ANNONCES. AVIS IMPORTANT. 3 de la Prusse. Inventeur et seul possesseur du nouveau système régénérateur de la vue, par le moyen des Verres en caillou du Brésil (cristal de roche diaphanisé) pour toute espèce de vue. CERTIFICATS. les propositions déjà acceptées par la Russie, laisse planer du doute sur la sincérité du cabinet de Saint-Pétersbourg, au grand préjudice de ce der nier. On croit que l'Autriche est disposée b user de son influence pour qu'un représentant de la Diète germanique soit invité assister aux con férences (quand le temps en sera venu), a 1 exclusion On attend prochainement dans les ports de l'Occident, venant de Russie, plusieurs navires chargés de froment et de graine de lin on dit aussi que des bâtiments américains nous parviendront sous peu de New-York et de la Nouvelle-Orléans, avec des chargements de farine et de seigle. D'après une opinion assez répandue, les délibérations qui vont commencer devraient mar cher assez rapidement pour que la conclusion de la paix, qui en est regardée comme le résultat les plus probable, pût être annoncée dans le discours d'ou verture de la session législative. On lit dans les Débats Si l'Angleterre refusait la paix, la Russie devait faire cause com mune avec la France, seconder de tous ses moyens l'établissement du système fondé sur le blocus continentalet sommer conjointement avec la France, les trois cours de Copenhague, de Stock holm et de Lisbonne de fermer leurs ports aux Anglais et de déclarer le guerre l'Angleterre. Partout en Europe on désire la paix, partout on attend avec impatience l'acte solennel qui doit la rétablir, et l'opinion publique se prononce partout avec une telle unanimité et une telle puissance, qu'il serait bien malhabile de refuser de la recon naître et de tenter de lui résister. Nous extrayons de l'Expédition de Criméede M. de Bazancourt le récit de la mort du maré chal de S'-Arnaud. Il restait encore h ceux qui entouraient le maréchal un devoir a remplir; car, bien souvent il avait répété qu'il ne pardonnerait pas b celui qui, le sachaut près de mourir, n'appellerait pas un prêtre. L'abbé Parabère fut donc appelé. Les matelots du Berthollet avaient demandé et obtenu l'honneur de porter le maréchal mourant jusqu'à leur navire, et le cadre de marine dans lequel il avait été placé sortit de cette maison, escorté par une compagnie de zouaves. Un pavillon national avait été jeté sur le maréchal pour le garantir des rayons du soleil. Lorsque ce triste cortège traversa les groupes des soldats anglaisqui travaillaient au débarquement de leur matériel de siège, on entendit dans toutes les bouches ces deux mots Le maréchal et tous les fronts se découvrirent. Rosalie aimait tendrement les conférences: on s'attache aux enfants qu'on a vu naître. Oh! disait- elle, dans ces commencements, que ces jeunes gens sont bons? qu'ils sont donc bous! et elle ajoutait qu'elle était toute réjouie quand elle les voyait. Quand les Petites-Sœurs-des-Pauvres vinrent s'établir b Paris, la sœur Rosalie ne fut pas des dernières b leur venir en aide. Un jour elle apprit que les Petites-Sœurs avaient cédé leurs lits aux pauvres, et qu'elles avaient passé une nuit sur le plancher. La sœur Rosalie fut outrée: Ah les pau vres Sœurs, disait-elle, est-il possible, pendant que nous ne raanqnons de rien? Et aussitôt, elle envoya aux Petites-Sœurs toutes les literies dont pouvait disposer la maison de la rue de l'Épée-de- Bois. L histoire ne dit pas si le soir venula sœur Rosalie se trouva dans une position bien meilleure que celle où avaient été les Petites-Sœurs-des- Pauvres la nuit précédente. La sœur Rosalie avait créé une crèche; elle la visitait aussi souvent qu'elle pouvait. Un jour on avait amené b la crèche un enfaot commençant b peine parler. La Sœur était bieu embarrassée et se L'abbé Parabère monta daos le canot, b côté du mourant que l'on déposa dans une cabine préparée sur la dunette, et dont l'ameublement se composait d'un lit, d'une table et d'un prie-Dieu. L'abbé Parabère entra daos cette petite cabine et referma la porte sur lui. Quelques iostaots après, il en sortit et dit aux officiers qui étaient sur le pont Le maréchal est prêt b mourir en chrétien. Les officiers qui ne devaient pas l'accompagner en France se retirèrent, et le bâtiment s'éloigna bientôt du port. Le maréchal avait retrouvé ce calme et cette sérénité que Dieu, dans son infinie miséricorde, donue aux mourants: l'expression de souffrance qui jusqu'alors avait contracté ses traits amaigris avait disparu, il plongea un long et tranquille regard sur cette cabine que balançait lentement le flot de la mer, remercia par quelques paroles ceux qui l'entouraient et dont les larmes disaient assez la douleur qui était en eux; puis, ayant fini avec la terre, il ne pensa plus qu'au ciel, et ferma les yeux, sans doute pour revoir encore par la pensée les chers absents auxquels son cœur envoyait un dernier adieu; on entendait par instants