blique française, un saint Prélat, un prêtre véoéra- ble, pour bénir, durant la Semaine-Sainte, l arbre de la liberté. continuer.) Nous croyons utile de reproduire dans nos colonnes les passages suivants de l'arrêté da Ministre de l'Agriculture de France: Un concours universel d'animaux reproduc teurs mâles et femelles, étrangers et français, des espèces bovine, ovine et porcine, d'animaux domestiques divers, de volaille, etc., aura lieu Paris du 25 mai an y juin i856. Les personnes qui ont l'intention de prendre part au concourssont priées d'adresser, avant le 1" avril, leur déclaration rédigée, d'après les formules insérées k la fin du programme, k M. le Ministre de l'Intérieur Bruxelles; elles n'auront aucune autre formalité k remplir. Le Gouvernement belge accorde sur les chemins de fer de l'État, le transport gratuit pour les animaux qui seront expédiés a Paris et une réduc tion de 5o p. °|0 pour les instruments et les produits qui recevront la même destination. Des instruc tions seront adressées en temps utile, directement chaque exposant, afin de lui indiquer le mode suivre pour l'expédition des objets ainsi que les formalités remplir pour obtenir la remise des frais de transport. Espèce bovine. Les animaux mâles devront être nés avant le 1" mai i855, et les femelles avant le i" novembre i854. Les premiers prix du concours varient, selon les races, pour les mâles de 700 1000 fraucs, et pour les femelles de 5oo 700 francs. Espèce ovine. Les animaux mâles devront être nés avant le 1" mai 1855et les femelles avant le 1" novembre i854. Les premiers prix du concours varient, selon les races, pour les mâles de 5oo 600 francs, et pour les femelles d'une somme fixe de 3oo francs. Espèce porcine. Les animaux mâles et femelles devront être nés avant le 1" octobre i855. La valeur du 1" prix pour la grande comme pour la petite race est de 5oo francs pour les mâles et de 200 francs pour les femelles. Animaux domestiques des diverses espèces non désignées ci-dessus (boucs, chèvres, lapins, etc.) Le jary pourra distribuer en primes une somme de âoo francs. Oiseaux de basse-cour. Chaque lot devra comprendre au moins un mâle et deux femelles. A la session de Pâques ouverte k Louvain pour les examens universitaires. M. E. Van Wtbergen, d'Iseghem, a été admis comme candidat en sciences naturelles avec dis tinction. M. Matbys, de Rnmbeke, a obtenu le diplôme de candidat en médecine avec distinction. M. Greindl, Ministre de la guerre, est arrivé, avant-hier, en cette ville, par le convoi de midi, et a été reçu, sa descente du train, par les auto rités civiles et militaires. Une voiture particulière I a conduit h l'hôte! de la Tête d'Or, d'où il est sorti, un quart d'heure après, pour passer en revue, sur la Graod'Place, le 2* de ligne. Le général- ininistre a visité les établissements militaires; et, vers cinq heures, il est parti pour Bruges. Hier, le houblon s'est vendu, Poperinghe, de fr. 61 fr. 64, les 5o kilogrammes. fiJJiiUÏÎ'J JJIJ2 JfiJ)JfiJil3Ji2j On a appelé l'affaire des nommés Jean-Constan tin Dauchy, âgé de 44 ans, scieur de long, né k Reoioghelst, domicilié k près, et Charles-Louis Breemeerscb, âgé de 38 ans, scieur de long, né a Gheluvelt et domicilié dans la même ville. Us étaient accusés d'avoir volé, la nuit du 4 au 5 janvier dernier, k l'aide d'effraction, du grain au préjudice des cultivateurs Bekaert et an de Putte, k Becelaere, et de tentative de vol chez Benoit Leooir, Jean et Pierre Verbrugge, fermiers dans la dite commune. Les antécédents des accusés n'étaient pas très- avouables: le premier avait déjk subi une condam nation pour vols et le second avait déjk eu douze fois des démêlés avec la justice. Déclarés coupables par le jury, ils ont été con damnés, savoir, Dauchy k six ans de travaux forcés et Breemeersch k huit ans de la même peine, tous les deux k l'exposition et k rester, après avoir subi leur peine, pendant huit ans sous la surveillance de la police. UM'JfJSJli2IIJl, Il y avait foule k Courtrai lundi, premier jour de la foire. Les filous aussi n'y manquaient pas, et on assure qu'un de ces hoooètes industriels a été arrêté par la police locale. Lundi a eu lieu, l'ouverture du Théâtre- Royal de la Monnaie, k Bruxelles, reconstruit avec tant de rapidité. Entre le premier et le second acte, M. l'archi tecte Poelaert a paru au balcon et le public l'a accueilli par une salve d'applaudissents. Une substitution de personnes, que pourront regretter ses auteurs, est en ce moment k Bruxelles l'objet de poursuites judiciaires. Deux gardes civi ques de la 1" légion, convoqués pour une inspection d'armes, ont trouvé plus commode, paraît-il, de se faire remplacer par leurs domestiques. La chose a été prise au sérieux par l'autorité compétente. M. le chanoine E. de Woelmont d'Hera- braine a quitté Rome, pour se rendre k Constan- tinople. Ayant appris les nombreux ravages que le typhus cause dans l'armée française, et sachant que lesaumôniers manquent pouradininistrer les secours de la religion aux soldats entassés dans les hôpitaux, M. le baron de Woelmont n'a pas hésité k se dévouer k ce périlleux ministère. M. de Woelmont, pendant le siège de Rome, s'était déjk consacré, avec Mgr. de Mérode, au service des blessés dans les hôpitaux militaires. Ami