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JZJST - JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT-MRUr G'"d'
LA SUITE D'UNE BONNE ACTION
TN'o 4.05S.
40me année.
PRIX D'ABONNEMENT. CHEMINS DE FER
y prêt, 3 moisfr. 3 M MM JBBV ÏŒgk M M iHH 1H d'Ypre» Courlrai, 5,3o, 9,35, 3,4o
Far la poste3 oo !|1H5 gSjH H B Sj jg B1 ggEi! CM g B 5,4o, de Foperiughe 20 minutes plus tôt.
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7PÔF.2S, 20 Août.
IBJ2.i3'J2ïî
Le Moniteur français publie quelques disposi
tions relatives l'exécution du testament de l'Em
pereur Napoléon Ier: 5o mille francs vont être
distribués aux vingt-six départements désignés par
le testateur, et 5,000 fr. seront partagés entre les
soldats de l'Empire, les plus nécessiteux.
Les avis de Lisbonne vont jusqu'au 9 août. Un
décret royal avait réduit le droit d'entrée sur le
riz, les pommes de terre, les pois, les harricots et
la farine. La cherté des subsistances avait déter
miné une émeute qui n'a pas eu de suites.
Le peuple soulevé n'a pas rendu le gouverne
ment responsable de ses souffrances. C'est aux cris
de Vive don Pedro! A bas les accapareurs
qu'il a parcouru les rues de la capitale. A la pre
mière démonstration de l'autorité, il est rentré
dans l'ordre. Le choléra avait diminué d'intensité
en Portugal, mais a Madère, il sévissait d'une
manière effrayante. Le gouvernement y a envoyé
des médecins et pharmaciens avec quantité de
médicaments. Des souscriptions publiques se sont
en outre ouvertes pour venir au secours de l'île.
L'Empereur d'Autriche vient de confier un
ministre spécial la direction de la marine, placée
jusqu'à présent dans les attributions du chef de
l'armée. Cette mesure est prise sans doute en vue du
développement de la marine militaire. Déjà il y a
quelques années l'empereur avait rendu un décret
pour la réorganisation complète de la marine et
avait ordonné la construction de trois vaisseaux
mixtes.
Une pétition vient d'être adressée la reine
d'Angleterre par les habitants de l'Ile Maurice
(ancienne Ile de France), dans le but d'obtenir que
l'usage de la langue française soit rétabli devant les
tribunaux.
Les dernières correspondances de la mer Noire
apprennent que le contre-amiral Stewart, qui se
trouvait en rade de Trébizonde, le 5, venait
d'apprendre la remise de Kars et qu'il se préparait
appareiller pour rentrer dans le Bosphore.
Le Morning-Advertiser annonce la con
clusion des différends qui existaient entre l'An
gleterre et les Etats-Unis, ainsi que la prochaine
signature des nouveaux arrangements intervenus
entre les deux pays. D'après ce journal, l'Angleterre
restituerait les îles de la Baie au Honduras,
récit d'un militaire.
(Suite et fiu. Voir le 11» 4,057 du Propagateur
Trente et un ans plus tard, en 1837, des
affaires ine conduisirent dans la même ville. Je la
trouvai transformée et considérablement embellie.
Mais dans les progrès auxquels elle devait son
état actuel je reconnus avec un légitime orgueil
action évidente de l'élément français qu'y avait
laissé notre occupation.
J'étais un jour prendre un sorbet sous
I élégant portique d'un café qui s'ouvrait sur le
Corso, promenade la plus fréquentée de la ville,
quand vinrent défiler devant moi les rangs joyeux
d'un bataillou d'enfants grossièrement, mais uni
formément et surtout très-proprement vêtus. Ils
me paraissaient avoir de huit seize ans pour l'âge
extrême dans les deux limites.
condition qu'elles ne pourront être cédées aucune
puissance; mais elle conserverait l'établissement
britannique de Belize dans les limites qu'il avait en
i85o.
On lit dans le Bien public deGand
La compagnie du chemin de fer d'Anvers
Gand, nous communique la note suivante
Un accident est arrivé dimancbesoir au dernier
convoi parti d'Anvers pour Gand; il y a lieu de
croire qu'une vache venue sur la voie a occasionné
le déraillement des 2 locomotives qui le remor
quaient; 4 ou 5 voitures ont été fortement
endommagées et 10 12 voyageurs plus ou moins
grièvement blessés. Un seul a succombé après avoir
reçu les derniers secours de la religion; les autres
ont été immédiatement pansés par trois médecins
qui se trouvaient au nombre des voyageurs.
P. S. Nous apprenons qu'un de nos concitoyens,
M. Goethals de Potier, victime de cet effroyable
accident, n'a pu résister aux suites de ses blessures
après avoir subi l'amputation de la jambe, il est
mort ce matin.
On rapporte que l'une des locomotives ayant
été renversée, le feu a pris au tender et s'est com
muniqué aux autres voitures du train.
Voici de nouveaux renseignements sur le déplo
rable accident arrivé dimanche sur le chemin de
fer d'Anvers Le dernier convoi d'Anvers Gand,
qui devait partir 8 heures, était quelque peu en
retard, par suite de l'énorme affluence d'étrangers
qui, après avoir assisté l'entrée du Roi Anvers,
s'en retournaient chez eux. Déjà sur le bateau
vapeur, au passage de l'Escaut, on craignait que des
accidents auraient eu lieu par la violente pression
des nombreux passagers. Enfin le convoi, composé
d'une vingtaine de waggoos, et renfermant environ
800 personnes se mit en marche; il était traîné par
deux locomotives. Arrivé une certaine distance
de Zwyndrccht, on ressentit tout-à-coup un choc
épouvantable qui se communiqua toutes les voi
tures du convoi. La première locomotive avait
donné contre une vache qui avait quitté le champ
voisin, et s'était placée au milieu de la voie ferrée.
