JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, Samedi, 2 Août, 1856. 40me année. a» a. a a $33» LE MARIAGE DE MA FILLE. <UaiIM)ïia$33 U><D£&lL&v. PRIX D'ABONNEMENT, Yprr*, 3 moisfr. 3 J»-r U posif3 5o On iMmiiie Y près chrt IV LAMBIN MOKTlEK. lu fur Pmpiiélaire, de Lille, io, |Mès la Grnud Place- Le Pu»|Mgalfur parait le «I le SAMEDI, 7 li. ures «lu la*4 lettres et eu\ois duirrut être •flTiaiicliis. lt.s«rlioti« des annonces cen''mfS 1a ligue; ou traite foi fait» LE PROPAGATEUR VF.niTK KT JI1NTICB. CHEMINS DE FER d'Yprts Courtrai, 5,3o, 9.35, 3,4o, 5,-jo, de Poperiughe 20 minutas plus tôt. I>e Courtrai Ypret et Poperiughe» *,35, io,55, 3,25, 9,20. De Courtrai Mouscroi) et Lille, j,3o, io.5o, i,5o, 5,oo, g,i5. De Courtrai pour Gaud, 7,00, 10,45, 12,5o, 5,uo, 6,45. De Courtrai pour Bruges 7,40, 11,00 2,00, 6,55. 7??. S S, 2 AOÛT. Les nouvelles «le Mail,id constatent que le réta blissement «le l'urtlie «Uns cette capitale est c>uj|ilel. Q nul sus provinces, tout annonce que l'empire de lu lui y set a pat tout pmiiipieiueiit rétabli. L'antmité «l'i gouvernement «le la Reine est reconnue dans toute l'Espagne, moins l'inlétieur de la il le de S nagnsse. Une correvpotidaipce de Vienne annonce que l'empereur François Joseph se leia ronronner Vienne cninme etiipeienr d'A'ilrit'Ite. C'est le pte- ntier exemple «le coiirniiueiliei.l unique car le fondateur île iVinpite autrichien, Ftai.Çois I", et son snccessenrl'empereur Feitlinauil, ont été couronnés comme «ois «le Koliême, de Hongrie et d'Italie. I'u<iiefuis, cette solennité n'aurait lieu qn'apiès la pr««iiiulgalinn «les statuts organiques pour les tli-ets pays île la commute. Ainsi se Irouveiait consommée l'œuvre île la nioitatchie unitaiie a laquelle l'empereur François Joseph a aliaclié son noui. Le Parlement anglais a été prorogé mardi par une commission royale. I.e discours «lu tiéne ne patle que du rétablissement de la paix et de l'ac tivité déployée par les deux Chambres dans l'exa men des questions qui leur ont été soumises. Quant aux difficultés avec les Étais Unis, le discours se borne «lire que les négociations se poutsuiveui et que le gouvernement espère arriver a un arrange ment satisfaisant. Une dépêche île Conslantinople annonce que le nouveau cltérif de la Mecque a gagné une bataille sanglante sursoit prédécesseur qui refusait de déposer ses fonctions. La révolte eu Arabie peut être consiilétée comme terminée. L'évacuation de Constautiuople par les troupes alliées est décidée pour la tui-août. On sait que plusieurs correspondances de jour naux éirangets avaient répandu le biuit d'une abdication prochaine du Roi. Cette nouvelle a déjk été officieusement démentie. I.e Roi, lépondant on toast qui lui a été porté lundi soir dans le banquet olFeit a Sa Majesté Bruges, a lui-même donné un démenti formel a ces asset lions J'es père, a «lit Sa Majesté, -- que le Ciel m'accnr- (Suite f.t fin. Fuir le n' 4,o52.) Un jour, jour ît jamais mémorable dans les fastes de la ville de Harlem, Jetikin était aux anges, car le père Rhénoster n'était pas son établi, et Minn- Guite, ayant probablement la vue moins troublée que de coutume, avait jeté un long regard sur son ancien ami. Ce regard avait produit un si singulier effet, qu'il en était resté saisi, et que, immobile comme une statue de marbre, et la bouche ouverte, il était-la, cloué sur le pavé, sentant beaucoup, ®ais ne pensant k rien ce que les poètes d'aujour d'hui appellent être plongé dans une douce têveiie. Il fut lire «le celte douce contemplation d'une manière assez désagréable. Un étranger, et c'était roilord Haresvood, lui frappa familièrement sur •'épaule et lui dit Il nie paraît mon jeune compagnon, que «ous êtes connaisseur. Vous la trouvez bien belle, D'est-ce pas? deia le bonheur de pouvoir vous consacrer encore quelques années. Ces paroles ont été saluées par des applaudissements et des vivats prolongés} elles seiont accueillies dans tonte la Belgique et dans l'Europe eulièie avec la même satisfaction. Le ministre de l'intérieur vient d'adresser l'ordre du j «ui suivant tous les corps de la garde civique du tuyaume, l'occasion des fêtes nationales OU DRE DU JOUR. La mémorable journée du 21 juillet a vu sceller de nouveau l'alliance entre la nation belge et la dynastie de son cliuix. La garde civique a pris celte solennelle manifestation des sentiments de la nation la part qui revient l'une de uos principales institutions cuiisiiiuiioniielles. Les iléputations des légions des diverses villes du pays, de même que les légions complètes de la capitale et «les communes limitrophes, ont rivalisé de zèle, de discipline et «le dévouement, partout où leur concours a été réclamé. Le Rui m'a conféié le piivifége