TERRE A LABOUR, BIENS IMMEUBLES UNE BONNE PARTIE SITUÉE A NEUVE-ÉGLISE, 1 VENDRE, By de Wvve DECONINCK, in de Paleel- slraet N° 15, is er over le nemon een Toog met Koffymolen en Doze, 24 gelyko Bakken, een Olie en Siropebak, 5 paer koperen Schalen met Balancien, Staek en Gewigten, enz. enz. (2) VENTE PUBLIQUE Le Notaire TTTTLSTSZS Wer- vicq, Vendra publiquement en conformité de la loi du 12 juin 1810, les BIENS suivants Mise prix 5,500 (r. Mise prix 2,800 fr. Mise prix 20,000 fr. Mise prix 17,075 fr. Mise prix 10,300 fr. Mis prix 4,425 fr. Mise prix 14,720 fr. Aujourd'hui que le Rhôoe est rentre' dans son lit, il a laissé dans toute la plaine de vastes étangs sillonnés par des courants rapides. Le bourg des Charpenoes, que l'eau a a peu près quitté, présente un aspect lamentable: les débris des maisons tom bées de chaque côté encombrent la rue; h peine si les voitures peuvent passer. De toutes parts les hommes et les femmes remuent les décombres et cherchent retirer de dessous les débris des maisons les meubles et les linges. A chaque instant des pans de mur, détrempés par les eaux, s'écroulent. Villeurbanne présente le même aspect, on s'y livre aux mêmes occupations. Tout cela se fait d'un air morne, et toute cette friperie étendue au soleil, qui luit enfin depuis trois jours, accrochée aux derniers poteaux qui ont subsisté, ou déposée même en des endroits que l'eau vient peine de quitter, a quelque chose de navrant. La partie de la ville située sur la rive gauche du fleuve se trouvait abritée contre l'inondation de la plaine par une digue sur laquelle est établi le che min de ronde qui relie les forts. Mais dans la nuit du 3o au 31cette digue a bientôt plié sous les elTorts de la masse d'eau qui s'écoulait dans la campagne et l'inondation furieuse s'est élaucée au milieu de la ville, traversant les Brotteaux et la Guillotière et jetant dans les quartiers populeux les mêmes désastres que dans la campagne. La Guillotière et les Brotteaux sont surtout habités par des ouvriers. La, comme aux Cbarpen- nes et a Villeurbanne, les maisons sont renversées de hautes maisons a trois et quatre étages. Des masses d'eaux profondes couvrent de larges éten dues de terrain, des courants rapides les silonnent de toutes parts. Ce sont ces quartiers désolés que l'Empereur a voulu parcourir en détail. Il s'est porté partout, traversant les nappes et les courants, ayant de l'eau parfois au-dessus du poitrail de son cheval. On lit dans le Constitutionnel du 6 juin L'Empereur est arrivé Lyon, hier vers trois heures, et a passé une revue de l'armée. L'enthousiasme des troupes n'a pas été moins grand que celui de la population. Parti hier de Lyon, vers neuf heures du soir, l'Empereur est arrivé ce matin h Paris,'a 6 heures. L'Empereur, dont la santé paraissait excellente, était en petite tenue de général, avec le képi, et enveloppé dans un manteau. L'afiluence était grande aux abords de la gare et dans la rue de Lyon; les ouvriers avaient retardé leur entrée dans les ateliers pour saluer Sa Majesté, et lui témoigner en quelque sorte combien ils ont été touchés de la généreuse pensée qui l'a conduite au milieu des inondés du Midi. Voici les nouvelles que donne le Moniteur du Loiret du 5, sur les inondations de la Loire et de ses affluents. Les désastres sont-très grands Amboise. Le chemin de fer emporté dans une assez grande éten due, paraît avoir beaucoup souffert. Les bas quar tiers d'Amboise sont très-gravement atteints. A Blois, ce ne sont pas seulement les bas quartiers qui sont inondés; l'eau a envahi jusqu'à la Poisson nerie. Mais c'est Tours peut-être qu'ont eu lieu les plus grands désastres. La ville entière est sous l'eau; on va en barque dans la rue Royale et sur les mails; le chemin de fer est détruit, les bâtiments magnifiques de la gare sont bouleversés par les eaux, et on assure que la perte en marchandises est considérable. A 1 Hôtel de l Univers, près des bâtiments de la gare, il y avait dix pieds d'eau; les voyageurs qui s'y trouvaient bloqués ont été obligés, pour descendre dans les barques de sauvetage de se suspendre en dehors des draps roulés et attachés aux fenêtres. Jamais une catastrophe pareille n'avait frappé la ville de Tours, c'est un désastre sans exemple dans son histoire, et il est dû la jonction tant redoutée des eaux de la Loire et du Cher. Les journaux français annoncent le départ de l'Empereur pour Orléans. S. M. va visiter la vallée de la Loire, où les désastres de l'inondation sont incalculables. L'archevêque de Tours: Mgr. Morlot s'est rendu lui-même avec ses ecclésiastiques sur les levées, et, avec eux et leur tête, a pris une part active l'œuvre périlleuse, entreprise contre le progrès de l'inondation. Le cardinal avait la main la pelle et la pioche des travailleurs. L'Empereur est parti dimanche au matin de