££,L'ïl K dr foseph Par arrêté royal du i o tnars, des subsides sont accordés pour la vente prix réduit des denrées ali mentaires pour les ouvriers indigents, aux adminis trations communales et institutions de bienlaisance de notre arrondissement, dont les noms suivent A l'administration communale de la ville de Warnêton, 175 fr. A la commission des substances, instituée a Poperinghe, 600. la société charitable, instituée a Wytscbaete, 34o. A la commission de bienfaisance, instituée h Woesten, ?5o. A la société de bienfaisance, instituée <1 Vlamer- tioghe, 5oo. A la société d'assistance, instituée a Gheluwe, 200. A l'institution d'assistance d'OostvIeleren, 100. Au bureau de bienfaisance d'Ypres, to5o. Au comité charitable, institué h Wervicq, 5oo. A la société d'assistance, instituée h Brielen, 100. Au comité d'assistance, institué Coraines, 15o. Aticomité decharilé, institués Elverdingbe, 1 5o. Au comité de charité, institué Zillebeke, 100. Au comité de prévoyance, institué Becelaere, 125. A la société alimentaire, instituée h Zonnebeke, 3oo. fiJJJi DilJ !,>IIJ5 JD-bJ CJiiJdiA, Les nommés Pierre Dobbels, âgé de 58 ans, barbier, né b Meulebeke et demeurant Courtrai, et Louis Delnat, âgé de 34 ans, tisserand né et domicilié b Sweveghem, accusés d'avoir fabriqué b Courtrai de fausses pièces de 5o centimes, ont été condamnés aux travaux forcés b perpétuité, b l'exposition et chacun b une amende de 100 fr. Louis Ooghebarbier b Merckem avait troublé les fidèles dans l'église de cette commune en parlant b haute voix, d'une manière irrévéren- tiense durant le service divin, b tel point que le curé et les margoilliers, pour mettre fin au désordre avaient été dans la nécessité de faire afficher b deux reprises une résolution portant qu'il serait fait une police sévère dans l'église et dressé procès- verbal b charge de quiconque se permettrait b l'avenir de troubler le desservant ou les fidèles daus l'exercice du culte. Malgré cet avis Louis Ooghe se permit, le dimanche 18 novembre der nier, de parler tellement haut durant la célébration de la grande messe que sa voix dominait les orgues et que les personnes qui se trouvaient hors de l'église pouvaient l'entendre. Traduit devant le tribunal de Furnes pour troubles apportés b l'exercice du culte catholique, il fut acquitté, par le motif qu'il n'avait pas empêché ni troublé le curé dans l'exercice de son ministère. La Cour d'appel devant qui l'affaire a été déférée par l'appel du ministère public, a décidé que l'exer cice du culte comprenait aussi bien les prières des fidèles que la célébration de l'office divin et a condamné ledit Louis Ooghe un emprison nement de huit jours une amende de seize francs et aux frais des deux instances. libisiliuraties» Chambre des Représentants.Séance du 11. L'ordre du jour appelle la discussion du second rapport sur le projet de loi relatif aux extraditions. M. le ministre de la justice De se ralliant pas aux amendements de la commission, la discussion s'ouvre sur le projet du gouvernement. M. Nothomb, ministre de la justice. Je regrette de ne pouvoir me rallier au projet de la commission, car mon rôle eût été plus facile; le gouvernement en agissant comme il le fait, cède b un impérieux devoir. M. le ministre ne peut comprendre que la com mission, qui admet comme crime de droit commun l'atteotat contre la vie d'un souverain étranger, établisse des dispositions spéciales pour la complicité dans ces sortes de crimes. En établissant ce privi lège, dit-il, elle met les souverains hors le droit commun, elle les aiet hors la loi. Je De puis comprendre une pareille inconséquence. La commission craint qu'on n'abuse de la com plicité pour extrader des individus réfugiés ou proscrits, mais elle oublie que la loi ue punit que les machinations et les artifices coupab es. Q" y a-t-il b craindre dans l'espèce? N'est-ce pas a magistrature qui statue sur le fait de 1 extradition M. le ministre entre ensuite