voleurs se sont introduits dans la cave de J.-B. De Plese, cultivateur a Passchendaele et ont enlevé des comestibles pour une valeur de 25 fr. On lit dans le Courrier de l Escaut Si nous en croyons les on dit, il serait certain qu'on travaille en haut lieu pour faire reprendre l'ancien équipement nos soldats d infanterie. \]f |e général Cousseman est arrivé dimanche dernier en cette ville. Le lendemain il a inspecté le lbatailloD du 2°. On mande de Bruges: Les belles provisions qui ont été apportées notre marché de samedi, font espérer une baisse sur les prix des céréales. i455 hectolitres de froment et 4oo hectolitres de seigle sont exposés en vente. L'orge s'est vendu de 14 fr. 25 16 5o l'hectolitre; les fèves de fr. i5 15 25; l'avoine de fr. 8 75 a ro fr. Les pommes de terre ont été vendues de fr. b-'jb 7-7^' ^e prix du beurre, qui est de 28 53 sols le kilo, accuse une baisse de 10 centimes; les œufs se sont vendues de i5 i4 sols les 26. D'après ce qui vient d'être annoncé h des autorités de Courtrai, VÊcho croit pouvoir assurer que le Ministère présentera sous peu aux Chambres, un projet de loi, tendant h étendre de 3o h 5o ans, le terme du minimum d'intérêtconcédé en i85i en faveur de la construction du canal de Bossuyt. Cette prolongation était demandée par la compagnie Schaken, Parent et Adan, pour entre- prender ce travail d'utilité nationale. Le xo de ce mois, vers midi et au moment que le sieur Routing Martin, ouvrier h Watou avait quitté sa demeure, des voleurs y ont pénétré et ont emporté plusieurs objetsd'habillement d'une valeur totale d'environ 70 fr. La police informe. Le nombre des soldats qui se sont approchés des saints sacrements dans la ville de Gand, pen dant le temps pascal, s'est élevé de i3oo i4oo. Ce chiffre n'avait jamais été aussi considérable. C'est un heureux symptôme qui prouve que les sentiments religieux sont loin d'être éteints dans notre armée et qu'elle compte dans ses rangs des hommes de cœur sur lesquels les criailleries du voltain'anisme n'ont point d'empire. laix'iJuûiiauai» France. On lit en tête de la partie non officielle du Moniteur: «Il y a eu ce soir, aux Tuileries, dans la salle des Maréchaux, un banquet donné par l'Empereur aux membres du Congrès. Tous les membres du Congrès avaient été engagés, ainsi que les ministres étrangers, les cardinaux, les ministres de l'Empereur, les maré chaux, les présidents des grands corps, les grands officiers de la Couronne, l'ambassadeur de France Londres, le gouverneur des Invalides, le grand chancelier de la Légion d'Honneur, le grand réfé rendaire du Sénat, des sénateurs, des députés, de hauts fonctionnaires de l'État, les principaux offi ciers civils et militaires de la maison de l'Empereur. L'Empereur a pris place au milieu de la table, dressée en fer a cheval. 11 avait a sa droite S. Exc. lord Clarendou, et a sa gauche S. Exc. le comte de Buol. S. A. I. le prince Napoléon était en face de l'Empereur. Il avait sa droite le comte Orloff, et h sa gauche S. A. Aali-Pacha. ers la fin du dîner, Sa Majesté Impériale a prononcé d'une voix ferme et acceutuée les paroles suivantes Je porte un toast l'union si heureusement rétablie entre les souverains. Puisse-1-elle être durable, et elle le sera si elle repose toujours sur le droit, sur la justice, sur les véritables et légi- limes intérêts des peuples. Ces paroles ont été accueillies aux cris unani mes de Vive l'Empereur Jeudi, a eu lieu l'Ambassade ottomane le bal dont on s'entretenait depuis plusieurs jours et qui a surpassé en magnificence tous ceux dont ce brillant hôtel avait été déjà le théâtre. Les salons avaient été décorés avec un luxe inouï deux orchestres, sous la direction de Strauss, ont exécuté les airs de danse les plus nouveaux. A onze heures, l'Empereur est arrivé; S. A. I. la princesse Mathilde assistait la fête, ainsi que S. M. la reine Christine, avec son auguste famille. Le jardin de l'hôtel avait été converti en un salon élégant, où le luxe des tapis le disputait la fraîcheur des fleurs qui embaumaient l'atmosphère. Il est impossible de rendre l'aspect vraiment fééri- que de ce lieu enchanté où, côté des diamants et des plus charmantes parures, brillaient les unifor mes et les costumes les plus éclatants. Les danses se sont prolongées jusqu'à quatre heures du matin. Aux Tuileries, on commence les préparatifs d'une belle fête que l'Empereur doit donner prochainement aux plénipotentiaires du Congrès. L'Italie et les Principautés danubiennes, telles sont toujours, au dire des bruits qui courent, les dernières préoccupations du Congrès de Paris. En ce qui concerne les Principautés, le Constitu tionnel affirme que le Congrès aurait repoussé les propositions de la Porte relatives la réorganisa tion de ces provinces; il aurait décidé la création d'une Commission mixte composée non-seule ment des représentants des parties contractantes, mais aussi des délégués de la Moldavie et de la Yalachie, lesquels auraient dans cette Commission une position tout fait indépendante de la Porte. Les dernières lettres de nos correspondants de Stockholm, dit l'Univers, nous parlent de la joie qu'a causée dans tout le pays la nouvelle que S. M. la Reine de Suède devait être la marraine du Prince Impérial. La petite communauté catholique en est surtout heureus. On sait que les deux Reines non-seulement sont catholiques, mais encore d'une piété exemplaire, et qu'elles font pour la protec tion de leurs coreligionnaires tout ce qui est en