JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, Mo 4.039. Samedi, 14 Juin, 1856. 39me année. 7??.3S, 14 JUIN. PRIX D'ABONNEMENT. 3 moisfr. CHEMINS DE FER 3 3 5o Y pri-s, P.r la poilefl Oo s'alwine Ypres clir» D. LAMBIN MORTIER, ÉAileur Propriétairerue de Lille, 10, près la Grand'-Plaee. Le Hropaeateur parait le MERCREDI et le SAMEDI, a 7 heures .lu soir. l.es lettres et envois doivent être affranchis. Insertions des annonces 17 centimes la ligue; on traite forfait. LE PROPASATEUR VÉRITÉ FT JUSTICE. d'Ypres Courtrai, 5,3o, 9,35, 3,40 5,4o, de Poperiiighe 20 munîtes plus tôt. De Courtrai Ypres et Poperinghe, 7.35, 10,55, 3,a5, 9,20. De Courtrai Mouscron et Lille 7,3o, 10,5o, i,5o, 5,oo, g,i5. De Courtrai pour Gand7,00, 10,45, 12,5o, 5,oo, 6,45. De Courtrai pour Bruges 7,4o, 11,00, 2,00, 6,55. Pour les nations cnmrae pour les individus, la condition d'existence, c'est au dehors la lutte comte les obstacles, c'est au dedans le combat coutre de dangereux enlrainenieiiis. Le saint est toujours et partout dans la confiance en Dieu et dans la défiance de soi-même. Toute association politique, peuple ou parti, a dans son sein des réfractaires qu'il faut dompter, des impatients qu'il faut tempérer. Peuples et partis souffrent tôt ou lard de leurs défunts on de leurs excès. La France est, de son naturel, prompte courir d'un extiême l'antre parfois elle reste en deçà du but; bien plus sntiveni elle le dépasse; toujours ardente se précipiter où l'emporte le Courant du moment. Elle s'est bien des fois châiiée elle-même la Providence aussi la rappelle par instant au sen timent de la fragilité des choses humaines. Ne se serait-elle pas livrée naguère aux joies de ses plus légitimes triomphes, avec une Irop orgueilleuse confiance en l'étoile biillante qui la fascine au jourd'hui Elle a été peut - être trop vaine de ses succès guerre glorieusepaix plus glorieuse encorebénédictions descendues sur la famille régnaute comme pour consacrer, par la persistance d'une heureuse fur 1 une la perpétuité de la dynastie, objet actuel de sa prédilection. Et voilà que ces nuages qni flottent, même au printemps, dans les airs viennent se résoudre en gouttes de pluie; et soudain des cris de détresse partent de l'Ouest au Midi du grand empire inondé. Les acclamations de la ptospétilé out pour étranges échos les lamentations du désespoir. Les éléments prennent uue voix pour rappeler au tiiomphateur son néant. Oh! qu'en Belgique la modération dans les succès les plus heuietixles plus noblement obtenus, les plus chers aux amis de leur pays; que 1, modération dans le triomphe, détourne de cette terre loyale la terrible compensation toujours suspendue sur la tête de tout homme qui réussit, de On parle de l'apparition, sur divers points du pays, de chiens atteints de la rage. Les autoiités communales prendront sans doute, en renouvelant les arrêtés de police relatifs aux précautions prendre contre le danger de laisser vaguer des chiens démesulés, les mesures de prudence com mandées par la saison. Nous empruntons un célèbre vétérinaire anglais, quelques indications utiles. Il est de la plus haute importance d'être bien édifié sur les divers signes qui accompagnent les débuts de la rage; voici des exemples établissant que ces signes extérieurs dépendent souvent et beaucoup du caractère propre des sujets. Si eo effet, le chien est un de ces caractères irascibles et naturellement hargneux et mé chants; s'il a été dressé pour la défense et n'a habituellement avec l'homme aucune de ces rela- toute société qui prospère, de tout paili qui l'ein- porte. La journée du 10 juin 1856 est et restera grande dans nos annales elle signale le retour graduel des esprits aux principes conservateurs; elle atteste aussi, par la sagesse et la mesure des choix, la volonté du pays d'entrer désormais dans l'ère dési.ée d'une véritable conciliation. Car, si partout, sauf Liège, les candidats du libéralisme exclusif out été repousses, disons-le aussi, disons- le avec joie, partout les votes des catholiques se sont pottéssur des libéraux indépendants des clubs, ou sur des conservateurs sans euiêtement. Le résul tat des Elections est une confirmation solennelle des principes unionistes du Congrès-National. Puisse cette noble victoire de la justice sur les passions porter ses fruits! Le bonheur du pays est assuré, si comme nous en avons la confiance, la majorité, tout en ne transigeant jamais sur les ptincipes, sait dans l'application faire un sobre usage de sa prédominance. Nouscomplétonsla liste des Élections du 10 juin. VtRVIERS. MVI. Moreau et David, députés sortants, ayant