-r- JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENTAWr °'"d' '°'45' ??P.2S, 27 Août. Jeudi dernier, 21 août, a commencé la vente publique des terrains provenant des ouvrages de la place d'Vpres. Il y avait environ 140 hectares vendre. Cette vente ne s'est terminée qu'avant-hier. Le 1er lot, a été vendu fr. 1,700; le 2e lot, 950; les 3", 4" et 5e lots en masse, 7,000; les G% 7" et 8e lots en masse, 3,000; les 9' et 12" lots en masse, 12,000; les 10" et 11' lots en masse, 15,400; le 13' lot, 1,700; le 14e lot, 7,800; les 15', 16» et 17= lots en masse, 8,800; les 19' et 20' lots en masse, 8,400; les 18', 21e, 22' et 24* lots en masse, 18,000; le 23' lot 4,100; les 24' bis et 25' lots en masse, 7,900; le 20' loi, 2,800; le 27' lot, 900; le 28 lot, 12,100; le 29 lot n'a pas été vendu, le 30 lot, 2,350; le31 lot, 4,000; les 32% 35 30 et 37' lots, 27,000; les 54% 35 et 40'lots en masse, 17,000; le 38 lot, 1,850; les 59' et 42' lots en masse, 17,900; le 41' lot, 4,200; les 45% 44% 45' et 40' lots en masse, 50,500; le 47' lot, 1,550; le 48' lot, 4,400; le 49 lot, 9,400; le 50 lot. 7,200; les 51% 52" et 53" lots en masse, 30,700; les 54% ]\o 4.060. Mercredi, 27 Août, 1856. 40me annee. PRIX D'ABONNEMENT. CHEMINS DE FER Yprt*. 3 moisfr. 3 M mtm EEfe MB A M iim M BSI M d'Ypres Courtrai, S,3o, 9,35, 3,4o. vir la poste3 5o |PB Il 11 Hjg B MB JB 9 B H B J 5,4o, de Popermghe 20 minutes plus tôt. On s'abonue h Ypres cliei D. LAMBIN H |HH SHiB K^P B H §8^0 in Im t^k I BB I H I,e Courtrai Ypres et Poperinghe, MORTIER, Éditeur-Propriétaire, rue Bflft II 11 A& IV MgM B B |l Ifl 7.35, io,55, 3,a5, 9,20. de l> Grand Il I BI^B i^B ^I^F II De Courtrai Mouscron et Lille, Le Propagateur parait le MERCKt-ti j0^ ,o 5o 5 5,00, 0,15. 1 S \MtàDI «i heures du soir. ns£~*™ On mande de Madrid, au Journal des Débals, sous la date du 20, que le conseil des ministres va soumettre la sanction de la reine un plan tendant revenir la Constitution de 1845 laquelle serait modifiée de manière fortifier l'autorité monarchique et laisser au peuple espagnol la possession et la jouissance de ses droits. Ce plan est du en grande partie l'ini tiative de M. Rios-Rosas, ministre de l'inté rieur, parfaitement d'accord, du reste, avec le chef du cabinet, le maréchal 0' Donnell. La Gazelle de Madrid publie un décret du ministre des travaux publics, qui exempte du paiement de tous droits de tonnage, mouillage, etc., tous les navires qui jusqu'au 1" juin viendront en Espagne, chargés uniquement de blé, farine, orge, maïs des pays étrangers. La Gazelle de Madrid publie un rapport judiciaire sur la tentative d'assassinat dont la reine devait être la victime dans la rue de l'Arsenal, le 28 juin d'. Le prévenu, nommé Redondo, a été condamné par contumace vingt années de fer. Il s'est soustrait par la fuite de l'action de la justice. Les lettres de Lisbonne parvenues Madrid a la date du 11 août, annoncent que la tran quillité est parfaitement rétablie en Portugal. De Gènes l on apprend qu'une nouvelle ten tative de soulèvement vient d.'avoir lieu dans le grand duché de Toscane. Une trentaine de jeu nes gens sont débarqués dernièrement dans les Maremmes, près d'Orbitello mais un piquet de gendarmes toscans a suffi pour mettre la bande en déroute. Il y a eu quelques arres tations. LA tfSIËimV AfllNI. r-BttS-rn. II. (Suite. Voir le n° 4>°% du Propagateur.) Depuis sou arrive'e Paris, le corale n'avait reçu que deux lettres. Voici la première Courage et confiance, cher ami Ton évasion a fait grand bruit, comme bien tu dois le penser; le conseil de guerre, furieux, ne parlait de rien moins que de faire fusiller ta femme ta place; mais les récriminations se sont élevées de toutes parts; un sourd murmure a parcouru la