menls, tout en usant des voies du raisonnement et de la persuasion pour pre'parer l'avènement d'une ère où la fusion remplacera la conciliation. La Constitution belge est ancre'e sur la boone foi, la loyauté, la religion des catholiques; on n'a rien craindre pour elle de leur côté; ce n'est pas dans leurs rangs qu'on entendra jamais le mot fameux Ou la Constitution sera changée légalement, ou elle sera abattue révolulionnairemeot. Un catho lique cesserait de l'être, du moment où, parjure h sa foi, il ne se croirait plus obligé eu conscience de tenir ses engagements, et d'obéir a Dieu en obéissant la loi. NOMINATION ECCLÉSIASTIQUE. M. Delrue curé a Beerst, est nommé curé de Notre Dame h Poperinghe. IKBJJiJXSJJ'J'i Ui'J Par arrêté royal du 23 mai i856, le sieur Leplae (C.-L.), docteur en philosophie et lettres, avoué et juge suppléant au tribunal de première instance séant Furnes, est nommé juge de ce tribunal, en remplacement du sieur Roels, appelé h une autre résidence. Il remplira les fonctions déjugé d'instruction et achèvera le terme assigné ce dernier. Par arrêté royal du 8 mai, le sieur G. De Wouters, contrôleur des contributions directes, des accises et de comptabilité de 3e classe Aerschot, est nommé en la même qualité Ypres. Par arrêté royal du 16 mai, le sieur F. De Vos, actuellement agent du trésor Dioant, est nommé en la même qualité h Ypres. Par arrêté royal du 16 mai, le sieur L. Griez, agent du trésor Ypres, est, sur sa demande, démissionné de ses fonctions, avec faculté de faire valoir ses droits une pension de retraite. (BamDHîKesa ihv&i Les solennités de la Fête-Dieu en se déployant li l'intérieur de nos églises par de pieux offices, et, au dehors, en d'augustes processions, appellent sur la ville fidèle les bénédictions de Celui qui est près de tous ceux qui le cherchent. A l'octave du S'-Sacreroeut, va succéder, dans la chapelle abbatiale des Dames Bénédictines irlandaises, la Fête et l'Octave solennelle du Sacré Cœur de Jésus. Un sermon en Français y sera prononcé chaque jour, 3 heures. La sécheresse du cœur et l'or gueil de l'esprit sont les maux profonds de notre époque. Qu'une tendre dévotion appelle sur de pauvres frères, trop pleins de leurs propres pensées pour aimer autre chose qu'eux-mêmes, la miséri corde de Celui qui demande de nous que nous apprenions de lui qu'il est doux et humble de cœur. La procession du S'-Sacrement, qui est sortie di manche de l'église décanale de S1 Martin, vers 9 heures, a été surprise par la pluie qui a contraint le clergé, les autorités, les élèves des collèges et des écoles, qui en faisaient partie, de se réfugier dans l'église S'-Pierre. Les troupes qui l'accom pagnaient sont alors rentrées au quartier. Vers onze heures 1/2, la procession, réduite au clergé et aux autorités, et escortée par le corps des Sapeurs- Pompiers et un détachement du 2", est rentrée S'-Martin. Une foule pieuse la suivait. CONSEIL PROVINCIAL. Élections du Canton d'Y près, 26 mai 1856. MM. Boedt, Pierre, avocat, en remplacement de M. le B0" Vanderslichele de Maubus, qui s'est désisté d'une nouvelle caudidature. Beke, Pierre, négociant. f membres Comyn, Servais, notaire. sortants, Merghelynck, Eroest, propr*. réélus. Il est encore arrivé lundi par le convoi du soir un détachement de recrues. Les promeneurs désoccupés, car nous ne voulons pas dire les flâ neurs et pour cause, s'arrêtent sur la Plaine a constater les progrès dans l'abaissement de la pointe du pied et le petit doigt sur la couture du pantalon, des héros eu herbe qui courent dans le chemin de la gloire, en apprenant a marcher au pas. Une.' Deuce.' Le Moniteur annonce que le service des convois pour la période d'été sera mis exécution partir du 1" juin prochain. Nouscroyons être bien informés en annonçant qu'au lieu des trois jours primitivement