ESPRIT MINÉRAL
ZUCCANI
Pour enlever, sur toutes les étoffes, les
tâches de graisse ou de résine; nettoyer et
remettre tes gants de peau neuf; se vend
chez P. Loppens, coin du Marché au Beurre,
Ypres. (2)
vénérable église du Saint-Sépulcre. On n a eu a
déplorer aucune des scènes attristantes pour la
piété qui se sont trop souvent produites antérieure
ment dans le temple qui renferme les monuments
les plus sacrés de la Rédemption. Ce qui a contri
bué h la tranquillité et an recueillement des céré
monies religieuses des Latins, c'est que leur Pâque
ne coïncidait pas avec celle des communions dis
sidentes; d'autre part, les sectaires, instruits par les
événements et qnelqne peu étonnés de la grande
modération des Latins a en profiter pour réclamer
le respect de leurs droits usurpés et trop longtemps
méconnus, semblent vouloir leur témoigner des
égards auxquels ils ne les avaient jamais habitués.
Évidemment, depuis quelque temps, le schisme,
toujours si intolérant Jérusalem, s'assouplit et
paraît vouloir renoncer ses vieux procédés.
En renversant les murailles de Sébastopol, les
canons de la France ont fait tomber également
l'intolérance schismatique qui avait établi son
siège entre le Golgotha et le divin Tombeau.
L'Ordre de l'Aigle Noir décerné l'Empe
reur Napoléon a causé une sensation d'autant plus
vive que jusqu'ici on a vu rarement des décorations
conférées de la cour de Prusse h celle de France, et
réciproquement. Après leur visite de Berlin, en
i836, les fils de Louis Philippe n'ont pas été l'objet
d'une distinction de ce genre.
Italie.Nous empruntons sous toutes réserves
le fait suivant h la correspondance parisienne du
Nord
Je vous ai écrit que Mgr. Sacconi avait été
ému et préoccupé de la séance du congrès du 8
avril. Je vous y ajouterai maintenant
Le Nonce a remis au gouvernement français
une note pour réclamer contre les attaques dont
l'admiuistration des États-Romains a été l'objet
dans le Congrès. Cette note expose les réformes
déjà réalisées par Pie IX, le nombre d'emplois
importants confiés des laïques. Le légat qui va
venir en France pour le baptême du prince
impérial apportera une réponse plus développée,
émanant plus directement encore du S'-Père.
On a parlé d'une Note rédigée en forme de
protestation que le comte Cavour aurait remise aux
représentants des diverses puissances avant de
quitter Paris. La Note, ou pour lui donner le nom
qui lui convient véritablement, la protestation que
le comte Cavour, au nom du gouvernement pié-
montais, a remise aux représentants des diverses
puissances avant de quitter Paris sera bientôt
publiée. Elle insiste sur la nécessité de pouvoir
efficacement au bien de l'Italie si l'on veut assurer
réellement la paix de l'Europe. L'état de siège dans
les duchés, legouveruement militaire en Lombardie,
les garnisoos autrichiennes en Toscaue, l'occupa
tion étrangère dans la Romagneles prisons
regorgeant de monde Naples et dans la Sicile,
c'est là un état de choses qui n'est pas normal et
qui ne peut pas durer. Le Congrès de Paris a
constaté ces maux de l'Italie, et dans ce Congrès
européen l'on a reconnu au Piémont le droit de
parler pour l'Italie.
Le ministre des affaires étrangères a reçu de
M. Sepolina, consul de Belgique Naples, com
munication de deux décrets en date du 28 avril et
publiés le lendemain dans le journal officiel du
royaume des Denx-Siciles. Ces décrets prorogent
au i3 juin prochain la libre exportation du blé,
du mais, de 1 avoine et des féveroles, et réduisent
de moitié les droits de sortie sur ces diverses den
rées et sur les pâtes travaillées.
Italie, ^ous avons déjà annoncé que le Pape
avait l'intention de faire reviser le bréviaire.
Certains indices plusou moins explicites peuvent
faire croire que la commission s'occupera spéciale
ment des différentes leçons du bréviaire, qui ren
ferment l'histoire de la vie des saints. Ces leçons,
comme les érudits le savent, furent composées
principalement par le diacre Paul et par Usuardo
au huitième siècle. Elles furent ensuite revues et
purgées de beaucoup d'erreurs de fait par deux
lumières de la littérature ecclésiastique, Baronius et
Bellermin. Mais le progrès que la critique a fait de
nos jours par la découverte de nouveaux monu
ments qui concernent les actes des martyrs et des
pontifes semble demander que ces leçons soient
soumises un examen plus sévère encore, pour
faire disparaître tout récit, ou anecdote, ou indica
tion chronologique, que pour des raisons intrinsè
ques ou extrinsèques on trouverait erronés ou pour
le moins douteux.
Un autre objet de la commissionsi je suis bien
informé, sera d'examiner si l'on peut et jusqu'à
quel point il convient d'éliminer du bréviaire
quelques fêtes dont l'introduction a successivement
diminué le nombre des fériés. Celles-ci étaient en
très-grand respect dans l'antiquité ecclésiastique,
surtout la quatrième en mémoire de la trahison de
Judas, et la sixième en mémoire de la passion de
Notre-Seigueur.
Malgré les défenses réitérées dans les règle
ments de chemins de fer, de passer la tête ou les
bras en dehors des portières, il arrive trop souvent
que des imprudents ne tiennent aucun compte de
ces mesures de précaution. Un malheureux père
de famille vient de payer de sa vie une semblable
imprudence.
