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VENTES D'ARBRES.
Etude du Notaire tasb.e.t
a Neuve-Eglise.
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Italie. Le nombre des cardinaux résidant h
Rome est aujourd'hui de vingt neuf. Or, sur ces
vingt-neuf, dix-huit appartiennent h la ville de
Rome ou aux Etats-Romains, quatre au Piémont,
trois h Naples, deux au royaume Lombard-
Vénitien, un h la Toscane et un la Corse. Cet
état de choses était nécessité par les révolutions
qni ont bouleversé l'Europe, et ce serait bien h
tort que des esprits étroits et chagrins le repro
cheraient h l'Église; mais il est tout simple et tout
naturel qu'il soit modifié dans une juste mesure
quand les causes qui le rendaient nécessaires
commencent h disparaître. Le plan dont Pie IX
inaugure la réalisation par la promotion de Mgr.
Villeconrt, évêque de La Rochelle, comme car
dinal résidant, a rencontré partout la plus siocère
approbation et la plus vive sympathie. Le Saint-
Père reçoit de tous les côtés des félicitations. Les
cardinaux ne' sont pas les moins empressés a
applaudir h une mesure que les plus capables et
les plus dévoués conseillaient depuis longtemps.
Les gouvernements se montrent très-satisfaits. S.
M. l'Empereur Napoléon III a voulu faire les
frais de l'installation du nouveau cardinal fran
çais une somme de 3o,ooo francs a été géné
reusement offerte a cette fin. La mesure de Pie
IX est un retour h ce qui se pratiquait autrefois.
Presque toujours les nations catholiques ont eu h
Rome des cardinaux. Ce retour aux anciennes
traditions ne pouvait, d'aillenrs, venir dans un
temps plus favorable. Presque partout les relations
des Eglises particulières avec le Saint-Siège
tendent h se multiplier et h devenir plus intimes.
Le concordat récemment conclu avec l'Autriche
en offre un témoignage éclatant. Pour ce qui est
de la France, jamais les recours h Rome n'avaient
été plus fréquents.
Il y a quelques mois, un soldat de l'armée
d'Orient, écrivant h l'un des soldats de l'armée
française en garnison h Rome, lui faisait le tableau
le plus triste des privations et des dangers auxquels
ils étaient exposés, il terminait sa lettre en lui
recommandant de la porter, sans délai, au Pape et
de le prier de dire lui-même une messe, pour la
conserv-ation de l'armée française. Fidèle h la re
commandation de son amile correspondant de
Rome se rend au Vatican et prie le garde qui se
présente h lui de le conduire auprès du Souverain-
Pontife. Mais, lui répond le garde, avez-
voas obtenu préalablement une audience?
Tout cela, reprend le soldat, est bon pour les
grands seigneurs; mais avec un simple troupier il
n'y a pas tant de cérémonie faire. Il fallut le
conduire chez le prélat introducteur. Désespérant
d'avoir raisoo de l'opiniâtreté de l'impatient visi
teur, le prélat va l'annoncer b Sa Sainteté. Comme
on le pense bien, la curiosité de Pie IX fut vive
ment excitée par la qualité et le sans gêne du
personnage en question. Tant est que le soldat fut
immédiatement introduit, et l'étiquette du Vatican
mise de côté. Arrivé en faqe de Sa Sainteté, notre
homme s'arrête droit comme un pieu; puis, après
lui avoir fait le salut militaire en portant la main
au front: Mon Pape, dit-il, voiçi une lettre
d'un camarade de la Crimée qui vous concerne;
veuillez en prendre lecture, et me dire ce qu'il
faudra lui répondre. En même temps il tendait
au Souverain-Pontife, d'une main, la lettre de
son ami, et de l'autre, quelques pièces de monnaie.
Le Pape prend la lettre, et après l'avoir lue il la
restitue au soldat en lui disant Mon ami, je
dirai ma messe avec plaisir pour cette grande
armée française. Toutefois, j'y mets une condition,
c'est que vous viendrez y assister, et que vous
vous disposerez h y recevoir la sainte communion.
