dirigées contre Tauteur de cet article, ou si un monsieur en gants jaunes pourra continuer a se pavaner après avoir enlevé a la Couronne royale un de ses plus beaux joyaux, tandis que l'on réservera la prison de Vilvorde ceux qui ne savent pas écrire, parce qu'ils auront volé un bijou, une montre, etc. [Interruptions.] M. Van der Donckt. Parlezparlez! M. F. de Mérode. Il ne faut qu'un peu de courage parlementaire pour résister aux har pies de la presse. Je demande donc au gouver nement s'il compte ordonner des poursuites et prendre les mesures nécessaires pour défendre la réputation de notre future Reine. Il ne faut pas que la loi soit illusoire. Je demande donc que la loi sur les offenses contre la famille royale soit rigoureusement appliquée. Je demande doncce que legouvernementcompte faire. M. Notbombministre de la justice. Le gouvernement, répondant aux sentiments de la conscience publique, a cru devoir ordonner des poursuites au sujet de la conduite indigne du journal dont M. de Mérode a parlé. L'affaire est déférée aux tribunauxafin que les injures contre la famille royale soient réprimées comme la loi le prescrit. [Très-bien très-bien Un second incident s'est rattaché encore la séance d'avant hier. M. Coomans a cru devoir protester contre certaines allusions de M. Orls, et notamment contre une expression que le député de Bruxelles aurait ajoutée après coup son discours. Il résulte de la copie des sténo graphes de la Chambre, a dit M. Coomans, que le mot dont j'ai le plus me plaindre, le mot le plus grave, le mot calomnie, n'a pas été pro noncé. M. Orls a prétendu que le mot avait été pro noncé par lui, et qu'il Ta ajouté au Moniteur pour réparer une omission de la sténographie. Cette expression se rattachait un article publié par /'Fraancipation, article dans lequel ce journal avait affirmé que vingt-cinq jour naux en Belgique publient habituellement des articles dans lesquels l'opposition aux gouver nements étrangers et la diffamation contre les citoyens sont poussées jusqu'à la plus extrême licence. Or, dans la séance d'hier, M. Coomans a offert de prouver son contradicteur que le nombre de ces journaux dépasse encore le chiffre de vingt-cinq. M. Orls. nous devons le dire, n'a pas répondu catégoriquement ce défi. Nous ignoronsquant nous, si le nombre de vingt- cinq appliqué aux journaux diffamateurs, est exact; mais nous ne craignons pas d'affirmer notre tour qu'il y en a beaucoup; et, selon nous, M. Orts a eu tort, après les avoir flétris si énergiqurment, de s'attacher en dissimuler l'existence. On ne convainc pas les autres du néant d'une chose, parce qu'on ferme les yeux, et qu'on s'obstine ne pas voir. Voici ce qui a transpiré des dispositions prin cipales du programme des Tètes de juillet. Le premier jour [ai], le Roi, faisant son entrée dans la capitale comme en i83i, sera reçu par les autorités communales sous un raagoifique arc de triomphe élevé l'entrée de la rue de Laeken et conduit, en suivant l'itinéraire parcouru il y a vingt-cinq ans par le cortège royal, jusqu'à la place Saint-Joseph, au quartier Léopold. Un trône s'élèvera devant le portail de l'église Saint-Joseph et le Roi y recevra l'hommage des grands corps de l'État; aptes quoi il sera chanté on le Deum par douze ceuls voix accompagnées par trois cents instruments. Après cette cérémonie, il y aura un défilé auquel concourront,avec les autorités civiles et militaires, des députations de tous les corps constitués de la garde civique et de 1 armée, des Sociétés artistiques, libérales et scientifiques du PayS* Le même jour aura lieu le banquet offert au Rot par les Chambres. Le soir, une sérénade sera don née S. M. sur la place des Palais, par un chœur immense. Illumination générale. Le deuxièmejoor [22],revuede la garde civique et de l'armée. Le soir, dix heures, concert sur la place des Palais par un orchestre d'harmonie formé des corps de musique de la garde civique et de l'armée. Représentations gratuites françaises et flamandes aux différents théâtres. Le troisième jour, cavalcade historique qui dépassera en magnificence tout ce qu'on a fait dans ce genre en Belgique. Le soir, grand concert où l'on entendra les artistes les plus éminents du pays. A neuf heures, feu d'artifice. U>J!BM<Bimï>n8 <DlF!Flt<Blia&lblË8» Des arrêtés royaux du 9 avril accordent Un subside de 600 fr. l'administration communale de Westroosebeke pour l'aider couvrir les frais d'organisation d'un atelier de travail pour les filles pauvres Un subside de 53o fr. la société de bienfai sance, instituée Watou, pour la vente, prix réduit, de denrées alimentaires aux ouvriers indi gents de la localité; Un subside de i3o fr. au bureau de bienfaisance de Reningbelst pour la vente, prix réduit, de denrées alimentaires aux ouvriers indigents de la localité Un subside de 100 fr. au bureau de bienfaisance de Dickebusch pour la vente, prix réduit, de denrées alimentaires aux ouvriers indigents de la localité; Un subside de ^5 fr. au bureau de bienfaisance de Voormezeele pour la vente, prix réduit, de denrées alimentaires aux ouvriers indigents