leur pouvoir. L'autorité vient de lever l'interdit qui frappait le journal le Nordorgane français des intérêts russes, publié Bruxelles, Depuis le 9 avril, ce journal est distribué Paris aux mêmes conditions que les autres journaux publiés en Belgique. Nous avons vu il y a quelques joursun acte de protêt d'un libellé assez curieux. Le voici tel que Moi, Jean-Thomas M..., huissier près le tribunal de première instance de V..., j'ai sommé interpellé M. X..., décédé au village de Z..., où il exerce la profession de rentier, où étant et parlant lui, représenté par le sieur Antoine L..., non décédé; de vouloir bien payer en mes mains la somme deetc., etc., etc., ai sommé le sieur X..., ou plutôt son représentant Antoine de signer, a répondu être inutile, puisqu'il était mort, laquelle réponse que j'ai prise pour un refus de paiement, etc., etc., etc. Pays de Caux.) Un bulletin de M. le maréchal Pélissier, publié par le Moniteur français constate, la date du 7, la continuation de l'amélioration sanitaire signalée dans les précédentes dépêches. D'après un bruit répandu Vienne la date des dernières nouvelles, une Note - circulaire portant la date du 5 avril, viendrait d'être adressée par le gouvernement autrichien ses agents diplo matiques l'étranger. Elle résumerait la politique suivie par l'Autriche dans les affaires d'Orient et s'occuperait ensuite du Congrès, sur lequel elle s'exprimerait en ces termes Jamais on n'a vu autant de désintéressement d'un côté et autant d'abnégation de l'autre. Parlant de la Turquie, la Note exprimerait la confiauce que cet État, qui naguère encore était près de sa ruine, se relèvera grâce son entrée dans le concert européen. Il existe en Russie une loi qui défend la noblesse russe d'envoyer ses enfants l'étranger pour y perfectionner leurs études dans les univer sités célèbres. Cette mesure funeste au développe ment intellectuel et moral de la jeunesse moscovite, était une conséquence du système d'isolément adopté par les Czars. A l'avenir, il sera permis la noblesse russe d'envoyer ses enfants étudier dans les universités étrangères el de plus, tout individu, commerçant, propriétaire, artiste, pourra voyager librement en Europe avec un passeport russe, qui ne coûtera que quelques roubles au lieu de la somme énorme qu'il fallait payer autrefois. Cette disposition est d'une haute importance et donnera un grand développement en Russie aux entreprises indus trielles, qui, par le manque de personnes capables, sont pour la plus grande partie entre les mains des étrangers. On assure que Mgr. Parisis, Évêque d'Arras, est chargé par l'Empereur d'insister auprès du Pape pour que Sa Sainteté consente venir en France pour l'époque du baptême du prince impérial. Si Pie IX se décidait se rendre Paris, évidemment la cérémonie du sacre de l'Empereur et de l'Impératrice aurait lieu. Angleterre. A la séance du 10 la Chambre des Communes, sir F. Peel a annoncé que l'Empe reur des Français se propose de conférer une médaille militaire aux troupes anglaises qui ont pris part la guerre de Crimée. Les exemplaires de cette médaille sont parvenus au gouvernement et seront prochainement distribués. Le Morning-Post publie la note suivante Le nombre des navires armés que la Russie et la Turquie ont entretenir dans la mer Noire, pour la police et la défense des côtes, ne devra pas dépasser dix par puissance. La Turquie, sans doute, peut avoir une flotte aussi grande qu'il lui plaira dans la tner de Marmara et dans les eaux de Con- stautinople, et l'exercer dans la Méditerranée. Il est évident que dix navires pour chaque État, dans une mer de la grandeur de l'Euxin, sont le minimum indispensable pour empêcher que le lilioral devienne le refuge de pirates, el pour assurer la sécurité du commerce de toutes les nations dans ces parages. La présence des consuls d'Angleterre et des autres puissances dans les ports de la Russie sera la meilleure garantie que ce petit armement ne sera pas dépassé. Italie. Il est sérieusement question des no minations aux sièges épiscopaux vacants en Pologne. Espérons que l'un des fruits de la paix sera une amélioration sensible de la situation des catholiques polonais. Ils ont bien droit, assurément, quelque soulagement, et tout porte croire que l'Empereur Alexandre tient b remplir les espérances que son avènement a fait naître. Parmi les symptômes d'un rapprochement entre le Saint-Siège et le gouvernement espagnol, on peut bien placer l'entente cordiale qui règne entre Pie IX et la famille royale. Nous savons bien qu'en Espagne la Reine ne peut pas tout ce qu'elle voudrait; il nous semble cependant. Un pays dont la souveraine et dont le peuple sont si dévoués au S'-Siège, ne pourra pas être longtemps détourné de ses voies; ses gouvernants seront forcés tôt ou tard de lui rendre l'union avec le chef de l'Église. Un journal romain qui a un caractère officiel signale les dispositions bienveillantes que l'Empe reur de Russie manifeste en favenr des catholiques de son empire, et attribue M. Kisseleff, le nouveau ministre russe Rome, la mission de négocier nu concordat sur des bases plus larges que celui qui avait été conclu il y a peu d'années. On écrit de Gènes, 6 avril Hier matin, le comte de Cbambord est parti. Pendant son bref séjour ici, 00 a remarqué qu'il avait assisté, samedi dernier, un grand banquet donné Nervi par l'ex-reine Marie-Amélie, qui lui a rendu visite le dimanche.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 3