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Sciioone EYKEN, ABEELEN EN BEUKEN
B00MEN
In den Iloogenboscbnevens de Iicr-
berge de Basseville, digte by de plaelse en
van den keyweg.
MANDAG 18" FEBBUABY 1856, ten 9
uren 's morgens. (2)
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Le baron Van der Smisse de Cortenberg, dont
nos lecteurs se rappellent peut-être la cond. pol.
et qui habitait Hambourgdepuis UDe douzaine
d'années, est décédé dans cette ville, le 5 février,
a l'âge de 68 ans.
Parmi les plus jolis tableaux de genre exposés au
Salon d'Ypresau mois de Septembre dernier, cous
avions noté un charmant effet de lumière par Van
Schendel. Un élève recommandable de notre Aca
démie, M. Gruson, a eu l'heureuse pensée de faire
une copie de cette petite toile. La vieillerevendeuse
de poissons maniant magistralement sa marchandise
dont les écailles, qui se dorent h la lueur de la
chandelle fumeuse, reflètent des tons cuivrés sur la
peau bâlée et ratatinée de l'honnête poissonnière,
tout cela est reproduit avec fidélité et non sans
talent dans la copie que nous avoDS eue sous les
yeux et qui, nous le croyons, doit etre mise en
loterie. Les dispositions de M. Gruson sont de celles
qu'oo peut encourager.
MDTO&lLJlu*.
\v1
La baisse du prix des grains fait sans cesse
de nouveaux progrès samedi k Bruges le froment
et le seigle ont baissé de 2 h 3 francs l'hectolitre.
Une baisse très-marquante a encore eu lieu
luudi sur le froment et le seigle Courlrai elle a
été de fr. 4- o5 sur le premier et de fr. 3-42 sur
le second de ces articles, le tout par hectolitre.
Une semblable baisse a eu lieu Termonde.
Dans la nuit du 6 au 7 de ce mois, des vols
ou tentatives de vol avec effraction et escalade ont
eu lieu Tieghem chez neuf cultivateurs ou
ouvriers, au préjudice desquels ont été enlevés des
lapins, des charbons, etc.
Dans la même nuit, ou a volé Bixschote, au
préjudice des frères De Cramer, cultivateurs, des
comestibles évalués k une trentaine de francs. Dans
la nuit de vendredi k samedi, un vol considérable
de benrre et de viande de porc a été commis k
Waereghem; le préjudice s'élève k environ 180
francs. A Courlrai depuis quelque temps des*
individus se présentaient, vers la soirée tombante,
dans le couvent des Pauvres Claires et chez les
Pères Jésuiteset exigeaient en proférant des
vilainement toé sa servante, Naomi Kiugewell; ce
monde Ik est puritain ou juif: le rapport peint le
meurtrier comme un homme aux sentiments
religieux et d'une excellente réputation quant k la
moralité. Un père, William England est con
vaincu d'avoir enlevé une enfant de treize ans, pour
la livrer k son fils âgé de dix-sept. Ces enfants là
avaient-ils suivi le catéchisme du Révérend Robert
West, Recteur de Pett? Le digne ministre est
suspens pour deux ans, par jugement du Chevalier
John Dodson, juge de VArches Court. Il était
accusé, voyez la malice de ce siècle perverti qui
revient k la prostituée de Babylone, et n'a plus de
respect pour l'Eglise établie, oui il était chargé
de.... cela en Angleterre!... chargé de boire avec
excès et de dégrader son caractère sacré en querel
lant, boxant, jurant, blasphémant, et... comment
dire le reste?... undue familiarity with his
servants aud others. Son avocat l'a pourtant
parfaitement excusé d'avoir jamais/raru ivre dans
féglise. Par impossible, un jeune Lord l'aurait-il
été au théâtre?Toujours est-il que le très honorable
Lord Ernest Vane Tempest, fils du Marquis de
Loodonderry, a été condamné, le ig, pour avoir
tout brisé au théâtre de Windsor, jusques aux reins
du directeur. Cette aristocratie anglaise est pleine
menaces, certaines sommes d'argent. La police a
découvert les auteurs de ces méfaits. Ce sont deux
repris de justice.
Dans la soirée du 6 de ce mois, vers les sept
heures, les nommés J.-B. Gesquiere, cultivateur,
et H. Maddens, raarchaod de bestiaux, tous deux
demeurant k Gheluwe, ont été attaqués sur la voie
publique; Maddens a reçu un coup de bâton sur la
tête et une légère blessure k l'œil droit après quoi
les malfaiteurs se sont enfuis. Daos la même soirée,
vers 8 heures, le sieur De Wannoye, marchand de
bestiaux, demeurant k Menin, revenant de la foire
d'Ypres, a été assailli par trois individus (proba
blement les mêmes)qui lui ont demandé la
bourse ou la vie. Après l'avoir fortement maltraité
et volé de l'argent (environ 5o francs), qu'il
portait sur lui, les brigands ont pris la fuite, mais
le même soir sur les indications de la victime, les
sieurs Ch. Cornelis, boulanger, et Ch. De Gryze,
meunier de Gheluwe, sont parvenus k arrêter l'un
des coupables, journalier en ladite commune. Il est
k espérer qu'on découvrira bientôt les complices.
Le sieur De Wannoye est dangereusement
malade.
Il a été fait droit aux justes réclamations de la
Sardaigoe; elle sera admise aux conférences sur le
même pied que les autres puissances qui prendront
part au congrès. La prusse sera-t-elle de ce nom
bre? C'est toujours la question qoe l'on s'adresse;
on dit qu'elle ne sera admise qu'k la condition de
s'engager k tirer l'épée contre la Russie, si les
négociations n'aboutissent pas k la paix.
