autrement sa tendresse pour les pauvres.... elle boit leur santé. EXPOSÉ DES MOTIFS, DE LA LOI SUR LA CHARITÉ. Pour repondre au but qu'elle se propose, la loi devait embrasser l'ensemble des dispositions qui régiront la charité dans ce pays. Elle a, par cela même, un double objet le premier a rapport aux Établissements de bienfaisance institués par la législation antérieure; le second concerne les Fondations dues la charité privée, qui, en passant sous le régime de la loi nouvelle, vont rentrer daus le patrimoine commun de la bien faisance publique, sous la réserve de la spécialité de leur destination et, si tel est le vœu des fonda teurs, sous la réserve aussi de la spécialité de leur administration. Au premier point de vue, celui des Établisse ments actuels de la bienfaisance publique, le projet peut se résumer en peu de mots. Il maintient les bureaux de bienfaisance et les hospices civils d'après les principes qui ont présidé a leur institution. Il laisse h tous les membres des commissions administratives l'égalité d'origine et de mandat il n'appelle aucun miuistre du culte h siéger de droit parmi eux. Mais il admet dans les communes où il existe des hospices civils, leur fusion avec le bureau de bienfaisance en une seule commission, qui impri mera au service plus d'unité, de simplicité et d'économie. Il donne une extension plus grande aux comités de charité. 11 règle le recours b exercer auprès de l'autorité supérieurelorsqu'il s'agit d'accorder ou de refuser l'autorisation d'accepter des donations ou des legs. Il rend plus intime et plus complète l'assimilation des biens communaux et des biens charitables. Eofin il ajoute b toutes les garanties dont le législateur avait déjà entouré le patrimoine des pauvres, une garantie nouvelle, la plus puissante peut-être dans un pays de libre discussion la publicité obligatoire des budgets et des comptes de tous les établissements de bienfaisance. Au second point de vue, celui des Fondations. Il y avait des idées d'un ordre différent b concilier. Le respect dont il faut entourer la volonté des fondateurs devait faire sanctionner par le projet de loi l'institution d'administrateurs ou de dis tributeurs spéciaux, pris eu dehors des administra tions publiques; mais le projet devait mettre b cette concession et on y applique en effet un couteau; Robert Hadcock quitte vers le matin le lit conjugal pour saisir un maillet et assommer sa femme Philippa; James Pager met le feu b une maison habitée par sa maîtresse, Mary Gibbous; Robert Harvey tire un coup de pistolet au Révé rend G. Tucker, puis un second b sa fille qui se trouve en compagnie de l'homme du Seigneur; Thomas Francks coupe en morceaux sa femme Mary. Déc. 5Mais pnis-je noyer les lecteurs dans cette mer de sang? Chaque jour de Décembre est aussi riche en atrocités daDS ce hideux calen drier. Rien que la lassitude et l'horreur m'empê chent de continuer; je dépose au bureau du Pro pagateur la liste entière des crimes que j'ai relevés dans ces colonnes du Times qui témoignent des progrès intellectuels de notre siècle. En voulez- vous quelques extraits pris an hasard Eh, bien le 11 Décembre Michael Maddon boxe si bien avec Jobn Jones, dans un combat d'honneurqu'il le tne... pour la plus grande joie des trois mille spectateurs accourus au spectacle. Dans ce même mois, le 19, s'ouvrait la cour d'assises du comté de Kent. Mr Justice Crompten (le Juge-président) était attendu b midi et demi; mais sa Seigneurie ne put arriver qu'une heure après. Le train des voyageurs avait dû s'arrêter b Croydon pour faire place b nu correctif énergique, par une série de précautions et de garanties qui dissiperont les craintes qu'on a manifestées, qui répondront aux objeclioos qu'on a produites, et feront taire des préventions qui désormais n'auraient plus d'autre base que l'exa gération ou l'erreur. En effet, les fondations que le projet admet, n'impliquent aucun abandon des droits ou des devoirs de l'État elles ne pourront s'établir que sur l'autorisation du roi, donnée après avis tant de la députation permanente que du conseil commu nal et du bureau de bienfaisance. Elles n'auront point pour conséquence la multiplication des personnes civiles et l'abandon du droit de domaine des administrations publiques la loi leur refuse la personnification civile et c'est le bureau de bienfaisance qui acceptera les fondations elles- mêmes et toutes les libéralités qui leur seront faites par la suite. Elles n'entraîneront point l'accumulation en main-morte d'une partie considérable du sol la loi leur interdit la possession d'immeubles, b la seule exception de l'établissement lui-même que la fondation a pour objet. On le voit aucun des inconvénients que l'on signalait, comme des vices inhérents b la nature même des fondations, ne pourra se produire. La loi organise avec un soin minutieux ce con trôle, en soumettant les administrateurs spéciaux aux mêmes conditions de capacité, aux mêmes causes d'exclusion et d'incapacité, aux mêmes règles et aux mêmes garanties de gestion que les commissions administratives des bureaux de bien faisance. Elle assimile les dotations des fondations aux biens des bureaux de bienfaisance et aux bieus des commîmes. Elle place les fondations sous la tutelle administrative du gouvernement du Roide l'autorité provinciale et de l'autorité communale. Elle leur impose l'obligation de l'au torisation