No 3.094. 39me année. ■wl tawii JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENTJSL -3°- PRIX D'ABONNEMENT. CnEMI.NS DE FER yw 3 n>..i5fr. 3 m mam n A An M M HB H B BA d'yPres Court™, 5-5o, w, 5-0o, Par la poste3 5o {gn® e7T| fl M gril 9 H HI I I D Toperioghe 20 miuutes plus tôt. On s'ulnniic Ypres chet D. LAMBIN H SB £."-.1? vf Sf '-y A "<j M H ffl H H BC L)e Courtrai Yprès et Poperinghe> MOtlTtER, Éilileur.Prooriét.ire, H HIIH U If MM M 1191 7~4<>, io-55, 4~5o. lusertiu'o. a« «pnooees centimes De Court™ pour Bruges, ,_4o, 9-3o 1» lîgn^ej^m traite forWt? VÉB.TE ET ICST.CE. «->5, 6-So. 7??.2S, 9 Janvier. œi'iia^an OXDILI traqua» Dans un article du Constitutionnel, M. de Césena déclare que la force des choses, plus encore que la volonté des hommes, pousse la guerre; il ènumére les armements formidables qui se font tant en Russie quen Occident il fait entrevoir une double campagne poussée avec un accroissement d'énergie et de vigueur dans la Rallique et en Orient, dès que le prin temps permettra de reprendre les opérations; et c'est, dit il, pour examiner toutes les ques tions se rattachant cette double campagne, que va se réunir Paris le grand conseil de guerre dont il est question depuis quelque temps. Un autre fait qui résulte aussi de l'ar ticle du Constitutionnel, c'est que la France ne laissera pas l'Angleterre seule le soin de poursuivre les opérations navales dans la Bal tique. M. de Césena affirme, au contraire, qu elle y apportera un concours actif et puis sant. Parmi les bruits que celle quasi-assurance de la continuation de la guerre au printemps prochain met en circulation, il en est un qui ne parait pas tout-fait invraisemblable, c'est que l'empereur Napoléon III songerait se mettre la tête de l'une des expéditions qui seront entreprises dans la prochaine campagne. On le voit, les espérances de paix semblent s'évanouir. D'un autre côté le Journal de Dresde, publie une correspondance de Berlin, dans laquelle il est dit que les informations reçues de Russie par voie télégraphique ne représentent nulle ment la situation des négociations de paix qui ont lieu en ce moment a S1-Pélersbourg, comme tout fait défavorable une entente. Notamment elles ne feraient pas redouter un refus absolu par la Russie des dernières propo sitions soumises la cour de li1-Pélersbourg par le comte Esterhazy. Un écrivain illostre de l'Italie, en décrivant les évolutions de l'humanité, signale comme mobile du progrès social dans les époques ou phases ascendantes, le culte des origines, la véoération du 1A VOltolKQ'ja lû'Jl D&ACOj ou LE SECOND LIVRE DE SES ÉPITRES. vtraùuctton en ners, par 3î>olpl)e iHatljifu, Conservateur il la Hibllotbèquc royale, MEMBRE CORRESPONDANT DE l'ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE STC. I855. Le journal des abbés (pussions-nous bon droit porter ce titre!) manquerait b ce qu'il s honore d etre, une feuille nou-seulement cléri cale, niais encore esseutiellement monacale, s'il ne regardait comme une bonne fortune de pouvoir entretenir aujourd'hui ses lecteurs d'une nouvelle traduction de l'Art poétique d'Horace. Ce sont les moines qui nous ont conservé et appris goûter Horace et Virgile, Piaule et Térence rien que sacerdoce et la religion des tombeaux. Sans admet tre certes, tout le système de Vico, nons acceptons ce principe fondamental de la Science nouvelle. Oui, nul progrès, sans un point de départ certain, sans une origiue laquelle ou demeure fidèle; nul progrès sans un but fixe et perçu, sans une fin duiable proposée nos efforts passagers; nul progrès sans une ligne, bien déterminée, suivre, pour passer du point de départ au but, sans un enseignement infaillible qui nous prescrive notre route et jalonne Dotre voie. En dehors de ces trois conditions, le prétendu progrès n'est qu'une marche l'aveu gle, l'on ne sait d'où, pour D'aller nulle part. Ils disent qu'ils ne sont pas catholiques, et ils parlent de progrès ce soût des fous ou des menteurs. Dans leur jargon de bas lieu, ils se servent d'un mot dont ils ne comprennent pas le sens, ou doDt ils mésusent pour tromper les ignorants: insensés, qu'ils se taiseot fourbes, qu'ils soient démasqués. Il y a pour faire justice de la stupidité ou de la mauvaise foi, une terrible puissance, en ce monde; c'est celle de la langue française elle n'a pas la préteutiou d'être l'expression suffi sa nient digne d'une théolo gie transcendante, tuais elle revendique l'bonueur d'être l'organe parfaitement juste de la philosophie du sens-commun. Catholique et parlant français, nous interdisons a tout incrédule qui croit entendre cette langue l'usurpation du mot Progrès. L'iocident relatif au cours de .M. Brasseur, professeur l'Uuiversité de Gand, a vivemeut pré occupé tousceuxqui tiennent a ce qu'une Institution du gouvernement, soutenue par l'argent de tous les contribuables qui, apparemment, sont catholiques, daus uu pays où tout le monde l'est, sauf quelques bourgeois bavards a ce qu'une Université de l'Etat, en uu mot, ne vienne pas, sous prétexte d'ensei gnement du Droit, gâter l'esprit et, par une suite nécessaire, corrompre les mœurs de leurs eufants. Ce professeur a été accusé par quatre parents, sur le dire de leurs fils, d'avoir nié indirectement la divinité de J.