arrêtés, il y aura un quatrième jour de fêtes en juillet. L'archiduc Maximilien d'Autriche, frere de l'Empereur, arrivera Bruxelles dans quelques jours. Les appartements au palais sont prêts pour le recevoir. Le prince restera plusieurs jours dans la capitale et visitera les divers monuments. On lit dans l'Indicateur du Borinage Jeudi dernier, les époux Dupont de Wasmuel étaient souper, lorsqu'un coup de feu partit de la croisée et dirigé sur la personne de M. Dupont, vint brusquement interrompre le repas; heureuse ment la balle avait passé entre les époux et était allée se loger dans la muraille. L'auteur de cette tentative de meurtre est un voisin de M. Dupont le motif qui l'a poussé ce crime serait, paraît-il, quelques propos tenus contre deux de ses filles. On l'a immédiatement incarcéré, et hier matin on l'a envoyé Mous.» Le nommé Winterbeek, âgé de 27 ans, marchand laitier, Bruxelles, avait interjeté appel d'un jugement du tribunal correctionnel qui l'avait condamné 8 jours d'emprisonnement et a 5o fr. d'amende, pour avoir falsifié le lait qu'il débitait, au moyeu d'un mélange de quatre dixiè mes d'eau. La cour d'appel vient de confirmer ce jugement en condamnant l'appelant aux frais des deux instances. Une nouvelle livraison des Annales de la Propagation de la Foi vient de paraître. Elle renferme le compte-rendu des recettes et des dépenses de l'OEvrependant l'exercice de 1855. Dans le tableau des recettes, la France compte pour fr. 2,323,337-71 et la Belgique pour fr. 201,002-05. Notre pays tient justifier son glorieux surnom de catholique; les besoins de l Eglise souffrante le trouvent toujours compa tissant et généreux. A elle seule la Belgique fournit autant d'aumônes l'OE uvre de la Propagatiou de la foi que l'Amérique du Nord tout entière elle occupe te premier rang après la France. N'oublions pas toutefois que si notre petite Belgique a donné 20 1,000 fr. la miséra ble Irlande en a donné 118,000; quelle vigueur de charité dans une nation sincèrement catho lique On lit dans le Moniteur français Le concours uuiversel agricole qui doit s'ouvrir, aux Champs Élysées, le 1" juin, offre aux agricul teurs une occasion unique, et qu'ils ne manqueront pas d'apprécier, pour se procurer des types repro ducteurs et variés de toutes les races de bestiaux des diverses contrées qui pourront convenir leur situation agricole. Cette exhibition, laquelle presque tous les pays de l'Europe se sont associés avec ardeur, pré- senteta une réunion de sujets d'élite telle qu'il u'en a jamais existé, tant sous le rapport du nombre que sous celui des qualités. Cette vente s'ouvrira le lendemain du dernier jour de l'exposition. Rien ne s'opposera, toutefois, ce que des transactions particulières puissent avoir lieu pendant toute la durée du concours, tant pour les animaux que pour les instruments et produits agricoles, h la charge seulement de ne recevoir leur accomplissement qu'après la clôture de l'exhibition. La Gazette de Lucerne mande que l'Em pereur Napoléon recevra bientôt un cadeau fort intéressant pour lui. C est le catéchisme dont il se servait dans son enfance, alors qu'il habitait avec sa mère le château d'Arenenberg. Ce livre se trouvait entre les mains de M. le chapelain Kiesel, mort il y a quelque temps Ermatingen; il le conservait comme une pré cieuse relique. Des croix indiquent exactement ce que te jeune prince avait apprendre en une seule fois. Les héritiers de M Kiesel ont l intention d offrir ce livre celui qui il a appartenu dans le principe. Augustin Thierry, le célèbre historien, vient de mourir il était âge de 6 1 ans. A l'heure où nous écrivons, nous pouvons croire que ce grand esprit que la France vient de perdre a consommé réellement le rapprochement qui se préparait en lui depuis plusieurs années, vers notre sainte