions canoniques da Grand-Orient. Encore one foi», le sort du prési dent déchu atteodrit notre âme compatissante: passer des verges du ministre de la justice b la fière ironie de M. Malou, c'est trop pour l'ex-grand homme. Blonde], Blonde] lui-même, l'Observa teur, fait long feu dans la défense de son patron 0 Richard, mon roi, L'univers t'abandonne Sur la terre il n'est doDC que moi Qui m'intéresse b ta personne*# Séance du 3o. Le député de Bruxelles s'éiaut abstenu de nouvelles interprétations. Je crains la pléthore l'examen des articles du budget de la justice a continué avee rapidité et le budget a été adopté b l'unanimité des membres présents. M. Verhaegen parlait-il donc pour le roi de Prusse? Séance du '3 décembre. La Chambre des Représentants a terminé la discussion des articles du budget de la guerre pour i856. Le vofe sur Fârïiclfe' unique du projet de loi qui fixe le chiffre global de ce budget n'a pu avoir lien cause de l'insuffisance du nombre des membres présents. Le vote aura lieu de nouveau lundi. La Chattibre a adopté nne proposition de M. Thiéfry tendante b demander un rappSrl b 1» Cour des comptes sur les moyens de m'éttrë en harmonie aivèc la loi sur la comptabilité de l'État lés^retèties et dépenses permises par le règlement du i'jatfvier 1819 sur l'administration de l'armée. ivV .Amiia lia» France, Paris a décembre. Les dépêches arrivées ces jours de Nervi (Gênes), continuent b présenter l'état de la reine Marie-Amélie comme s'àméliorant de plus en plus. M. le docteur Chomel était arrivé. Les princes, venus d'Angle terre, n'avaient pas encore quitté la reine. M. le général Dbmas, parti de Paris mercredi dernier sur la nouvelle de la rechute grave signalée le joor préeédent avait trouvé b Marseille une dépêche qui l'avait décidé b revenir. Tont fait donc espérer un rétablissement prochain de la santé de la reine. Journal des Débats.) Les bruits de paix persistent, et quels que puissent être leurs résultats, la déception peut- être qui les suivra, il faut bien que nous consta tions cette persistance. Depuis quelques jours, des expériences ont lieu b la gare du chemin de fer de l'Ouest, et sur la ligne du chemin de fer de Versailles (rive droite) pour l'application du système télégraphique de M. le chevalier Bonelli, directeur général des télégra phes électriques des États sardes. Ce genre de télégraphe n'emploie en aucune façon les fils télégraphiques de la voie. Il consiste en une bande de fer plat de quelques millimètres d'épaisseur, soutenue sur des isolateurs en terre cuite, b quelques centimètres au dessus du sol.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1855 | | pagina 2