seuls obtenu la majorité absolue, out été proclamés repiésenianis. Au scrutin de ballottage entre MM. Grosfils- Géiard et Botlin, M. Grosfils l'a emporté. THUIN. M. de Paul de Barchifontaine, a seul été élu au premier tour de scrutin. Il y a eu scrutin de ballottage entre M. Licot et M. Notbotub, ministre de la justice, M. Licot l'a emporté. LIÈGE. Votants, 2,4g8; bulletins valables, 2,48o; ma jorité absolue, 1,24t. MVI. Delfosse 2,273; Lesoinne 2,23o; Frère- Orban 2,171; Deliége, 1,989; de Bronckart, 1,801 Vloxhon, 543. MM Delfosse, Lesoinne, Frère Orban, Deliége et de Bronckart, députés sortants, ont été proclamés représentants. TONGRES. MVI. Julliot et de Renesse, membres sortants, réélus sans opposition. lions aflectueiises qui sont propres nos chiens de chasse et d'appartement, alors il est vraiment terri ble. Il se présente nécessairement ainsi dans les cas qui surviennent chez les animaux sauvages. Les yeux étiocellent d'un éclat inaccoutumé et éblouis sant 011 dirait deux globes de leu. C'est alors, mais seulement alors, que l'expression de la rage peint Lieu l'aspect lénifiant de l'animal. «Mais,ce 11e sont là que d'assez rares exceptions, et qui ne sont par elles-mêmes que trop signifi catives. Ce qui est de la plus grande valeur, comme caractéristique du début du mal, dans la plus grande partie des cas, c'est cette agitation conti nuelle du malade. Le chien sous le coup de la rage, va, vient, rode incessamment d'un coin uu autre; conti nuellement il se lève et se couche, et change de position de toutes mauières. Il dispose son lit avec ses pattes, le refoule avec son museau, pour l'amonceler en un tas sur lequel il semble se complaire reposer sa poitrine; puis, tout coup, il se redresse et rejette tout loiu de lui. S'il est enfermé dans une niche close, il ne MAESEYCR. M. le comte Ch. Vilain X1III, ministre des affai res étrangères, membre sortant, a été réélu. WAREMME. Votants, 553; M. E. Delex'hy, ayant réuni 528 voix, a été proclamé représentant. HUY. MM. Lebeau et d'Autrebande, députés sortants, sont réélus. ATH. MM. le baron de Sécus et Jnuret sont élus une immense majniiié. M. Derieubourg a obtenu 497 voix et M. Delescluse 36g. SOIGNIRS. Lesdépotéscnnservateurssoot élus: MM. Ansiau, par i,ig4 voix; Faignart, i,i5ij Matthieu, par g5g voix. M. Jouret a obtenu 754 voix. HSSSELT. MVI. le comte de Theux qui a obtenu 955 voix, et de Pilleurs, g52 voix, ont été proclamés députés, M. Bar tels a obtenu 285 voix et M. Kentpeueers 2 63. MONS. Sont élus: MVI. Latibrv, par 2,o55 voix; Rous- selle, par 1,4 1 5De Brouckere, par 1,358 voix. Au ballottage entre MM. Lange et Sigart, M. Lange a été élu. Nos lecteurs ont donc sous les yeux le résultat complet des élections. Ils verront que la majorité catholique dans la Cham bre est renforcée de 8 10 voix. On lit dans le Bien public du 10 juin La lutte électorale engagée dans notre ville s'est terminée par le triomphe complet des candidats de l'opinion conservatrice. C'est une victoire d'autant plus glorieuse quenous avons eu combattre toutes les forces du libéralisme jnsques et y compris celles de la démocratie socialiste. Le corps électoral de notre arrondissement a anéanti les prétentions de ceux qui voulaient sub stituer le congrès maçonnique de i846 au congrès national de i83o. Deux hommes qui ont beaucoup contribuera com promettre le parti libéral par leurs extravagances, M. Verhaegen et le pamphlétaire Boniface reste pas un seul moment en repos, et tourne inces samment d'un coin un autre. S'il est en liberté, il semble la recherche d'un objet perdu et fouille tous les coins et recoins de la chambre avec uue violente ardeur qui ne se fixe nulle part. A l'appui delà vérité de cette première série de symptômes, que nous venons de passer en revue, je pourrais relater un grand Dombre de faits épars dans les Nouvelles diverses des journaux quoti diens, aussi bien que dans les publications médi cales. Plusieurs, se rapportant des chats, par lesquels beaucoup de personnes ont la mauvaise habitude de se laisser lécher les mains, surtout les femmeset dans lesquels cas les personnes eu question portaient sur ces parties de petites plaies ou de simples écorchures, sont parvenus 111a connaissance ou se sont passés sous nies yeux. En 181 3, un jeune enfant qui essayait d'enlever un chien sa pâtée, qu'on venait de lut donner, fut légèrement égraligué par un coup de dent que celui-ci lui doutia en se défeudant. Huit jours après, les symptômes de la rage se déclarèrent sur le chien; la maladie suivit son cours et l'animal

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 1