que par la concordance de la doctrine qu il pro
fesse, comme une vérité relative acceptée par le
seus-commuo avec la vérité revelée par Dieu,
avec Dieu lui-même qui est la Vérité absolue.
(La suite au prochain n°.)
Nous lisons dans le Nouvelliste de Verviers
Le vénérable de la loge de Verriers vient
d'être appelé b Bruxelles, pour rendre compte,
devant le grand maître ad intérim, du factum de
M. Gofliu, qui a été prononcé dernièrement 'a
Liège, et dont l'impression avait été ordonnée,
comme on sait. Il est de retour dans ses foyers,
mais nous ignorons s'il a été absous.
Avant de savoir si le vénérable de Verviers a été
absous, dit la Patrie, il faudrait d'abord dire s'il
a été accusé or, nous ne le croyons pas. A l'heure
qu'il est, M. Verhaegen ne se récrie plus le moins
du monde contre le manifeste révolutionnaire de
M. Gofliu; il craint trop qu'on n'ébranle le seul
fauteuil qu'il possède encore, celui de Grand
Maître de la fraocmaçonnerieet h eo juger par
les opinions peu flatteuses que les FF.", de
l'obédience émettent dans et hors des ateliers
maçonniques sur l'III.\ Verhaegen, il faudrait si
peu que rien pour amener un changement dans la
souveraineté maçonnique.
A l'exemple de nos voisins qui améliorent
constamment dans le Nord, les voies navigables,
la Belgique doit songer sérieusement h compléter
les siennes dans les bassins de l'Escaut, de la Lys
et de l'y perlée. Il faudrait relier ces deux der
niers cours d'eau par un canal, qui partirait de
Meoin, pour aboutir b Ypres. Ce projet, comme
celui du canal de Bossuyt a Courtrai, a été rais
en avantsous le roi Guillaume et a été comme
ce dernier, vivement soutenu par la plupart des
chambres de commerce de la Flandre et du
Hainaut. Ces deux canaux combinés réduiraient
8 lieues une navigation qui aujourd'hui n'en
embrasse pas moins de 37, et qui, malgré cet
énorme détour et les difficultés qui tendent b
l'entraver, détrône, pour le transport des produits
ponde'reux, et le chemin de fer de l'État et celui
de la Flandre occidentale. Alors il y aurait une
navigation pour ainsi dire directe de Saint-Ghislain
b Ypres et b Furnes. Le port d'Ostende y gagnerait
pour ses communications avec le Hainaut, en ce
que la navigation se ferait eu grande partie par
canaux et par voies d'eau canalisées, et ne serait
plus obligée d'emprunter l'Escaut de Gnnd
Bossuyt.
nominations ecclésiastiques.
M. Lonneville, vicaire de S'-Jacques h Ypres,
est nommé vicaire de St0-Walburge a Bruges; il
est remplacé b Ypres, par M. De Blauwe, coadju-
teur a Nieuwcapelle.
M. Ragbeboom, prêtre au séminaire, est nommé
coadjuteur Nieuwcapelle.
nsssmœiLiïiiïa
Chambre des Représentants. Séance du 20.
L'ordre du jour appelle la suite de la discussion
des articles du projet de loi relatif la falsification
des substances alimentaires.
L'article x"r est adopté comme au projet de la
section centrale. Il est ainsi conçu Ceux qui
auront falsifié ou fait falsifier des comestibles ou des
boissons, soit des denrées ou substances alimentaires
quelconques, destinés être vendus ou débités,
seront punis d'un emprisonnement de huit jours a
un an et d'une amende de 5o fr. 1,000 fr., ou de
l'une de ces deux peines seulement.
Art. 2. Sera puni des peines portées par l'article
précédent
i° Celui qui vendra, débitera ou exposera en
vente des comestibles, boissons, denrées ou sub
stances alimentaires quelconques, sachant qu ils
sont falsifiés.
2° Celui qui, soit par des placards affichés, soit
par des écrits imprimés ou non, publiés, vendus ou
distribués, aura méchamment donné des instruc
tions propres b faciliter ou propager les procédés
des falsifications des dits comestibles ou boissons,
denrées ou substaoces alimentaires.
Art. 3. Sera puni d'uu emprisonnement de 8
jours a 6 mois et d'une amende de 25 5oo fr. ou
de l'une de ces deux peines seulement.
Celui qui auradansson magasin, danssaboutique
ou en tout autre lieu, des comestibles, boissoos,
denrées ou substances alimentaires destinés h être
vendus ou débités, sachant qu'ils sont falsifiés.
Les articles 4 et 5 ne donnent lieu h aucun
débat et l'on passe l'article 6, portant
Art. 6. Ceux qui auront, sans l'intention cri
minelle prévue par l'art. 2. vendu, débité ou exposé
en vente des comestibles, boissons, denrées ou
substances alimentaires falsifiés, seront punis con
formément aux art. 4^5 et 476 du Code pénal.
En casde récidive, la peine d'emprisonnement,
pendant cinq joursau plus, pourra être prononcée.»
L'art. 6. est mis aux voix et adopté.
Les autres articles ne soulèvent pas de débat.
Séance du 27. La Chambre a adopté par
45 voix contre 18 et 4 abstentions le projet de
loi allouant un crédit de 2,359,760 francs au
département de la guerre, pour l'achèvemeut et
l'amélioration du matériel de l'artillerie et du
génie. Il y a eu opposition les uns se basent sur
l'inutilité d'entretenir des forteresses dont le
maintien est encore douteux d'autres invoquent
la situation financière du pays, qui ne permet que
les dépenses les plus nécessaires. M. le ministre de
la guerre a promis de ne faire que les dépenses
strictement indispensables pour l'entretien des
places dont le maintien n'est pas encore décidé.