dans diverses con sidérations au sujet du mot attentat contre lequel la commission s'élève, sous prétexte qu il pourra donner lieu b des abus. Il dit que le mot attentat a ses caractères définis dans l'article 2 du Code pénal et ajoute qu'il ne peut être interprété autrement que le veut le gouvernement, attendu qu on a spécifié les cas, qui sont l empoisoDuemeot, le meurtre, l'assassinat. Le ministre repousse le projet de la commission pour trois raisons majeures: parce qu'il fait une disposition exceptionnelle aux complices des régi cides; parce qu'il donnera lieu b des conflits an sujet de l'exécution de nos conventions avec les gouvernements étrangers et qu'il sera sans action sur les conventions; parce qu'il reud impossible l'application d'une loi qui fait honneur a la Bel gique. C'est la Belgique qui a pris, en 1933, l'initiative d'une loi sur les extraditions et elle s'est honorée par ce fait. Il est désirable qu'elle persévère dans cette législation et qu'elle la mette en rapport avec la moralité politique. Depuis ces derniers temps, les attentats contre les souverains étrangers se sout succédé daus divers pays. 1) faut mettre le pays b même de remettre aux mains des gouver nements étrangers ceux qui ne craignent pas de chercher b compromettre l'ordre public en se ren dant coupables du plus lâche des crimes. La loi sur les extraditions est, si l'on peut ainsi parler, une loi de solidarité mutnelle eatre les Dations. Notre loi de 1853 a servi de type b toutes les conventions de ce genre continuons b mériter les éloges des autres nations en améliorant cette loi. Prenons des mesures contre ceux qui outragent la morale de tous les temps. M. Lebeau s'attache b combattre les doctrines de M. le ministre de la justice; il croit que la loi qu'il propose est la destruction de celle de 1833, car lui qui est le père de la première loi sur les extraditions, il n'en voit plus que des lambeaux par suite de la modification qu'on propose aujourd'hui. Il dit qu'il a foi dans la sincérité et la loyauté du chef du Cabinet, mais que malgré la confiance que lui inspire cet honorable membre, il ne croit pas qu'il aurait dû présenter la loi eu discussion. M. Lebeau croit que le cabinet qui a parlé de conciliation b sou avèoement au pouvoir, aurait dû se boruer b administrer, et non b proposer des lois politiques avec espoir d'obleuir l'assentiment de seradversai- res. (iVe voyons- nous pas ici percer le bout d'oreille de l'opposition Si je n'avais, contiuue M. Lebeau, une foi si grande dans la loyauté et le caractère de l'honora ble vicomte Vilain XllII, ministre des affaires étrangères, qui nous a déclaré être l'auteur de la présentation du projet de loi, je croiraisque le texte eu a été imposé par l'étranger b M. le ministre de la justice, lui qui met tant d'obstination b se défendre. (Bruit.) M. Nothomb, ministre de la justice (avec force). C'est une calomnie I M. yerhaegen. A l'ordre! (Bruit.) M. Nothomb, ministre de la justice. Discutez, mais ne calomniez pas. M. Lebeau s'attache ensuite b combattre la définition du mot attentat telle que l'a donnée M. le ministre de la justice. On ne doit pas nous forcer b voter des lois inintelligibles, et je prie M. le ministre de descendre jusqu'à notre faible intelli gence. Pourquoi ne voulons-nous pas de la loi? Parce que la définition de l'attentat varie selou les pays et selon les temps. (Ici encore les lecteurs du Propagateur reconnaîtront bien les doctrines po litiques qui découlent du scepticisme moral. De quel atteolat s'agit-il, en effet? du meurtre des souverains... M. Vilain XIIII, ministre des affaires étran gères. Une insinuation de l'honorable préopinaut me force b faire une déclaration. L'honorable membre a bien voulu déclarer qu'il ne mettait pas en doute ce que j'avais dit que l'initiative du projet de loi appartenait b moi seul, sans que j'aie subi aucune pression, ni b l'intérieur' ni l'extérieur. Je ne reviendrai donc