-C. M. Brasseur a protesté devant le conseil académique contre celte accusation. Les élèves out été entendus,et le Conseil tout en pro clamant la parfaite bonne foi des quatre élèves qui out incriminé le cours de leur professeur, leur a adressé une admonition parce que dans leur con duite postérieure, ils auraient méconnu la position de l'élève l'égard du professeur. Il faut,cependant, cela, sinon bien d'autres chefs-d'œuvre encore. Ces pieux fainéants, le jour, usaient leurs mains défricher le sol qui nous nourrit, et la nuit, dans des veilles studieuses ils tuaient leur vue et leur santé, copier, colliger, annoter les manuscrits qui nous éclairent et nous charmeot. C'est le clergé qui de nos jours, comme il l'a été dans les siècles antérieurs, est incontestablement la plus vaste corporation existante d'hommes lettrés voila pour le nombre; la plus saine portion de la société contemporaine pour la pureté du goût et la science du style lisez plutôt les mandements de nos évêques voilà pour le mérite. Libre vous de préférer Bouiface Horace les clercs airaeut mieux l'auteur des Satires, et moi aussi; voilà pourquoi je suis clérical. Libre vous de choyer les chiffres de votre livre de caisse et de bouder la muse qui vous le rend bien les moines mendiaient pour vivre, mais ils nous ont fait que dans ses leçons M. Brasseur ait été bien équi voque ou bien maladroit, pour que des élèves, dont l'intelligence n'est pas contestée et dont la bonne foi est reconnue, aient compris sa parole dans un sens contraire sa pensée Pendant que l'enquête se poursuivait, dit le Moniteur du 5, M. Brasseur dans une lettre qu'il a rendu publique, reconnut avoir enseigné trois propositions dont la dernière surtout, entendue comme elle le fut générale ment, froissa vivement le sentiment religieux des familles. Décidément, voilà un professeur bien malheureux dans ses expressions. Tout le monde vit en effet dans ces propositions une apologie du protestantisme, conséquemment une négation de la divine origine de l'infaillibilité de l'Eglise, conséquemment, en définitive, une négation de la divinité de son fondateur, qui lui a promis l'in faillibilité. Invité par M. le Ministre de l'intérieur préciser cette proposition compromettante, M. Brasseur, force dé distinctions, a obtenu que le gouvernement ne donnât pas d'autre suite cette affaire. Le pouvoir peut devoir user de ménage ments: mais ce qui est certain, c'est que les ex pli- cations de M. Brasseur ne satisferont nullement les pères de famille. Quant aux étourdis qui ont voulu étouffer la voix consciencieuse de quatre de leurs condisciples, ils en sont pour leur ridicule préten tion de soustraire la parole de leur professeur au vigilant contrôle de leurs parents. Au marché de lundi Courtrai le froment a subi une diminution de prix de fr. 2-70 par hecto litre; le seigle a baissé de 90 centimes. Le prix le plus bas pour le froment a été de fr. 29-67. Mgr. le comte de Flandre est arrivé diman che Ostende, par un convoi spécial du chemin de fer. S. A. R. s'est rendue au palais dans des voitures particulières. S. A. R. s'est embarquée bord du vapeur belge Diamant, pour se rendre Douvres. Le comte de Flandre passera une quinzaine de jours en Angleterre. Dans la nuit du 4 au 5 de ce mois, des voleurs se sont introduits dans la grange du cultivateur Bekaert, Becelaere, et y ont emporté un hectolitre de froment. Les auteurs présumés du vol ont été arrêtés. La nommée Rosalie Bossaert a été arrêtée le l'aumône de VÊpilre aux Pisons; bénis soient de moi, qui ne chiffre ni n'encaisse, ces frocards qui pour me mettre éternellement en joie m'ont légué par fidéi-coinrais, il y a quelques dix ou douze siècles, ces vers rendre pour toujours mouacal un bomine qui ne croit pas que tout est dit quand une pipe est bien culottée Aux Grecs, qui de la gloire uniquement épris, De leurs constants efforts ne voulaient d'autre prix, Les Dieux ont accordé l'heureux don du génie, Uue langue féconde eu effets d'harmonie j Mais les enfants de Borne apprennent compter, Voilà tout. D'Aibiuus le fils va supputer. De ciuq onces alors que l'on eu relire une Ce qui reste. C'est là notre étude commune. Quatre, répoudra-t-il. Bieu, jeune homme, Irès-bieu Tu sais tout ce qu'il faut pour couserver tou bieu. J'ajoute uue once ciuq et j'ai La d**mi-hvre.... A ces calculs abjeots quand un peuple se livre, Que cette iouille impure en son sein n'a laisNC •Que l'irritant dé>ir de l'or, quel îuseifee Lu attendrait des vers

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 1