2 vincial de la Flandre occidentale a vote' a l'unanimité une somme de 25,ooo fr. pour les fêtes qui seront donne'es par la ville de Bruges et la province, h l'occasion du 25» anniversaire de l'inauguration do Roi. Dans l'après-dîner de samedi dernier, un vol de quelques objets d'habilîements et d'une somme de 7 fr. en monnaie, a été commis dans l'habitation et au préjudice du cultivateur F. De Gryse, a Reninghelst. Il paraît bien positif que le Roi, l'occasion du 25° anniversaire de son inauguration, décernera une décoration spéciale aux officiers, sous-officiers et soldats en activité qui compteront 25 années de service. On assure qu'à l'occasion des fêtes du 21 juillet, il y aura amnistie pour certaines catégories de délits, et remise des amendes. Les vacances judiciaires commenceront cette année, le vendredi, i5 août et finiront le mercredi i5 octobre. On annonce qu'un congé extraordinaire sera donné par le gouvernement aux Athénées et aux Écoles moyennes du royaume, les 21, 22 et 25 juillet, l'occasion du 25° anniversaire du règne de S. M. Au marché de Courtrai d'avant-hier, le prix des grains a été en hausse de 84 centimes sur le froment et de 48 c. sur le seigle, le tout l'hec tolitre. Un malheur dû, ce qui paraît, la négli gence du garde barrière, est arrivé hier matin sur la route du chemin de fer de Courtrai Harlebeke, l'endroit où le railway traverse la route pavée de Courtrai Staseghem. Le nommé Charles Matton, petit marchand, père de cinq enfants, ayant tenté de passer la route avec une charrette qu'il poussait devant lui, au moment où le train, qui part de Courtrai 10 heures 45 m., était sur le point d'ar river, a été renversé par le convoi. Il a été atteint au bras et la jambe. Transporté l'hôpital civil de Courtrai, les médecins ont jugé nécessaire l'am putation du bras et de la jambe. La victime de cette imprudence a encore la présence d'esprit de raconter tous les détails de l'accident; il dit qu'il voyait arriver de loin le train, mais qu'il croyait encore avoir le temps de traverser la route. Le garde route est, dit-on, en fuite. Écho de Courtrai.) L'épizootie s'est déclarée dans l'étable du cultivateur G. Van Daele, au hameau Poelberghe, Tbielt. Déjà une vache a été abattue, et d'autres bêtes cornes sont atteintes de la même maladie. Trois vols ont été perpétrés vendredi der nier. Le premier,consistant en quelques comestibles, a été commis au préjudice du cultivateur Van Steenbrugghe, Avelgbem; le deuxième, dans l'habitation et au préjudice du maçon Beun, au hameau de Pilkem, commune de Boesinghe, où on a volé quelques bardes, 10 francs en monnaie, et des comestibles; le troisième, dans la demeure et au préjudice du sieur Cazele, ouvrier Poperinghe, où on a enlevé des habillements pour une valeur de 25 francs. Les auteurs de ces divers vols sont encore inconnus. Jeudi dernier vers 9 heures du matin, pen- daot l'orage qui a éclaté Elverdinghe, le sieur P. Nollet, domestique chez le meunier Vermeulen, en la même commune, se trouvant sur la galerie du moulio, a été atteint au bras du fluide électrique. Il n'en a été que légèrement indisposé. Dans la matinée du 10 courant, un vol de plusieurs objets d'habillement a été commis au préjudice de J. Carpentier, ouvrier Westoutre. II paraît que la police est sur les traces du coupable. Le 10 de ce mois, la fondre est tombée Oultre sur la ferme du nommé De Smedt, cultiva teur en cette commune. Le fluide électrique a tué deux chevaux et a mis le feu l'écurie. Les flammes s'étant propagées avec rapidité, une grande partie de la ferme a été réduite en cendres. M. de Gerlache, ancien président du congrès national, invite MM. les anciens membres du Congrès, vouloir bien se rendre au Palais de la Nation, dimanche prochain, 20 juillet 7 1 j2 heu res du soir, afiu d'y prendre connaissance du discours qui doit être adressé au Roi, par le bureau, au nom du Congrès, l'occasion du 25° anniversaire de l'inauguration de S. M. On écrit de Liège Le centime est devenu introuvable et le double centime est rare au point qu'on peut peine s'en procurer moyennant un agio. On comprend la perturbation que cette absence de billon jette dans les transactions, surtout dans celles du commerce de détail. On lit dans un journal de Liège Mardi dernier, dans la matinée, un jeune homme traversait notre ville, entouré d'une nombreuse escorte de gendarmerie qui le conduisait la prison cellulaire. On se demandait dans le public quel crime affreux avait pu commettre ce jeune homme, dont la figure paraissait cependant fort pacifique, pour être entouré d'un pareil luxe de précautions, qui devaient l'empêcher d'échapper aux mains de la justice. Nous sommes allés aux renseignements et voici ce que nous avons appris Hâtons-nous de le dire tout d'abord ce jeune homme n'avait commis aucun crime; il ne s'était pas rendu coupable du moindre délit. Appartenant une honorable famille de la commune de Ligney, près de Waremrae, il était, lors du dernier tirage au sort, tombé, de la conscription. Ses parents s'étaient empressés de s'adresser une société de remplacement militaire pour lui mettre un rem plaçant. La société avait rempli ses engagements; le remplaçant se trouvait au corps, lorsque, par suite d'une erreur dans les contrôles du régiment, on prélendit que le remplaçant ne figurait pas dans les cadres. Le remplacé devait, dès lors, être