religion. M. Augustin Thierry avait subi, dans ces derniers temps, l'influence souveraine de la foi chrétienne mieux connue, Angleterre. Nous revenons sur la réponse, insérée dans notre dernier n°, adressée par lord Palmerslon M. D'Israeli, vu son importance; la voici maintenant textuellement Voici, d'après le Morning-Posl du 21, le texte de la réponse faite par lord Palmerslou an marquis de Gramby, relativement au traité secret, dont les journaux ont parlé tort et h travers Le marquis de Gramby Je désirerais savoir s'il est vrai, comme on l'a dit, qu'il existe un traité secret entre les trois puissances (Angleterre, France et Autriche)? Lord Palmerslon S'il existait uu traité secret, je pense que le noble lord m'excuserait de décliner de le rendre public. (Hilarité.) Sa question ressem ble un peu celle qui me fut adressée par mon honorable ami, l'aucien représentant de Moutrose; il me demandait les relevés de l'emploi des sommes affectées au service secret. (On rit.) Je n'hésite pas déclarer que l'unique traité qui ail été conclu est celui qui a été déjà déposé sur le bureau de la Chambre. Sans nul doute, lorsqu'un pays comme la Sar- daigne se joint noblement une alliance avec la France et l'Angleterre, et eutreprend bravement une guerre de concert avec elles, il y a entre elles des liens d'honneur qui obligent l'Angleterre et la France le protéger contre toute insulte ou tout préjudice. Mais le gouvernement sarde est, j'en suis sûr, bien loin d'avoir l'intention, et les gouvernements d'Angleterre et de P'raoce n'ont certainement jamais eu l'idée que cette alliance honorable basée sur la bonne foi et tendant un noble but, dût servir de moyen pour lancer la Sardaigne dans un état d'agression contre une puissance voisine. Il y a en ce moment une chose qui occupe autant le public d'Angleterre que les affaires politiques: c'est le procès de Palmer. Celte affaire menace de se prolonger beaucoup pour les jurés, qui selon la règle, sont séparés de toute communi cation, et, après chaque audience, sont reconduits sous la garde des shérifs dans un hôtel voisio. A la fin de la dernière audience, le président, lord Campbell, saisi de commisération, a proposé de faite prendre un peu l'air aux jurés le lendemain matin avant l'audience: Un autre juge, M. Aldersoo, a conseillé de faire promener les jurés dans le jardin du Temple, et les shérifs ont promis de suivre cet avis. Le lendemain donc, les jurés, sous la garde des employés des shérifs, sont allés avant neuf heures du malin se promener dans les jardins du Temple, et de là ont été conduits la Cour. Dimanche, 00 a dù les mener l'office la chapelle de Newgate, et de là les reconduire leur hôtel; après quoi on devait les mettre dans un omnibus, loué pour eux, et les mener daus les environs de Londres, où on devait leur permettre de courir uu peu dans la forêt, puis de là les remettre sous clef l'hôtel. On litdans le Journal de Birmingham La famille royale se rendit, il y a quelque temps, Osborne. dans l'île de Wight. les enfants royaux se promenaient souvent sur les bords du lac. Un tour, le jeune prince de Galles rencontra un jeune garçon qui ramassait des Coquilles et en avait déjà rempli un panier. Le princepensant que tout lui était permis s amusa renverser le panier du jeune garçon. Celui-ci se facha et dit: Si cela vous arrive encore une fois, vous verrez!.... Eh bien répliqua le jeune prince, remettez les coquilles dans le panieret vous verrez si je ne le renverse pas une seconde fois. Le jeune garçon, ayant rassembléet replacé ses coquilles, s écria Touche maintenant, si tu loses! Le prince répondit ce défi en renversant de nouveau le panier. Il en fut récompensé par un violent coup de poing sur la figure, assez violent pour lui faire enfler les

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 2