préalable, non-seulement pour tous les actes d'acquisition et d'aliénation, mais même pour tous les actes d'administration, qui, par leur impor tance, sortent du ctTcle de la gestion ordinaire. La loi exige que les budgets, qui constatent les ressources de la fondation et leur destination, elle exige que les comptes, qui constatent l'emploi de ces ressources, soient soumis b l'approbation du conseil communal ou de la députation permanente. Elle fait plus elle prescrit pour ces budgets et ces comptes, la publicité que la législation nouvelle rend obligatoire pour les budgets et les comptes de tous les établissements de bienfaisance. train de plaisir charriant des milliers de specta teurs alléchés par un combat d'honneur. Laissez passer les boxeurs du peuple roi. Le justice après le plaisir Et quel plaisir! Le 26, un grand combat la morsure, b Accrington, entre R. Reilly et James Hacking, le premier pariant 3o shillings contre 20. Plusieurs centaines de conviés b la fête. Hacking se mit tout nu sauf les bas. Ils bondirent l'un sur l'autre comme le tigre sur sa proie. Le combat dura une heure et cinq minutes. Ils y renoncèrent tous deux, ni l'un ni l'autre ne se reconnaissant vainqueur. Le sang ruisselait du corps de Hacking. Dans plusieurs endroits la chair était détachée des os et pendait comme la viande aux clous de l'étal des bouchers file meat ou but- cher s hoocts La foule criait Beautiful! SplendidCapital].... Mais je suis déjà au 26 revenons donc au 11 de ces ephémérides du peuple le plus civilisé de l'Eu rope... protestante. Ce jour l'a, le Révd W.-D. Baresford, le plus proche héritier d'un siège de pair b la Chambre des Lords, a été transporté pour la vie, (nos travaux forcés b perpétuité) pour crime de faux. Voila pour l'Église; au tour de la Faculté médicale: John Sampson esq. chirurgien, est trausporté pour quinze ans il a fabriqué avec une Enfin, elle soumet les établissements charitables érigés en fondations b l'inspection du fonction naire public nommé par le gouvernement, et, au besoin, du bourgmestre, représentant légal de |a commune et du bureau de bienfaisauce. Tel est le système du projet s'il proclame loyalement le principe de liberté, il ne laisse l'administration désarmée en face d'aucun abus. Liste des Jurés qui auront connaître de» affaires comprises dans la 1" série de la 1" session pour 1856de la cour d'assises delà Flandre occidentale. Cette série commencera le 5 mars, sous la présidence de M. le con seiller Vuylslehe. Jurés titulaires. MM. B. Roels, négociant eu vins b Bruges.; Mabesoone Roelof, brasseur b Bruges; P. Teirlinck, cultivateur b Leysele Jooris Borrebrasseur a Oostcamp; F. Van Caillie, notaire b OstendejA. Callewaertmarchand a Courtrai A. Ghelein propriétaire b Poperinghe; J. Poppe, propriétaire, Bruges; J. Van Steenkiste, entrepreneur b Bree- dene; A. Maertens, notaire b Deerlyck F. Jooris, propriétaire b Bruges; A. Verheust, marchanda Bisseghem J. B" De Scheppere, conseiller com munal b Oedelem DeKnuyt de Vossmaer, pro priétaire b Coolkerke; E. Gheskiere, avocat b Courtrai P. A. Tack, avocat b Courtrai B. Van den Bussche, échevin a Ardoye; A.Gillon-Steyaert, marchand b Courtrai Ch. De Schryvere, avoué b Bruges; Ph. Rousseeuw receveur communal b Fumes H. Van de Velde, cultivateur et échevin b S'-George, lez-Furnes; A. Van Wambeke, can didat-notaire b Aerseele; Fr. Mergaert, conseiller communal b Cortemarcq; D. Hulstaert, secrétaire communal b Anseghem; V. De Praetere, artiste vétérinaire b Avelghem; B. Muylle, brasseur b Beveren (Courtrai.); J. Schottey, receveur des contributions b Merckem; P. Van Nieuwenhuyze, fabricant de tabac b Courtrai; P. Vandenbroecke, conseiller communal b Langemarcq; P. Van Over- beke, brasseur b Bovekerke. Jurés supplémentaires. MM. J. Deryckere, négociant b Bruges; P. Van Rolleghera, boulanger b Bruges; Mees Garnot, hôtelier b Bruges; D. Delahaye, médecin b Bruges. Le tribunal correctionnel de Bruges a con damné, le 9, Ferdinand De Leu et Louis Galler, de Pitthem, chacun b un emprisonnement de 6 mois, pour vol de bois. perfection étonnante des billets de banque dont il a inondé le comté. Mais voici un charmant blondin, doué d'une très-riche famille et d'un cœur trop sensible: jaloux d'un rival et suspectant deux maî tresses, il les a aspergés tous trois d'huile de vitriol il se nomme Lund. Un tuteur des pauvres, W.-E. Grenge s'approprie 900 livres sterling appartenant b 1 hospice dont il est l'administrateur. Les fonda teurs de S1 Mary s Hospital avaient remis la gestion du bien des pauvres aux soins des moines mendiants. Mais Henri III changeant tout cela, préleva les oenf-dixiemes et laissa la dîme aux pauvres; Henri III est mort sur le trône; pourquoi donc envoyer Grenge a Botany-Bay? Le même jour... Mais nous n en finirions pas: uotons seulement deux infan ticides et trois crimes contre nature. Dans le mois, des meres qui tuent leurs enfants déjà grands, nous en avons neuf; de femmes qui coupent la gorge b leurs maris, seulement six, des maris qui eventrent leurs femmes quatorze; un très-bon nombre de jeunes garçons, pour le wilfull aud corrupt perjury qu en argot de bagne on appelle chantage des maîtres qui assoment de coups leurs valets pour leur apprendre b vivre, nous en comp tons huit. Parmi eux est un digne esquire, Mr Abraham Baker, condamné b mort pour avoir

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 2