pas sur ma' déclaralioo de l'autre jour, qui est l'exacte vérité. C'est dans le silence de son cabinet que M. le ministre de la justice a rédigé le projet de loi qu'il a apporté au conseil, et j'affirme qu'en dehors du gouvernement belge et des personnes que M. |e ministre de la justice a consultées, personne n'a eu connaissance du projet de loi avant qu'il ait été déposé sur le bureau. Ce n'est que vingt q„atre heures après qu'il eut été déposé que les membres du corps diplomatique accrédités b la Cour de Bruxelles en ont eu connaissance. Avant ce montent Jb, personne n'en avait en connaissance. (Marques nombreuses d'approbation sur tous les bancs delà Chambre.) M. Nothomb, ministre de la justice. Après la déclaration que vient de faire mon honorable col lègue, j'espère que l'honorable M. Lebeau n'hési tera pas b retirer la calomnie qu'il a proférée. A gauche. C'est vous qui I avez proférée. M. Nothomb, ministre de la justice. Pas d'équi voque. Vous comprenez très-bien ma pensee. Vous m'avez accusé d'avoir présenté un projet de loi qui m'a été imposé a l'étranger; je dis que c'est une calomnie. Je demande que vous la retiriez. Jamais accusation aussi grave n'a été lance'e contre un miuistre. L'honorable M. Lebeau a été l'objet de nombreuses attaques dans la discus sion de la loi de 1833 et c'est sans doute le fiel qu'il en a conservé qui me vaut ses calomnies. Il m'accuse de vouloir mettre en lambeaux la loi de 1835, dont il se dit le père et qui est l'œuvre de la section centrale. Je veux au contraire la maintenir et l'expliquer. Il m'accuse d'être vendu b l'étranger... Dans ce temps-la, M. Lebeau, on ne vous ménageait pas les injures. Vous les rendez aujourd'hui. C'est le fiel de ce temps-là qui pèse encore sur vous. Si je voulais faire des récriminations, je rappele- rais qu'au Sénat, dans la discussion de la loi de a833, l'honorable M. Lebeau, répondant b une interpellation de l'honorable comte Vilain X1I1I, avait admis comme possible l'extradition d'un Belge. C'était méconnaître non-seulement l'esprit de la loi de 1835mais l'esprit de la Constitution. Jamais je n'aurais exprimé une opinion de ce genre. (Bruyante approbation.) M. De Fheux. L'honorable M. Lebeau prétend que I on veut faire de cette loi une loi de parti. Ce reproche ne s'adresse pas seulement au gouverne ment, mais aussi la commission spéciale et b la Cour de cassation dont la commission vous propose de convertir I avis en loi. L'honorable membre a cherché b faire disparaître la contradiction qui existe entre son langage de 1833 et son langage actuel; il a parlé de la distinction des juridictions selou les pays. Le moment n'est pas bien choisi quand la Turquie cherche b mettre sa juridiction en harmonie avec celle des divers États de l'Eu rope. D'ailleurs le gouvernement ne conclura pas une convention d'extradition avec un pays qui n'a pas la législation des pays civilisés. ÉTAT-CIVIL D'ÏPRES, du 8 Mars au 14 inclus. Naissances 7. Sexe masculin 3; féminin 4. 1 mort-né du sexe masculin, 1 id. féminin. Mariage. Mesure, Constantin, âgé de 25 ans, tailleur de pierres, et Tresy, Florence, âgée de 20 ans, dentellière. DÉCÈS 11. Derulle, Sophie, âgée de q ans, rue de Mentn. Deboo, Pierre, âgé de 83 ans, journalier e'poux d'Amélie Knockaert, rue de eniQ. Metzu, Jeanne, âgée de 62 ans, sans profess.on, veuve de Pierre ReCq, rlle de Thourout. '1:1 5,1 e e> ®See de 60 ans, couturière, çel.batatre, rue de Menin. Dehollauder, Louis, ge de 4i ans, rubauuier, veuf de Virginie Hul- 'dreU86 enln- )VâheS' M-e-Thérèse, àopp rto k, Cryson, Catherine, beke rue danMJ°"rn èrC' e'P°U5e de Pime Ver" ans ion, ,e.MeDln' Feys, Colette, âgée de 53 ruades a f' ïe"Ve de Jean~Baptiste Denu.te, d ntir8 "Vu C°r0ille' âgée de 53 ans, dentelItéré célibataire, rue de Weniuck Sonnevt e Mario Tua - vventncK. telliere n^liK he,ese, âgée de 33 ans, den- Pierre-'Fr.ncân^VV!!™!,''' 1

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 2