de la localité Un subside de 5o fr. au bureau de bienfaisance de Saint-Jean pour la vente, prix réduit, de denrées alimentaires, aux ouvriers indigents de la localité. Un arrêté royal du 9 mai convoque, pour le 10 juin prochain, les électeurs des arrondissements des provinces de la Flandre orientale, du Hainaut, de Liège et du Limbourg, l'effet d'élire le nombre des représentants dont la répartion est indiquée ci-après Flandre orientale: Gand, 7 représentants; Alost, 5; Saint-Nicolas, 5; Audenarde, 5: Ter- monde, 3; Eecloo, 1. Total, 20. Hainaut: Mons, 4 représentants; Tournay, 4; Charleroy, 3; Thuin, 2; Soigoies, 3; Ath, 2. Total, 18. Liège: Liège, 5 représentants; Huy, 2; Ver- viers, 3; Warerarue, 1. Total, 11. Limbourg Hassell, 2 représentants; Tongres, 2; Maeseyck, t. Total, 5. sjjuimriDjji iDUAia» Du 25 décembre dernier au 9 du courant inclu sivement, l'état-civil de la ville d'Ypres, constate: 187 naissances, dont g4 du sexe masculin et g3 du sexe féminin; 19 inorls-nés, dont 10 du sexe masculin et 9 du sexe féminin; 54 mariages; 275 décès, dont 73 d'hommes et 7 1 de femmes et i3i d'enfants au-dessous de 7 ans, dont 72 du sexe masculin et 5g du sexe féminin. Faisant droit une pétition des habitants du quartier mal construit et mal aéré où aboutit la rue des Chiens, le Conseil communal, dans sa dernière séance, a décidé que le grillage des porcs ne se ferait plus sur la petite plaine au pied du rempart, affectée jusqu'ici cet usage. Un article qui nous est envoyé de Poperingbe; nous arrive trop tard pour que nous puissious l'in. j sérer dans notre n° de ce jour. Nous comptons le reproduire dans notre prochain n®. Des affiches placardées jeudi Bruxelles contenaient une convocation publique pour ven dredi soir, 8 heures sur la Grande Place, l'effet de faire une manifestation au sujet des circonstances qui s'étaient produites la séance de jeudi de la Chambre des Représentants. La pluie qui, pendant toute la journée, n'a cessé de tomber, avait sans doute empêché la réunion d'être plus considérable, car une colonne peu nombreuse de personnes se sont trouvées assemblées l'heure indiquée. Cette colonne, grossie sur son chemin par la foule des curieux, s'est dirigée vers les hôtels ministériels. Les groupes ont paisiblement circulé dans la rue de la Loi en faisant entendre les cris répétés de Vive la Constitution! puis ils se sont dispersés. Le brick de la marine royale belge Duc de Brabant a pris la mer le 5o avril de Flessingue, pour aller surveiller la pèche dans la tner du Nord. Le 8 mai a eu lieu, 9 heures du matin, Anvers, l'exécution du nommé François Roi, âgé de 29 ans, natif de Bruxelles, il était assisté par le très révérend M. Van Stappen, vicaire de S'-André, et donnait des signes non équivoques d'un repentir sincère. De grand matin de milliers de personnes s'étaient précipitées vers le lieu de suppliceils y accouraient comme une fête, voulant être témoins, jusqu'au dernier moment d'un spectacle dont l'idée seul fait frémir. En Toscane les exécutions sont rares. Lorsque la tête d'un condamné tombe sous la hache du bourreau, la moitié des habitants sort de la ville pour se retirer dans les villas, et, l'heure fatale, l'autre moitié s'enferme dans les églises afin de prier pour le malheureux. Il n'y a de présent au supplice que l'exécuteurles gardes commandés, la confrérie de la Miséricorde et deux au trois curieux qui presque toujours sont des étrangers. Il est vrai que, si l'on en croit l'Angleterre, la Toscane, comme toute l'Italie, a besoin d'être civilisée. Un fait assezrare s'est passé mardi Péruwelz. Un jeune milicien de la classe de i856 ayant été complètement oublié sur les listes établies, ne tira pas au sort avec ses camarades; il s'en fit gloire au cabaret; les propos furent entendus et répétés, et mardi donc, en présence des autorités, il alla tirer le sort tout seul. Nous ne savons quel mode on aura suivi, ni s'il a eu la bonne ou la mauvaise chance. L Echo de Courtrai anoonce que M. Seghers, curé-doyen de l'église de Notre-Dame de cette ville, a donné sa démission. M.Schaken, un des concessionnaires du canal de Bossuyt b Courtrai, vient d'écrire un membre de la Chambre qui s'est particulièrement occupé de ce travail d utilité publique, que la Compagnie est prete verser le cautionnement de 125,000 fr* fixé par la section centrale pour cette entreprise. Le même représentant a reçu de Paris une lettre semblable de M. l'ingénieur Tarte, qui s'était rendu dans la capitale de la France afin de s'en tendre avec une société financière pour l'exécution du chemin de fer de Braine-le-Comte Courtrai. Pendant le mois d'avril, 5,5g5 lettres n'ont pu être remises leurs destinataires, les adresses étant incomplètes, illisibles ou inexactes. Parmi ces lettres 74 contenaient des valeurs pour une somme de i,g48 francs. œaiif iaaniau Les dernieres nouvelles que nous avons reçues de Jérusalem sont du i3 avril. Les offices de la Semaine-Sainte et les fêles de Pâques ont été célébrés cette année fort paisiblement dans la

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 2