s'échapper de ses lèvres ces exclamations entrecoupées Oh l'Empereur oh ma Pauvre Louise Ce silence au milieu de l'immensité était triste et solennel, tableau suprême de la mort placé par la main de Dieu entre le ciel et la mer Pas un souffle, si ce n'est celui qui venait d'en haut! Pas un mouvement, si ce n'est celui qui venait des flots! Le maréchal ouvrit uoe dernière fois les yeux, les renferma lentement sa tête s'inclina on enten dit comme un faible soupir s'exhaler de sa poitrine, et tout fut fini. C'était le 29 septembre, b quatre heures du soir. OCULISTE-OPTICIEN, Fient d'arriver en celte ville et croit ne pou voir mieux se recommander la confiance du décide b le mettre aux Enfants-Trouvés. On allait le porter. La Sœur veut l'embrasser une dernière fois; elle le prend dans ses bras; l'enfant la regarde; Maman, dit-il. Ah! dit la Sœur, il m'appelle sa mère; je ne puis plus l'abandonner Elle le garde en effet: il viem le jour b la crèche et on lui a trouvé un asile pour la nuit. Un jour un pauvre homme pour qui elle avait déjà beaucoup fait arrive chez elle Je suis perdu, lui dit-il, mou cheval est mort; comment ferai-je pour gagner le pain de ma femme et de mes enfants? Cet homme exerçait je De sais quel métier, où son cheval était son instrument de travail. La Sœur le console de son mieux, mais le pauvre homme avait l'oreille dure Comment ferai-je pour avoir un autrecbeval, et sans cheval,comment donner du pain b mes enfants? Il De sortait pas de là. La Sœur lui rappelle tant de circonstances où la Providence est venue a son aide Ayez confiance, lui dit-elle, priez la Sainte-Vierge, je penserai b vous; revenez dans deux jours. Le pauvre homme s'en va il sait bien que la Sœur est puissante; mais un cheval est uoe grosse affaire! Aussi la sœur public qu'en mentionnant quelques-unes de nombreuses attestations qu'il a obtenues dans les principales villes du royaume de Belgique et notamment Gand, où il a résidé pendant trois mois. Le sieur Philippe ayant fait une élude toute particulière des lois de la dioptique, est par venu, a l aide d expériences nombreusesh corriger plusieurs défectuosités de la vision moyennant Vapplication des verres qu'il a perfectionnés lui-même. Il évite ainsi plusieurs opérations chirurgicales toujours difficiles et souvent dangereuses. C'est une grande amélio ration qu'il a apportée dans l'art de l'oculiste- opticien et qu'on ne saurait trop constater. Je soussigné, Rooman de Block, sénateur habitant de la ville de Gand, atteste, pour ren dre hommage la véritéque ma femmequi était dans un état désespéré et presque aveu gle, délaissée comme telle par plusieurs ocu listes ou médecinsa ressenti une grande amélioration a sa vue par les prescriptions et l'usage des verres régénérateurs de M. Philippe, et que même il y a lieu d'espérer une entière guérison. Signé ROOMAN DE BLOCK. Je soussigné, Desmet-Denaeyer, demeu rant Gand, déclare par la présente et pour rendre hommage la vérité, que par suite d'une maladie des yeux qui m'a duré 22 ans, je n'avais pu me procurer chez un opticien des lunettes avec lesquelles je pusse lire, que M. Philippe m'a fourni une série de verres régé nérateurs, dont j'éprouve les effets suivants Au moyen des premiers, je lis une heure et plus sans éprouver la moindre fatigue, après un exercice d'une huitaine de jours. Je lis très- bien avec les seconds, et c'est au moyen de ceux-ci que j'écris la présente déclaration. Signé DESMET-DENAEYER. Je soussigné, Augustinus Van Cuyghem, de Gand, déclare par la présente et {jour rendre hommage la vérité que je me suis servi des verres régénérateurs de M. Philippe, que j'ai ressenti une grande amélioration ma vue, je lis maintenant ce que je ne pouvais faire depuis Rosalie De l'oublie pas. Elle va trouver un de ses amis des quartiers lointains. Vous m'avez dit d'avoir recours b vous dans une grande occasion, me voici! De quoi s'agit-il? Il nie faut uti cheval. Prenez-en un dans mon écurie. Ce n'est pas là mon affaire, il me faut un cheval de peine, un cheval de travail. Eh bien achetez- en un b votre guise, et je paierai. La Sœur ne fait pas répéter; elle était prompte dans ses actions. Elle se rend au marché aux chevaux ce n'est pas loin de la rue de lEpée-de-Bois. Comme elle a des intelligences partout, elle a bientôt avisé quelqu'un capable de choisir ce qu'il lui faut. Le leudeinain, des deux amis de la bonne Sœur, l'un payait le cheval et l'autre le trouvait dans la maison de la rue de l'Ëpée-de-Bois. Je ne sais pas de quel côté la joie était la plus graude, car bienheureux sont ceux qui peuvent et savent donner de la sorte Mais combien sont nécessaires les intermédiaires de pa reilles œuvres i De dos jours surtout, combien sont indispensables ceux qui rétablissent ainsi, eDlreles pauvres et les riches, ces relations que la liberté et l'égalité, sans compter la fraternité,ont troublées et perdues

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 3