JOURNAL D'YFRIS ET DE L'ARRONDISSEMENT, an iMiiDL! 7F PIS S19 Décembre. FAITS REMARQUABLES Éj Lotte de iom ot pesnit~ a tors (juc île 6 au lieu de 8 9 quelle avait pesé ji squ'alors. No 3,088. Mercredi, 10 Béeembre, 1855. 39me année. PUIX D'ABON\EMEiVT. Apres, 3 moisfr. 3 Par la poste3 5o On s'ahnniie Yprès dhej; D. LAMBIN MORTIER., Éditeur Propriétaire, rue de Lille, 10, près Ta Graud'-Place. Le Propagateur parait le MERCREDI et le SAMEDI, 7 heures du soir. Les lettres et euvois doivent être affranchis. ■Insertions des annonces 17 centimes la lign,e; on traite forfait. CHEMINS DE FER LE PROPAGATEUR VÉRITÉ ÉT JUSTICE. 4'Xpres k,CénrtrM, i5*-5o, 1or,1 520, de Poperinghe 20 minutes plus tût. De Courtraï Yprea et Doperinghe, 6, >0—5o, 3—25, 8—25. De Courtrai A MouscronTournai et Lille, 7—33, 10—5o, 8—20. De Courtrai pour Gaud, 7, 123o> 4, G—15. De Courtrai pour Bruges, 7--40i3° a—35, 620.1 !P(Da»a^a(&lD!2a La politique comme C histoire nenvisage pas seulement la surface des événementsmais cherche pénétrer dans le bon séns intimes en s*occupant surtout des idées et des sentiments qui les amènent et les déterminent. La Russie, le colosse du Nord, se résume dans la personne dé son chef, pontife botté, gouvernant tes con sciences, la cravache là main, autocrate sacré dont la volonté, selon le catéchisme national, doit être regardée comme C expression des décrets divins. Quelle formidable puissance quelle vigueur dans te commandement quelle unani mité compacte dans Vobéissance! Voilà la surface des choses les événements contempo rains viennent démontrer que le colosse des pieds et argile tout ce matériel de puissance manque, pour réussir dans C action, le levier du sentiment de la valeur personnelle dans les individus. Ni le talent ne manque aux géné raux, ni lé courage aux soldatsmais la sûreté dans la détermination fait défaut aux aides-de - camp de l'Empereur, Célan spontané est inconnu et paraîtrait presque une récolle aux serfs du César orthodoxe. La France longtemps travaillée par de fiévreuses agita tions, trouve, du calme dans une soumission inaccoutumée les rhéteurs ne discourent plus; le véritable esprit national, l'esprit la fois religieux et militaire se réveille. Une nouvelle guerre sainte appelle en Orient de nouveaux Croisés chaque soldat, libre enfant de Véglise, se sent le défenseur légitime et honoré de la patrieil a dans sa giberne, de quoi l'aire maréchal de France, il a dans son dévouement, patriotique et religieux, de quoi lui mériter la palme du martyre itentre vainqueur Sébas- topol, té jour de la fêle de la Vierge, Immaculée L'Angleterre protestant et aristocratique voit ses nobles généraux hésiter sur le champ de bataille et les coups de canne des sous- officiers doivent pousser au combat les soldats que l'ivresse a enrôlés dans les tavernes de Londres. L'Europe tout entière a la con science que l'esprit du siècle souffle la paix EXTRAITS DES ANNALES DE (Suite. Voir le n« 3,986 du Propagateur.) Le 17 août 1731le doc de Lorraine arriva incognito en celle ville, par la porte d'Anvers, sous le noiu de comte de Berlaimont; Le Magistrat lui offrit le vin d'honneur, la ville un baril de Bourgogne doré, la châtellenie trois paniers de vin de Champagne. Il logea chez le prince de Holsleiu, le lendemain de sod arrivée, le gouver neur de la ville l'invita un splendjde banquet où assisièreot aussi S. G. l'évêque et les dépotés do chapitre. Pendaut son séjour h Apres, le prince escorté de 3o cavaliers, fit une petite excursion a EUerdinghe. Le 21 de ce mois, il partit pour Fumes. Dans le mois de juillet de l'année suivante, S. G. Mgr. Delraux fit son Empereur, que l'on signale comme affectant l'absolutisme, demandedans une occasion solennelle tous les délégués de l'industrie au congrès de la paix de déterminer, par la pres sion de l'opinion publique, la cessation de la guerreLes nouvelles que nous publions plus bas, donneraient, aux espérances de concilia tion, le concours de l'Autriche, celte puissance que la Providence a faite, depuis des siècles, la prudente modératrice des affaires de l'Eu rope. La Belgique, dans une nouvelle fêle nationale, honore ceux de ses compatriotes qui ont soutenu dignement l'exposition univer selle, la réputation séculaire d'un pays que les moines ont fait la terre de l'agriculture, dé l'industrie et des arts. Rome, la mère des églises et la capitale du monde chrétien, rassi se sur ses bases par les merveilleuses réactions de la justice et du bon sens, peut rappeler, dans son sénat sacré, pour former un concile per manent de la catholicité, des cardinaux de toutes les nations. L'expectative d'une plus grande liberté laissée parla loi la charité privée préoccupe singulière ment les écrivains qui se disent, par excellence, partisans de la liberté, et qui, pourtant, exalteut sans cesse l'intervention du gouvernement daos les questions religieuses, daos l'enseignement, daus la régulation même de l'agriculture, du commerce et de l'industrie. Pour eux l'idéal d'une législation sur les institutions de bienfaisance et sur les œuvres de charité serait