Quant la rétribution que vous offrez, gardez-la
pour boire b la santé de vos braves frères d'armes.
Cela suffit, mon Pape, répond notre visiteur,
je vais de ce pas me préparer faire une petite
revue avec l'aumônier du régimentet après-
demain, h l'heure dite, je serai au poste. L'a-
dessus, il porte de nouveau la main au front, fait
un demi-tour h droite et se retire. Et, le lendemain,
ce soldat, aussi bon chrétien qu'ami dévoué, assis
tait a la messe dn Souverain-Pontife et avait le
bonheur de commonier de sa main.
Allemagne.
On lit dans la Gazette autrichienne, du
l3: Aujourd'hui vers midi, l'Impératrice partait
pour Sehoenbrunn dans une voiture h quatre che
vaux, lorsque, sur le Mariahilf, ces derniers se
cabrèrent.
Le cocher, pour les calmer, les fit entrer dans
une rue latérale; mais, h peine était-il revenus dans
la grande rne que les deux chevaux du devant se
détachait et.jtjqç^e cocher était lancé de son siégeo
et grièvement blessé.
Les deux autres cheyaux, sans conducteur, se
mirent b conrir sans s'arrêter jusqu'à ce qu'un
paysan qui conduisait une charrette la plaça, avec
nne grande présence d'esprit, en travers de la rue,
ce qui força les chevaux de la voiture impériale h
s'arrêter.
L'Impératrice qui, pendant tout cet accident,
avait conservé sa préserce d'esprit, monta aussitôt
dans nne voilnre particulière qui passait et retourna
au palais impérial, pour repartir immédiatement
pour Sehoenbrunn dans nn antre équipage.
Affaires cC Orient.
La chute de Kars qui, n'ayant été annoncée
que sur la foi d'un seul journal anglais, commen
çait h être révoquée en doute, se trouve pleine
ment confirmée. Une dépêche rnsse annonce que
la place, vaincue par la famine, s'est rendue le 28
novembre. Elle ne dit pas les conditions de la
capitulation et se borne b mentionner que toute la
garnison est prisonnière de guerre.
L'escadre de l'amiral Penaud est revenue tout
entière b Cherbourg.
La Presse Orient prétend que le Czar
aurait dit, b l'aspect des ruines de Sébastopol
Aujourd'hui la paix est impossible
Le Journal de Dresde, qui est un des jour
naux les mieux informés de l'Allemagne, contient,
d'après une lettre de Vienne, les renseignements
saivants sur la mission du général Canrobert auprès
des cours Scandinaves
On assure dans les cercles bien informés que
le général Canrobert n'avait pas pour mission de
demander aux gouvernements suédois et danois
une coopération active b la guerre. La France ne
demandait provisoirement qu'un appui moral en
faveur de la cause des alliés, et l'on prétend en
effet que la Suède et le Danemarclc se sont placés b
peu près sur la même ligne que l'Autriche; elles
se sont approprié les demandes de la France et de
l'Angleterre dans la forme qu'elles avaient aux
conférences de Vienne et ont promis leur assis
tance de fait pour certaines éventualités, mais la
question de la coopération proprement dite a été
réservée et si l'on fait l'année prochaine une cam
pagne dans la Baltique, les États Scandinaves n'y
participeront pas.
Suivant nne dépêche télégraphique de Ga-
latz du 10, de violentes tempêtes ont lieu dans la
mer Noire depuis quelques jours. Un grand nom
bre d'hommes et de navires ont péri b l'embou
chure de Sulina.
<Bma(Dna<B_iB_a_ aflXBmnË»
Dimanche dernier, b onze heures du matin, a été
chanté dans l'église Saint-Martin, un Te Deum
solennel, b l'occasion de l'anniversaire de la nais
sance du Roi. Les autorités civiles et militaires y
ont assisté. Le corps des Sapeurs-Pompiers et un
détachement du 2° de ligne formaient la haie dans
l'église.