Un scandale des plus graves a été donné par
deux officiers de l'armée anglaise, k Malte. S'étant
introduits dans la cathédrale catholiqueau
moment où l'on célébrait l'office divin, ils s'em
parèrent de vive force du trône de l'Évêque;
sommés au nom de la loi de se retirer paisiblement,
ils présentèrent des pistolets chargés k l'officier de
police en fonction. Leur procès vient d'être
instruit; l'un des coupables a été condamné k une
amende de trois livres et k léois mois de détention
l'autre, k une amende de cinq livres et k quatre
mois de prison. Nous ignorons si la population
maltaise, si profondément blessée dans ses convic
tions religieuses, trouvera dans cette condamnation
une réparation suffisante. Les soldats de la Reine
agissent dans ce pays comme on agit en pays
conquis.
Sir J. Walmsley doit proposer, le 19 de ce
mois, k la Chambre des Communes, l'ouverture des
de vaillance elle l'a bien montré en Crimée.
La plume se lasse, même k ne retracer que
quelques traits de cette orgie de crimes, et pourtant
il faut dire un mot de l'esquire William Paliner,
chirurgien k Rugeley, arrêté le 18, comme prévenu
d'avoir empoisonné un de ses amis, M* Cook, pour
éviter l'embarras de lui payer le montant d'un pari
gagné par celui-ci sur le turf. Palmer en effet était
un parfait gentleman; point de courses où il ne
pariât. Mais une fatalité s'attachait k quiconque
gagoait contre cet intrépide parieur: une mort
soudaine frappait la partie gagnante: le carnet où
la créance était inscrite disparaissait; et Palmer,
libéré par ces circonstances fortuites, pariait de
plus belle k la prochaine race, où l'on voyait
toujours s'épanouir sa figure souriante. Cependant
k la mort de Cook soigné dans une indisposition
subite, par son commensal de tout k l'heure, le
chirurgien parieur, d'étranges rumeurs se répan
dirent. Le jury d'instruction, le coroner s'en émut
il fut prouvé que le coroner s'était laissé sinon
séduire, au moins compromettre par Palmer. On
exhuma le corps de Cook; trace évidente du poi
son. On exhuma le corps de la femme de Palmer,
morte elle aussi mystérieusement; même évidence.
D'autres exhumations encore; le poison, toujours
Musées et du Palais de cristal, le dimanche: en cas
de rejet de cette motion, M. Sculles proposera de
fermer les clubs du West-End; lieux de réunion,
et souvent de débauche, de l'aristocratie.
Les obsèques de la sœur Rosalie ont eu lieu
le 8 k Paris. Une afïluence considérable, où toutes
les classes de la société avaient leurs représentants,
formait le cortège, a la tête duquel marchait M. de
Saint-Arnaud, maire du XII° arrondissement. La
population du quartier saluait, avec un pieux
respect, la dépouille mortelle de cette humble et
illustre vierge, qui fut durant uu demi-siècle
l'ange consolateur de toutes ses misères et le type
accompli de ce merveilleux ouvrage de la foi,
qu'on appelle une sœur de Charité. Le clergé est
venu prendre le corps k la maison et l'a conduit
processionnellement a l'église. On a senti qu'il
fallait, danscette circonstauce, oublier le règlement
qui bannit des obsèques chrétiennes toute mani
festation extérieure du culte chrétien. La croix de
Jésus-Christ s'est donc montrée dans les rues de
Paris, comme dans celles de Constantiuople, et les
chants de l'Eglise y ont retenti.
Une affaire assez scandaleuse, dit le Journal
de l'Yonne, devait se dérouler devant les assises
de notre département. Toutes les dames de la loca
lité s'étaient rendues a l'audience. En voyant ces
toilettes, le président dit Les personnes qui sont
ici ne connaissent probablement pas la nature du
procès qui va commencer; j'engage toutes les
femmes honnêtes k se retirer. Pas une seule ne
sortit. Huissiers, reprit le président, maintenant
que toutes les femmes honnêtes sont sorties, faites
retirer les autres.
VAN 160 KOOPEN
TE ZANDVOORDE
le poison. Une trame affreuse de crimes commis
impunément depuis vingt-cinq ans, se déroule.
Palmer père, scieur de bois,avait amassé une for
tune colossale, on ne sait par quels moyens; il
mourut frappé Y apoplexie. Une des sœurs de
William se tue k force de boire; un de ses frères
meurt empoisonné par le serviteur que William
lui a donné. William épouse la fille d'un colonel
Brooks qui vit avec une maîtresse le colonel est
assassiné on ne sait par qui, sa maîtresse meurt
empoisonnée, sa fille, madame Palmer, est empoi
sonnée, elle aussi. Quatre enfants légitimes et trois
bâtards meurent prématurément. William Palmer
reste seul, héritier de toute sa famille. Il y a cinq
ans cet homme empoisonne un de ses amis, M.
Bladen il y a deux mois il vient d'en tuer un autre.
Ces choses seraient-elles possibles en France, en
Belgique? Un mot, un mot encore. Le savant
chimiste Dr Taylor, qui a reconnu le poison dans
les cadavres exhumés, a déclaré devant le jury
d'enquête qu'il recevait, en moyenne, chaque an
née, de cent k cinquante plaintes confidentielles au
sujet d'empoisonnements commis dans le sein de
familles honorables