le retour pur et simple aux tradi tions françaises de la Conveuâûn et_du Directoire. L'Empire n'est pas assez ceutralisateur, h leur avis: l'Etat seul doit administrer et gouverner tout établissement destiné h l'assistance et aux secours réclamés par la misère. Cette concentration de la cbarité dans les mains du pouvoir est nécessaire, disent-ils, pour maintenir la force de l'autorité civile, parce que tout ce qui est du ressort de la cbarité, intéresse le repos public. Il nous semble que la presse, la religion et l'enseigoement ont autant d'action, en bien ou en mal, que l'aumôue et pourtant la Belgique a fait la lévolution qui a opéré notre indépendance nationale, pour laite prévaloir le principe de la liberté de la presse, de la liberté des cultes, et de la liberté de l'enseignement. entrée solennelle en celte ville comme 16° évêque d'Ypres. 1 A la Tuindag de l'année 1735, la ville solen- nisa pompeusement le jubilé de 35o ans deN.-D. de Tuin. Une magnifique processiou organisée par les soius du clergé d'accord avec les autorités communales, parcourut les rues de la ville. 1734. Fondation de l'église des Capucines. 1738. Les Hollandais firent réparer les murailles de la ville situées hors la porte Royale et y appo sèrent les armes des Pays-Bas. Procès-verbal de cet acte fut adressé h la Cour de Bruxelles, qui ordonna de faire enlever sur-le-champ, ces armes et de les remplacer par les mots Bastion du Roi, Bastion du Dauphin. Au mois de juillet, les mem bres de la trésorerie, firent couvrir la petite rivière l'Yperlée depuis le corps de garde de la porte de Lille jusqu'à la porté de Boesinghe. Le 18 octobre 1739, Mgr. l'évêque Delvauxfit la consécration de l'église paroissiale de Notre - Nous pou vons juger de la légitimité de ces liberté#, comme.nous l'entendons; nous pourrions jpême prétendre que 1'opportuoiié n'est pasla même chose que la légitimité. C'est notre droit nous. Mais, sans nier soo principe, le libéiajisme ne peut vou loir mettre de bornes ces acquisitions de 89, comme on se plait le dire. Or, s'il fait de ces libertés qui ont une bien autre portée politiqug et sociale que la liberté de fonder des hôpitaux; s'il en fait l'arche sainte laquelle le pouvoir ne,doit point porter la main, pourquoi s'obstiner si fort refuser aux personnes charitables le droit de fonder et de faire administrer leur gré des établissements de bienfaisance? Les naïfs du parti nous l'ont dit,: H 'jtejlé liberté augmenterait l'influence du clergé. Un es moins intelligents de leurs portevoix a même proclamé dans sa phraséologie ronflante habituelle que l'acceptation du projet de loi proposé sur la liberté de la charité établirait,par la compression, la dominatiou cléricale, et renverserait le pouvoir laïc. Enorme effet du droit que je pourrais avoir d'instituer, perpétuité, le curé de ma paroisse, comme surveillant la distribution des soupes éco nomiques dont je paie les ingrédients. La liberté de bien faire ébranlerait le pouvoir laïc. Étrange aveu de l'impuissance du pouvoir laïc faire le bieo des populations, ou blessante calomnie contre la droiture de ses intentions. Pour nous qui croyons que tout pouvoir légitime est institué pour le bien de la société, et qui, en notre qualité de catholi ques, vénérons dans le pouvoir laïc une émanatiop de la puissance de Dieu, nous ne relevons pas la maladresse de cet aveu; mais, comme citoyens, nous repoussons la calomnie contre le pouvoir. Dans sa sphère, il poursuit le même but que la charité catholique la plus grande somme de bon heur possible pour la société. La liberté de la charité privée est un appui de l'autorité publique, daus tous les cas où l'autorité civile n'a d'autre but que le plus graud bien du plus grand nombre, ce qui est aussi le but de la charité privée. Les prérogatives de l'Etat ne sont donc point, raisonnablement, en cause dans tout ce bruit qu'on fait pour donner le change l'opinion. Il s'agit ici de l'effroi qu'inspire la liberté de faire le bien certaines prétentions intéressées se réserver la liberté de faire toute autre chose. On redoute, et l'aveu échappe quelques enfants-terribles du —a ■■■w wcnpeawBR 11 iwiiiif i bu i—miii'i 'WiiaBBAJMumaaML&jiiwjuMaagsKii Daiue-Teh-Brieleu, située un demi-mille de la ville. Avant la fondatiou de cette église, on se servait de la chapelle S'-Nicolas près de la porte de Boesinghe. Cette chapelle fut démolie daos la suite. Le i3 mai 1740, les denrées alimentaires se vendaient un prix exorbitant. Le a5 avril de cette année? on se procurait, a grand'peine, un sac de seigle pour i4 florins, te froment se ven dait 24 florins, le froment blanc, coûtait 27 florins; les fèvès, 10 florins, 15 solsle sac. Pour 3iO bottes de foin on donnait 93 florins. A la demande du Magistrat de la ville, la Hollande expédia une grande quantité de froment de Dant- zick qui fut emmagasina, aux Halles et qu'on seodit dans I» suite, tant aux habitants de la ville, qu'à ceux de\la châtellenie, h raison de 5o livres parisis, le sac- {Pour être continué,) Iivr<

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