que j'exerce avec tut vétiiable bonheur, de témoigner tous les corps combien il a été louché île ces nouvelles pieuves île leur inaliétable patiiutisme. C'est eu confondant ainsi ses sentiments avec ceux <le la Belgique entière, que la garde civique répondra pleinement au but de son institution; c'est datis l'estime du pays qu'elle trouvera les moyens de se consolider et de remplir convenable ment sa haute mission d'ordre et de paix. MM. les chefs de corps sont ptiés de vouloir bien potier le présent a la connaissance des gardes placés sous leur commandement. a Le ministre de l'intérieur, a p. de decker. Au marché île ce jour, il y avait 452 hectolitres de froment 35 fr. 80 c. l'hectolitre; 45 h. de seigle 18 fr. ou c.; 43 h. de fèves 19 fr. 60 c 20 h. d'avoine a g fr. 5o c 4oo kilos de pommes ler<e muges 5 Ir. 26 c. les 100 ktlogiainmes; 4600 k. de pommes de tetre blanches k 5 fr. 2Û c beutre frais 1 fr. g8 c.; viande k 1 fr. 3o c.; le kilog pain k 56 c. le kilog. Jeiikin, fort courroucé de cette In usque interrup tion a ses doux songes, se retourne d'un aireffuté, et regarde l'étianger de travers, mais il ne répond rien, par prudence; car milord était taillé de ma nière 'a rosser k la fois deux Jetikin amoureux. Eh bien! continua l'Anglais, en le secouant rudement par le bras, répondez donc, ne la trouvez- vous pas la plus belle d'entre toutes les belles? Certainement, monsieur, mais... Voyez comme sa taille est souple, élégante, gracieuse. C'est vrai. Sou cœur, j'en suis certain, est pur et sans tâche. J'en suis certain aussi. Comme le carmin, qu'elle dispute a la rose, se détache harmonieusement sur le blaoc éclatant de son teint. J'en conviens. Quel port majestueux! Oui. C'est une beauté utiiqae dans le monde, M. le lieutenant-géiiéia) A11011I, commandant la grosse cavalerie et inspecteur genêt al de la gendaimetie, est arrivé, mardi dernier, en celte ville, pour passer la tente «les diverses brigades de geiidannes stationnés dans l'ariomlisseiiieut d'Yptes, et est parti, le même jour, par le train de 4 heures. M. le général Anntil était accompagné de M. le major des cuirassiers Bmiquelle, son aidede camp. Mercredi dernier, MM. les officiers «le la garde civique de cette ville, ont «iffi-rt «in banqueta leur ciiniiiiauilaiil M. le major Ang«* Vanden Bogaerde, k l'occasion «le sa iioininaiiou de chevalier de l'Oidte de Léopold. La distribution solennelle des prix aux élèves du collège Saint - Vincent de Paul, aura lieu aux llalles, mercredi, 1 3 août, k 2 heures de relevée. Il sera procédé le jeudi 2 1 août et jours suivants, k la vente, k charge de démolition «les terrains et bâtiments militaires de la ville d'Ypres. Cette veute est divisée en 98 bits. Avant-hier, vers les deux heures de relevée, le 2" bataillon du 2* «le ligne, venant du camp, est arrivé eu cette ville, par un train spécial. On nous écrit de Voormezeele, 3t juillet Mercredi dr a eu lieu en la commutie de Voor mezeele l'installation de M. Maxitnilien De Neckere, comme roi de la société de S' Sébastien, établie eu cet endroit. A celte occasion, la com mune de Voormezeele s'était revêtue de ses habits de fête. Les maisons étaient pavoisées, et les rues plantées «le sapins. De distance en distance s'éle vaient tles arcs «le triomphe. Ai 112 h. de relevée, la gilde de S' - Sébastien se rendit, bannière déployée et tambour battant, au hameau de S' Eloi, pour y attendre son nouveau roi. A l'arrivée de M. De Neckere, la société s'avança pour le com plimenter et lui offrir le vin d'honneur. M. De Neckere fui conduit en triomphe k Voottuezeele, k la salle de réunion de la société. Eos«iiteeul lieu ■111 tir la petclte. Un dîner auquel assistaient plus de 15n personnes termina cette fêle que le temps avait favorisée. On nous écrit de Passchendaele, 1" août L'installation de M Jules Denecker, en qualité et personne ne peut juger mieux que moi j'en ai tant vu. Bah! Que celui qui la posséderait serait hetirenx le sort en est jeté, j'eu suis amouieux fou, il faut qu'elle soit b moi. Un moment, monsieur, nous sommes denx. Je l'aurai, quoi qu'il m'en coûte. Halle là! je m'appelle Jeukiu, et Jenkin dit que vous ne l'aurez pas. Je me soucie autant de Jenkin que d'une pomme de reinette, et de ce pas je vais entrer pour parler avec son... Non, non, dit Jetikin, que la jalousie rendit furieux. Vous n'irez pas, sinon... Et il fil un geste menaçant k l'Anglais, en se je tant an devant de lui pour l'empêcher d'entrer dans la boutique de Rhénoster. Milord s'arrêta, regarda l'ouvrier de la tête aux pieds, et lui dit froidement: Monsieur,Jenkinil paraît que vous l'aimez aussi? Oui. Que vous voulez rae disputer sa possession

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 1