James P. William était avec sa femme et son
enfant dans le train de nuit faisant le service entre
Philadelphie et Pittsburg. Après deux heures de
marche on s'aperçut qu'il avait la tête pendante
hors de la portière, et que le sang s'en échappait
abondamment. Il était déjà mort lorsqu'on fit cette
triste découverte, et l'on ignore le lieu de l'accident.
Il est croire que sa tête aura heurté contre
quelque poteau de pompe ou contre un char
arrêté sur l'autre voie.
Sa femme et son enfant dormaient sur le même
banc et ne se sont aperçus de rien.
VARIÉTÉS.
On nous affirme, dit le Journal de l'Ain,
avoir vu dans un village de département l'affiche
suivante
1. Les cabareliers qui donneront boire le
dimanche sont prévenus qu'on leur dressera procès-
verbal pendant les offices, surtout pendant les
offices de la messe qu'il est défendu d'y aller.
2. Il est défendu de conduire le bétail sur les
communaux joignant la saison des avoines, avec
des brebis, chèvres ou autres, malgré qu'ils
seraient conduits par des personnes raisonnables,
qui ne doivent pas être pâturés.
3. Dimanche, l'issue des vêpres, il sera procédé
l'adjudication, au plus offrant et dernier enché
risseur, des boues du village en présence du maire
qu'on devra râcler proprement assisté de deux
membres du conseil des égouts du village.
4. Les habitants sont prévenus que lundi
prochain on échenillera deux personnes par mai
son, le curé excepté.
Les articles susdits regardent tous les habitants
des deux sexes qui devront être exécutés constam
ment.
Il y a quelques jours, dit YIndicaleur d'Ha-
zebrouch, un jeune et élégant contribuable, bien
peigné, bien frisé, et la moustache tirebouchonnée,
sonnait la porte du receveur municipal de Valen-
ciennes, et présentait au bureau, avec l'avertisse
ment qui lui avait été adressé, un petit sac conte
nant le montant de ses impositions.Uoe pantomime
expressive, car le jeune élégant ne parlait pas
notre langue, fit facilement comprendre au receveur
ce dont il s'agissait. Celui-ci pourtant, voulant
s'amuser un peu de son visiteur, prit l'argent mais
sans se presser de donner le reçu d'usage.
Ce n'était pas le compte du contribuable, qui,
sans avoir jamais lu ni la loi ni les instructions
ministérielles, paraissait cependant connaître par
faitement son droit; anssi se livra-t-il une foule
de signes et de murmures tellement significatifs
que le fonctionnaire, voyant qu'on lui désignait
tantôt sa plume, tantôt son registre souche, finit
par s'exécuter et remit au jenne Lion un reçu en
bonne et due forme. Complètement satisfait alors,
celui-ci fit un gracieux salut et sauta d'un bond
dans la rue.
Ici, Lion, lui cria un jeune homme de notre
ville qui l'attendait petite distance.
Et l'animal, car le jeune contribuable n'était
autre qu'un charmant caniche, remit en gambadant
son maître le reçu constatant qu'il venait de
remplir, en payant 8 francs la caisse communale,
l'un des premiers devoirs du bon citoyen.
BOURDES IRLANDAISES.
Savez-vous bien, disait un Juif un finaud
d'Yankee (sobriquet des américains de l'Union),
qu'en Pologne on pend ensemble les Juifs et les
ânes? Mon cher ami, n'allons jamais ni l'un
ni l'autre dans ce pays-là.
Un pauvre diable d'Irlandais, poussé bout par
le besoin, dit un Anglais aussi riche qu'avare;
Votre Honneur, j'ai uoe faveur vous deman
der. Et moi aussi, répondit le gentleman
accordez-la moi d'abord. Certainement
«Eh! bien, je voos demande de ne rien me
demander.
Un Cockney (badaud) de Londres, voulant
acheter un cheval, demanda son voisin quel
signe il en reconnaîtrait l'âge? Aux dents, lui
fut-il répondu. Notre homme va trouver un maqui
gnon qui lui montre une bonne bête dont il vante la
jeunesseet la vigueur. Le Loodoner ouvre la bouche
du cheval, l'examine, comptes les dents, et s'en va
en haussant les épaules. Holà! lui crie le maqui
gnon, quel défaut lui trouvez-vous? Damn
your eyes Ce n'est qu'une vieille rosse: il a
treme-deux ans.
Mais que sont donc devenues les mouchettes,
disait la bonne Mistreess Johnston; je les cherche
du haut en bas de la maison sans pouvoir les trou
ver. On soupe là dessus; la bonne femme de
ménage en tête tête avec son tranquille maître,
le paisible hollandais Cornélius Vanneunen. Son
schiedam bu, Cornélius bâille, et se sentant douce
ment s'endormir: Mistress Johnston, dit-il, tirez
moi mes bottes, cela me soulagera depuis ce matin
j'ai mal au pied; il sera entré quelque grain de
sable dans ma chaussure. Elle tire les bottes et en
fait tomber les mouchettes.
Ne voos confiez jamais un jeune homme: les
tonneaux neufs coulent. Ne vous confiez point un
vieillard: les vieilles portes sont mal closes.
C'est drôle, comme avec vos yeux bleus et
vos cheveux couleur de filasse, vous avez l'air
d'une fille, disait un Irlandais un jeune Hollandais
long de deux auues Oh je sais bien poutquoi, dit
finement le jeune batave c'est que ma mère est
une femme.
Den DYNSDAG 20e" M El, 1856, ten 10 urer,
voor en ten 2 uren na noen, zal den Notaris
LAMBIN, te Yper, openbaerlyk Verkoopen un
huize van wylen Mr den generael Moltzbergf.r,
SCHOONE MEUBELEN EN EFKECTEN VAN
MENAGIE, Estampen, Boekwerken en audtr voor-
werpen.
Met gereed geld en verhooging van den io'n
penninck.