Cette rencontre fit dérailler la première locomotive
qui fut précipitée gauche sur la route la seconde
locomotive fut jetée droite, entraînant avec elle
le waggon de marchandises. Le char-à-banc qui
suivait immédiatement, monta sur les locomotives
renversées et lut complètement brisé. Une berline
et une diligence furent percées d'outre en outre et
Quelques-uns cependaot, par leur taille et
l'autorité qu'ils exerçaient sur leurs compagnons,
accusaieut un âge un peu plus avaucé. J'étais en
compagnie de l'un des hommes importants de
l'endroit, avec lequel mes affaires m'avaient mis en
rapport.
Vous voyez passer là, me dit-il, la petite
colonie de l'abbé D..., et sur ma demande il entra
dans les explications suivantes: L'institution de
l'abbé D... a pour but de recevoir les enfants qui,
prévenus d'un fait qualifié délit par la loi, sont
reconnus avoir agi sans discernement. Cette insti
tution n'est point un pénitencier. Le bon abbé a
disposé les choses de manière ce que le temps
passé l'enfant dans la famille dont il s'est fait le
père devînt pour lui une recommandation et ne
laissât son passé entaché d'aocune flétrissure ou
prévention fâcheuse. Il en sort des jardiniers,
d'excellents ouvriers en divers genres, voire même
des maîtres d'école. Tous, une fois éparpillés hors
de la ruche, n'eu continuent pas moins se consi-
également brisées. Un second char-à-banc fut
brisé son tour et prit feu. Tous les waggons et
chars-à-bancsvenant après, éprouvèrent un tel
choc que les essieux de plusieurs voitures cassèrent
et que les planchers furent brisés en morceaux. Par
suite de ce choc, les voyageurs furent jetés violem
ment les uns contre les autres, et plusieurs furent
plus ou moins grièvement blessés ou contusionnés
le choc fut si terrible que quelques voyageurs furent
soulevés de leurs places et lancés la tête contre la
couverture des waggons. Le premier trouble passé,
tout le monde songea se sauver des voitures.
Dans quelques waggons restés intacts, l'arrière-
train, furent placés une partie des blessés pour être
transportés la Tête-de-Flandre, et de là par le
bateau vapeur, Anvers, où ils furent soignés
aux frais de l'administration du chemin de fer du
pays de Waes, qui déjà avait fait préparer des
lits l'hôpital Sainte-Élisabeth.
On a vu un cadavre près d'une des locomotives
renversées; un des chauffeurs a été blessé griève
ment la tète; M. Dallière, horticulteur Gand, a
été transporté l'hôpital d'Anvers, il a une côte
brisée et plusieurs blessures la tête et sur le reste
du corps. On a vu aussi plusieurs personnes la
figure contusionnée et remplie de sang. Un officier
français, placé dans une des premières voitures, a
eu les deux jambes cassées. M. Devos-Fretigny, de
Gand a une côte enfoncée. M. Goethals-de Potter,
de Gand, a été mortellement blessé dans la première
diligence du train. M. Goethals avait reçu plusieurs
fortes blessures la tête et avait l'une des jambes
tellement écrasée qu'un médecin a dû procéder
immédiatement l'amputation. M. Goethals n'a pu
survivre l'opération. Parmi les blessés on cite
encore quelques personnes du Pays de Waes qui
ont été transportées chez elles, ou dans les commu
nes environnantes, et dont on dit que trois sont
mortes, la nuit, Zwyndrecht. M. Maertens, de
Gand, a été blessé la tête et la jambe. Un
journal de Gand annonce la mort du chauffeur de
l'une des locomotives.
IPÏIBILIKBJmCDOS
Un arrêté royal du 12 août approuve le budget
de la Flandre occidentale, arrêté la somme de fr.
1,667,946 o4, tant en recettes qu'en dépenses.
Un arrêté royal du 12 août approuve la
délibération du conseil provincial de la Flandre
occidentale, du 5 juillet dernier, tendant obtenir
l'autorisation de percevoir pendant six années,
partir du 1" janvier 1857, cinq centimes addi-
dérer comme frères, et regardent la maison de leur
bienfaiteur comme leur foyer paternel.
Cette belle et touchante création a déjà peuplé
le pays d'excellents sujets. L'abbé D... est un saint
homme qui, après avoir fait, en Allemagne l'édu
cation d'un fils de famille appartenant une maison
princière, et avoir amassé une petite fortune, l'a
consacrée tout entière l'œuvre admirable dont je
vous entretiens. Sa foi a renouvelé le miracle de la
multiplication des pains, et les quelques milliers de
francs avec lesquels il a commencé son œuvre et
qui, dans l'ordre ordinaire des choses, eussent
peine suffi lui assurer une aisance personnelle,
médiocre, se sont multipliés indéfiniment sous l'ac
tion de sa charité, pour acheter, édifier, créer et
pourvoir tous les besoins d'un établissement qui
ne compte pas moins, en moyenne, de soixante
quatre-vingts pensionnaires.
Au reste, ajouta mon interlocuteur, la soirée
est peu avancée encore, c'est un bout de promenade
que je vous propose, bien persuadé de la satisfaction