de l'Ordre.) Par suite du discrédit dans lequel est tombé le journal Y Indépendance, depuis qu'on sait qu'il est la propriété de banquiers-juifs étrangersdes membres de la gauche modérée ont fondé un nouveau journal libéral, placé sous la direction de M. Hymans. Ce journal qui a acquis la propriété de Y Etoile belge, devait s'appeler la Presse belge et paraître en avril. Le public a été surpris de l'apparition, avant ce temps, d'une Presse belge qui n'est que la doublure de Y Observateur JUA'-ridi J 2 BJii Le 25, a commencé devant la cour d'assises de notre province l'examen des causes comprises dans la 2* série de la présente session. On assure que toutes les conditions essentielles du traité de paix auraient été arrêtées depuis plu sieurs jours, mais qu'il resterait encore k régler quelques points relatifs au régime intérieur des Principautés danubiennes. Néanmoins ou espère toujours que la signature aura lieu dans le courant de cette semaine. Voici ce que dit k ce sujet la Patrie du 26 mars. Sans sortir de la réserve qui nous est imposée, nous croyons pouvoir annoncer que les petites difficultés dont quelques correspon dances des feuilles étrangères ont parlé, n'ont eu aucune suite. Le Congrès et les commissions des seconds plénipotentiaires poursuivent active ment leurs travaux.» S'il faut s'en rapporter k un journal du matin, lord Clarendon aurait déjà fait plusieurs visites pour prendre congé, et il aurait manifesté l'inteutiori de partir dimanche prochain dans la matinée, afin d'assister le lendemain k la reprise des travaux du Parlement. D'après le même journal, le comte Orloff resterait k Paris, après la clôture des conférences, k titre d ambassadeur extraordinaire chargé de notifier k la cour des Tuileries l'avénement de l'empereur Alexandre 11, ce qui n'a pu avoir lieu jusqu'ici a cause de la guerre. Il présiderait ainsi au rétablissement des rapports entre les deux pays jusqu'à l'époque du couronnement du czar, qui doit avoir lieu au mois d'août k Moscou. Des dépêches télégraphiques signalent des tempêtes dans la mer Noire, l'envoi de renforts considérables h l'armée anglaise en Crimée, et enfin une agitation de plus en plus vive soulevée dans les Principautés danubiennes, et notamment en Moldavie, au sujet des modifications projetées dans l'organisation politique et administrative de ces provinces. Malgré les perspectives de paix chaque jour plus grandes, la Russie ne se départit cependant en rien d'une rigoureuse surveillance de ses côtes. Cette prudence se justifie suffisamment par l'apparition, dans les mers qui les baignent, de forces anglaises sans cesse croissantes. I.e Moniteur publie la note suivante Dans son numéro du 22 mars, le Times représente notre armée de Crimée comme manquant de tout, vivres et vêtements, et comme abandonnée du gouverne ment de l'Empereur, qui n'aurait plus aucune sollicitude pour ces braves troupes. Le Times va jusqu'k dire que nos soldats en sont réduits aller ramasser, pour leur subsistance, le biscuit gâté et les vivres de rebut que jettent les soldats anglais. Le Times regrettera de ne pas s'être mieux ren seigné, quand il saura que l'armée française est approvisionnée de manière k recevoir du pain frais tous les jours, qu'elle a en magasin de la farine pour trois mois d'avance, et que la majeure partie de nos troupes reçoit des distributions de légumes frais, qui lui sont expédiés eu grande massek Constantinople. Quant aux vêlements, on peut affirmer que jamais, k aucune époque, il n'a été aussi largement pourvu aux besoins d'une armée: Chaque soldat de Crimée a reçu, en sus des vêtements réglementaires, un habillement d'hiver complet, composé d'un bonnet de laine feutrée, d'une capote k capuchon, d'une paire de guêtres bulgares, d'une ceinture de laine ou de flanelle, d'une paire de bas de laine, d'une paire de sabots et d'une paire de gaots. On lit dans 1 e Journal de Constantinople On annonce que les Français travaillent au jourd'hui k détruire ce qui reste intact du mur crénelé qui formait 1'eoceinte de Sébastopol. Quoique l'armistice soit peu favorable aux entrevues officieuses, il a donué lieu k plusieurs conversations échangées sous le couvert des relations officielles. Dans une de ces conversations: Messieurs, croyez- vous k la paix? aurait demandé un officier français. Il faut la souhaiter, quoique la guerre ait pris aujourd'hui une tournure vraiment sérieuse.Le Czar paraît la désirer vivement; on dit que vous avez eu k souffrir? Beaucoup moins que l'année dernière. Nos troupes sont eu meilleur état. A combien évaluez-vous vos perles dans tonte la campagne? Il n'y a pas de chiffre, répondit l'officier russe; les optimistes disent i5o,ooo hom mes, les pessimistes disent 5oo,ooo c'est trop ou pas assez. Nous avons plus perdu dans les marches militaires que sur le champ de bataille. Il faudrait au moins une bataille rangée pour s'apprécier militairement de par. et d'autre, et nous serions heureux de nous mesurer avec des ennemis aussi intrépides que vous, messieurs les Français. Cepen dant beaucoup d'entre nous souhaitent de vous témoigner leur estime autrement qu'k coups de baïonnette. Le déblayement de Sébastopol continue avec

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 2