La 6" section de la Chambre a continué jeudi
la discussion du projet de loi sur le jury d'examen.
Elle a admis, par 7 voix contre 3 et 2 abstentions,
le principe d'une proposition nouvelle formulée
par M. Frère, qui n'admet plus d'examens que
pour l'exercice du droit et de la médecine, et qui
confie la collation des diplômes pratiques deux
jurys, composés l'un parles cours d'appel et la
cour de cassation l'autre par les commissions
médicales, rendues électives. Ces jurys, soustraits h
toute influence politique, tiendraient compte des
certificats délivrés pour la fréquentation des cours
préparatoires et complémentaires. Après avoir
émis ce vote important, la 6" section a décidé,
toutefois, qu'elle examinerait les articles du projet
de loi, afin d'y introduire diverses améliorations,
dans l'éventualité du rejet du principe qu'elle a
adopté. Elle a simplifié considérablement les
matières de tous les examens. M. Frère a été
uomtné rapporteur.
an^ÉiaaiBUû»
Une baisse considérable a eu lieu mardi sur le
prix des grains au marché de Roulers le froment
blanc et roux a été vendu avec une diminution de
4 fr. 5o c. 5 fr. par hectolitre et demi; le seigle
a baissé de 3 fr. 5o c. 4 fr.
Les nouvelles des divers marchés annoncent
une baisse générale des prix du froment et du
seigle. A Thourout, la baisse a été de fr. 2-5o sur
le froment et de fr. 3-5o sur le seigle, par sacs de
i45 litres. A Eecloo le froment a baissé de fr. 1-22
et le seigle de 85 centimes, par hectolitre.
Dimanche dernier, le nommé Pierre Benoit,
demeurant Beveren, près d'Harlebeke, a reçu
dans une rixe qui eut lieu au cabaret quatre coups
de couteau. Ses blessures ne sont pas dangereuses.
La baisse sur les prix des céréales a Bruxelles
a fait mercredi de rapides progrès, il en a été de
même h Furnes.
Les prix moyens accusent une baisse de fr
2 72 sur le froment et de fr. 1 85 sur le seigle j
Bruxelles et de fr. 1 60 sur le froment et de 1 5t
sur le seigle a Furnes.
Le marché aux grains de Lokeren du 2,
février était peu considérable; les transactions
étaient lentes des prix en baisse.
Le marché aux grains de Renaix du 2.
février était abondamment fourni. La vente a été
très-lente b des prix en baisse.
M. le chanoine De Haerne s'occupe d'un
ouvrage ayant pour titre Tableau de la charité
chrétienne en Belgique, ou Exposé des établisse-
ments et des œuvres de bienfaisance, dûs princi
palement b l'action combinée des libertés de culte,
d'association, d'enseignement et de charité. Dans
ce tableau figurent au moins mille œuvres diverses.
Quelques jeunes gens de l'Université catho
lique, ont ouvert dernièrement au collège do
S'-Esprit de Louvain,un bureau de renseignements,
de rédactions diverses et de consultations gratuites
pour les pauvres de la ville. C'est un nouveao
service rendu par la société de S'-Vincent-de-
Paul de l'Université de la ville de Louvain.
Une contestation assez originale s'élève
Anvers b propos du tirage au sort par deux jeunes
gens d'Anvers ils se nomment tous les deux J.-B.
Adams; b l'appel de ce nom, il en est un qui se
présente, et le présideut du tirage oubliant de loi
demander le nom de sa mère et de constater ainsi
son identité, le jeune homme tire un numéro
heureux, le n* 999. Le même nom est appelé et
le second Adams se présente; il articule le nom de
sa mère et il est prouvé que le premier Adams
avait tiré avant son tour; le second Adams prend
un numéro malheureux.
Le second Adams prétend qu'en laissant tirer
son homonyme avant lui, sans qu'il y eût droit, on
lui a fait perdre, b lui, une chance favorable qui
lui était due et que le numéro tiré b l'appel de
son uom lui appartient.
Le premier Adams soutient qu'il ne peut pas
être punissable de la négligence du bureau; il a
répondu b l'appel de son nom, il a tiré sous son
nom et il ne veut naturellement pas changer soc
bon numéro contre celui sorti de l'urne b l'appel
du second Adams.
Celte discussion devra être vidée devant les
conseils de milice compétents.
On procédera b l'Hôtel-de-Ville d'Ypres,
le vendredi i4 mars 1856, b l'adjudication, pour
trois années, des Herbages du canal d'Ypres a
l'Yser.
France. Le Moniteur annonce en ces termes,
l'ouverture des conférences et la signature de
l'armistice
La première réunion du congrès a eu lieu le
26, b l'hôtel du ministère des affaires étrangères, "a
une heure.
La séanceaduré jusqu'bquatre heureset demie.
Il a été arrêté qu'il sera conclu entre les armées
belligérantes un armistice qui cessera de plein droit
le 3i mars prochain. Cet armistice sera sans effet
sur les blocus établi ou b établir.
On lit dans le Constitutionnel de lundi.
Tous les plénipotentiaires étaent réunis au-
jourd hui, b une heure et demie, au ministère des
affaires étrangères.
Les envoyés sardes sont arrivés les premiers, a
une heure trois minutes, tous deux dans un brou-
gham; puis sont venus les deux diplomates turcs,
dans une très-belle voilure. Quelques instants après
arrivaient simultanément un brougham et uoe
calèche fermée. C'étaient l'Angleterre et l'Autriche.