con sidéré, comme réfractaire et ordre fut transmis la gendarmerie de notre villed'opérer immédiatement son arrestation. Cinq gendarmes se présentèrent, la nuit, son domicile, et, exécutant les ordres rigoureux dont ils étaient porteurs. Ils l'arrêtent, l'enlèvent sa famille et l'amènent Liège. Après être resté deux jours dans la prison cellulaire, on retrouva le remplaçant, l'erreur fut reconnue et le jeune homme fut reodu la liberté. De pareils faits, disons-le, sont éminemment regrettables. Pendant le mois de juin 1856, 3,387 lettres sont tombées en rebut, les adresses étant incom plètes, illisibles ou inexactes. Parmi ces lettres, 125 renfermaient des valeurs, savoir en billets de Banque, fr. i,55o; en mandats sur la poste, fr. 3o6 44 c.; en valeurs commerciales, fr. 5,253 51 c. Il se passe Anvers, quant aux élections de la garde civique, des choses extraordinaires Les gardes de la 4° compagnie du 5° bataillon ont été convoqués ces jours-ci pour la sixième fuis, l'effet d'élire un sous-lieulenautdeux sergents et un caporal. Personne ne veut accepter ces grades ni dans la compagnie, ni même au dehors. Chaque fois les votants n'ont déposé dans l'urne que des billets blancs. Dans la dernière réunion, personne n'ayant voulu remplir les fonc- tionsdescrutateur,l'élection n'a pas pu commencer; tous les gardes ont été renvoyés sous le coup de la menace d'une septième convocation. On assure que plusieurs membres de la législature ont le projetau moment de leur réunion pour les fêtes du 21 juillet, de proposer l'ouverture d'une souscription nationale destinée ériger au Roi une statue équestre. Cette idée, mise en avant il y a quelques années, fut abandonnée, et le Roi exprima lui-même le désir qu'il eu fût ainsi; mais c'est qu'alors il s'agissait d'une statue qui devait être placée au camp de BevërïoôTè,, moyen d'une souscription ouverte dans l'armée seulement. Maintenant, c'est la nation entière q0j donnerait au Roi ce témoignage de reconnaissance Un cruel accident est surveuu vendredi s0ir au Palais de la Nation. Uo ouvrier, père de famille a été tué en tombant d'un échafaudage, d'une hauteur peu considérable cependant, du côté de la salle provisoire en bois construite pour le banquet royal. Ce malheureux, du nom de J.-B. Ruhbens, âgé de 59 ans, et qui demeurait Schaerbeek, laisse une veuve et trois enfants sans ressources. La questure de la Chambre des Représentants a fait remettre ce matin la femme de cet ouvrier nne somme de 200 fr. en attendant qu'elle puisse pren dre une résolution sur ce qui pourra être fait p0o{ elle et ses enfants. 1 j S. M. l'Impératrice d'Autriche est accouchée d'une princesse au château impérial de Laxera- bourg. Une dépêche de Vienne, en date de dimanche, apprend qu'à l'occasion du baptême de l'archidu chesse, fille de l'Empereur, une amnistie éleuduea été officiellement annoncée. La restitution de nombreuses propriétés situées en Hongrie, et con fisquées par arrêts des conseils de guerre, est un des actes de clémeuce spécialement signalés par la dépêche. On lit dans la Gazette de la Bourse de Berlin Nous avons déjà dit que si le maréchal Radetzki restait son poste malgré son grand âge, c'est qu'en haut lieu on en avait reconnu la néces sité absolue, et que c'était pour cela que sa démis sion avait été refusée. Aujourd'hui, cette nécessité paraît plus urgente encore, car on a saisi les fils d'une trame ourdie par le parti extrême deTurin et qui dévoile assez clairement l'iutention du parti du Jeune Piémont de réaliser violemment l'unité italienne, l'aide des Lombards, sous la bannière de la Spada d'Ilalia. Par suite de cette découverte, on prend saus bruit toutes les mesures de précau tion et on prépare sous main une augmentation des troupes du royaume I.ombardo-Vénitien. Les homicides commis en 1854 dans les États sardes ont été au nombre de 114dans la même année il y a eu 607 vols force ouverte, 4,3o6 vols ordinaires, gg5 rixes et blessures, 158 incendies criminels. Les exécutions capitales sont si nombreuses qu'elles épouvantent les plus indif férents. Dans les 8 années de liberté il y a eu Turin cent cinq exécutions capitales, tandis que dans les 8 années précédentes il n'y en a pas eu une dizaine. Brofferio a dit un mot de cette dou loureuse statistique dans la Chambre des députés, et il a rappelé que nous avons eu en 1853, 28 condamnations mort, tandis que la France, qui est huit fois plus grande que le Piémont, n'en a eu que 45. Cependant les journaux ministériels ne cessent de vanter les progrès de notre civilisation, et le comte de Cavour a dit l'Europe que le modèle de l'Italie est en Piémont. Écho du Mont blanc.) Pays-Bas. On mande de Capelle, que'daos la nuit du 8 au 9 juillet, uoe tempête du nord ouest a fait hausser les eaux uo tel point, que les riches champs de blé situés près de Waspik et Labbegat, entre le pays de Heusden et le Langstraat, ont été inondés et qu'une perte considérable de de foin en a été la suite. Des désordres ont eu lieu ces jours-ci Custrin, parmi les ouvriers employés aux travaux du chemin de fer de Creutz Custrin Francfort s|0. Dix-huit cents d'eutre eux se sont rais en grève et se sout livrés différents excès contre les propriété;. Une compagnie d'infanterie les a chargés la bayonnette et sept d'entre eux ont été blessés pluS

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 2