Une revue des troupes de la garnison a eu lieu
ensuite b la Grand'Place.
Parmi les exposants b qui S. M. a remis lundi la
Croix de la Légion d'Honneur, nous sommes
heureux personnellement et fiers pour notre ville,
de citer M. Dubayon Félix, fabricant de dentelles.
Tous nos concitoyens partagent nos sentiments h
cet égard. Nous nous plaisons aussi b citer parmi
ces élus de l'Industrie, M. Vao Ackere fabricant
de toiles b Wevelghem, M. Vercruysse fabricant
de toiles b Courtrai.
MM. les avocats du barreau d'Ypres se sont
réunis fraternellement, lundi dernier, dans un
souper de corps, b la Cbâtellenie.
Un des élèves du collège communal, M. Emile
Vantholl a reçu, dimanche, b la Salle bleue de
l'Hôtel-de-Ville, des mains de M. le bourgmestre
entouré de la Commission, la récompense acquise
par lui comme accesit au concours géuéral.
L'afflueoce de ses condisciples et de ses amis, le
concours de la musique du corps des Sapeurs-
Pompiers, pour embellir la fête, la vive satisfac
tion de MM. les professeurs, ont dû ajouter encore
b la joie bien légitime du jeune triomphateur.
Il y a quelques jours, le sieur Liévin Beddeleem,
cultivateur b Oostvletereoet occupeur d'une
ferme appartenant b M. De noo, notaire b la dite
résidence, en creusant uo nouveau fossé, a trouvé
b la profondeur d'un pied et demi une Cruche
fermée par un couvercle de plomb, et contenant
une masse considérable de pièces d'or, dont on
évalue la valeur, selon la rumeur publique, b plus
de 20,000 francs. Ces pièces dont nous en avons
eu quelques unes sous les yeux, sont dans un état
de conservation complète, d'une dimension un peu
plus grande les unes que nos pièces de 2 francs,
les autres que celles de nos 1/2 francs, elles repré
sentent une espèce de divinité assise sur un trône,
et sur leur revers une croix tracée dans un contours
parsemé de fleurs de lys et de couronnes.
Sur une autre nous avons remarqué l'Agneau
de Dieu tenant entre les pieds un oriflamme au
bout supérieur duquel se dessine une croix très-
bien formée vers laquelle l'Agneau b la tête
tourné. Une gloire contourne la tête de l'Agneau
qui se trouve également placé daos un rayon
festonné. Des légendes très - distinctives mais
d'un caractère qui nous est étranger sont inscrites
sur ces pièces, dont nous n'avons pu constater le
millésime.
i" SAMEDI 22 DÉCEMBRE i855, b 10
heures du matin, b Wulverghem et Wyt-
schaete, sur les pâturages des Fermes occupées
par Jacques Heughebaert et Albert Joye de 88
beaux Ormes, 8 gros Chênes de im a 2m 75e de
circonférence, 20 Frênes, Saules, Bois blancs et
Peupliers.
On commencera chez le Sr Heughebaert b
Wulverghem.
2° LUNDI 24 du même mois, b midi précis,
b Neuve-Eglise près du Bourg et ensuite b Wul
verghem, près du Zwynebaksur différentes Pâ
tures occupées par la veuve Baert, 60 portions de
beaux Orines, 1 Chêne propre pour essieu de
moulin, i5 Bois blancs et 6 Frênes.
Et 3° JEUDI 27 DÉCEMBRE b 10 heures
du matin, b Neutfe-Église près du Bourg, sur les
Pâtures occupées par les sieurs Alexandre De-
queler et Bernard Trioen, de 90 portions de
beaux Ormes, 1 Chêne, quelques Bois blancs assez
gros, 16 Frênes, 5 Saules et 4 Pommiers.
Sous des conditions ordinaires et avec long
crédit. (3)