Saint-Cloud pour aller porter des consolations et des secours aux inondés de la Loire. Sa Majesté est arrivée Orléans onze heures; elle a visité en voiture le faubourg Saint-Marceau, envahi par la Loire, et s'est rendue sur la levée de Saint-I'rivé pour juger de l'étenduedel'inoudation. L'Empereur est ensuite parti pour Blois, où Sa Majesté est arrivée une heure et demie. Elle a immédiatement visité les parties inondées de la ville, les quais et le faubourg de Vienne, et les digues jusqu'au déversoir établi. A Blois, comme Orléans, la population tout entière s'est portée sur le passage de Sa Majesté, et l'a accueillie par les témoignages les pluschaleureux de reconnaissance et d'affection. L'Empereur est parti en poste pour Tours. [Moniteur.) Ce qu'on craignait Nantes, au départ des dernières nouvelless'est réalisé. L'Union bretonne, du 5 annonce que tous les quartiers bas sont inondés. L'eau a fait une trouée sur la chaussée de la Madeleine. La Loire déverse avec abondance dans ses affluents, l'Erdre, la Sèvre, la Chézine, dont les bords sont inondés. L'Empereur des Français est rentré Paris samedi, une heure assez avancée de la soirée, de retour de son excursion dans l'Ouest. Il a pu con stater par lui-même que les désastres causés par le débordement de la Loire et de ses affluents sont plus affreux encore que ceux occasionnés par le débordement du Rhône, si terribles qu'aient été ces dernières. On a pensé qu'en présence des préparatifs faits, des dépenses déjà accomplies, des engagements pris, des dispositions arrêtées par une foule d'in dustriels, de marchands, de fabricants, en vue des fêtes, on provoquerait des mécomptes et des pertes considérables en les supprimant. C'eût été ajouter un mal de plus aux calamités qui affligent d'autres parties de la France. Les fêles auront donc lieu. Le conseil municipal de la ville de Paris, en votant les fonds destinés aux fêles du baptême de S. A. le prince impérial, n'a pas oublié les souf frances causées par l'inondation: dans la même séance, il a, sur la proposition du préfet de la Seine, décidé, l'unanimité, qu'une somme de 100,000 francs serait mise la disposition du gouvernement pour concourir au soulagement des inondés. Les journaux de Nantes ne sont pas arrivés dimanche. Marseille, vendredi G juin. Le légat du Pape est arrivé aujourd'hui, il a débarqué la Cannebière au milieu d'une foule immense, laquelle il a donné sa bénédiction. Le nonce du Pape et les autorités ont reçu le légat bord même du Duchnyla. Le légat partira demain pour Paris. L'Empereur a fait l'exposition pour cent mille francs d'achats en animaux, instruments aratoires, graines, etc. On assure que S. M. a dessein de répartir ces acquisitions entre les divers comices agricoles. Le fléau des inondations sévit aussi en Savoie. DE avec bénéfice de mise a prix et d'enchères. Une partie de Terre, située dans l'endroit dit Spiervelden, de la contenance suivant mesu- rage, de 55 ares 79 centiareset selon cadastre S"" C, N° 644, 58 ares 60 centiares, tenant du levant M' Vermeersch et Cecile Vanacler, du midi le Bureau de Bienfaisance de Neuve- Église et M' Hermeersch, du couchant et du nord le même, et encore du nord MadM° Jam- bart, Lille. Les Arbres reprendre pour 60francs. Occupée par J.-B'° Pacqnet, jusqu'au 1" Octobre 1860, au fermage annuel, de 5o francs, en sus l'impôt. La Vente aura lieu Neuve-Église, en l'es taminet tenu par le S' Budin, sur la place. La MISE A PRIX, le Mercredi 25 Juin i856, 4 heures de relevée; Et lADJUDICATION DÉFINITIVE, le Mercredi 9 Juillet suivant, 10 heures précises du matin. Les Notaires OPSOMER, a Saint-Génois, et VAN EECKE, a Neuve-Église, sont chargés de celte Vente. 1 par suite de décès. l»l<: BEAUX d'origine patrimoniale, DÉPENDANT DE LA SUCCESSION DE Dcll« COLETTE-VICTOIRE VANDEVYVERE, décédée a w er y icq, 1" Lot. Une belle et grande MAISON avec beau Jardin entouré de murailles, située Wer- vicq, rue Neuve, actuellement vacante. 2et 5* Lots. Deux autres MAISONS, situées audit "Wervicq, même rue. 4" au 16' Lot. 7 hectares 25 ares 29 cen tiares de bonnes TERRES A LABOUR situées audit Wervicq, occupées par divers. 17' au 25e Lot. Une belle petite FERME avec 4 hectares 54 ares 90 centiares de Terres Labour et Pâture située Comines-Tenbrielen et Wervicq, occupée par P.-A. Lemahieu. 26e au 29' Lot. 3 hectares 89 ares no cen tiares de TERRES A LABOUR situées Comines, hameau du Godhuys, occupées par la v' Andrt Breyne et TAévin Breyne. 00" au 33" Lot.5 hectares 27 ares 5o cen tiares de LABOUR, PRÉ et BOIS, situés Ghe- luveld, occupés par divers. 54* au 49* Lot. Une FERME avec i5 hectares 58 ares t3 centiares de Labours, Piés et Bois, située sur les communes de Gheluveld et Zautvoorde, occupée par les frères Carcloen, sans droit de bail.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 3