ville toute entière. Si nos vainqueurs avaient osé une pareille infamie, je crois qu'une nouvelle révolution aurait recommencé. Ou s'en est vengé sur le geôlier de la prison, que l'on a mis au bagoe; sur l'officier qui avait lotroduii ta femme; on l'a cassé de son grade, et °o 1 aurait puni d'une plus cruelle mauière s'il n avait été garanti par la permission du général, qu'il avait gardée en poche, bien et dûment signée. Pendant trois jours on s'attendait un épou vantable scandale. Le czar, en apprenant ton éva sion, est entré dans une colère effroyable. Malgré cela, il a donné l'ordre tout simplement de confisquer •es biens et de tenir la comtesse enfermée, recom mandant de l'interroger, et comptant obtenir d'elle Les nouvelles des Priucpautés font prévoir la fin prochaine des difficultés auxquelles a donné lieu la délimitation des frontières de la Bessarabie on espère que la Russie s'est enfin décidée comprendre Bolg'ad dans le nouveau tracé et faire, par conséquent, l'abandon de celte ville. On assure, dit le Pays, cju en apprenant l'at taque dont le prince Adalbtrt a été victime, la Russie a offert de concourir h l'expédition ayant pour but de châtier les pirates du Riff. Elle fournirait une division de bâtiments, deux fré gates et deux corvettes vapeur. Ces navires de guerre, armés Croasladt, sont prêts prendre la mer. Ils rallieraient la division prussienne qui se réunit er. ce moment dans le port de Stralsund, quelle doit quitter dans les premiers jours du mois prochain. On parle de nouveau dans les cercles poli tiques de Varsovie de la nomination du grand- duc Nicolas la vice-royauté de Pologne. Ce qui parait certain, c'est que le prince Gortchakoff, qui vient de partir pour Moscoua manifesté le désir de se démettre de ses fondions de gouver neur-général. Un journal de la Nouvelle-Orléans annonce qu'une nouvelle insurrection a éclaté au Mexique. L'un de personnages qui ont le plus contribué au renversement de Santa-Anna, Fidaurri, s'est mis en révolte ouverte contre le Congrès fédéral, et n'aspire rien moins, dit-on, qu'à détacher une partie du territoire delà Confédération pour en former une répu blique distincte dont il serait le chef. Sous le titre la Royauté en Belgique, la Gazette de Cologne publie un très-long article sur le règne de notre Roi bien-aimé. Cet article est en partie une analyse du dernier ouvrage de M. le des renseignements et des révélations sur cette malheureuse insurrection. Nous nous sommes réunis tous; amis et parents ont déclaré qu'ils avaient les mains liées, qu'ils ne pouvaieut rien donuer ni pour toi, ni pour la prisonnière, parce qu'a la moindre générosité ils étaient menacées de la séquestration. Nous autres étrangers, nous avons arrêté le chiffre de tes revenus. Nous nous sommes saignés le mieux et le plus proprement possible, et nous t'imposons l'obligation d'accepter sans scrupule. Un jour viendra peut-être, où tu nous rendras tout, intérêt et principal en attendant tu ne man queras de rien, ton enfant et la femme non plus. Ne me réponds pas;on décachète les lettres et l'on iotercepterait les tiennes. C'est un brave de notre troupe qui s'est chargé pédestrement de porter notre épître jusqu'à la frontière; de plus,il confiera la poste étrangère une lettre de crédit sur un des banquiers de Paris. «Encore une fais,courage, confiance! Dieu, qui voit tout de là-haut, est un peu plus puissant que l'autocrate de toutes lesRussies! Maintenant, voici la seconde lettre; elle était d'une écriture hâtée, contrefaite. Horreur, honte, infamie On a parlé de tentative d'assassinat, d'inju res et de complots. professeur Arendtde l'Université de Louvain, et donne les plus grands éloges au Roi, sa loyautéa sa sagesse, et toutes les autres qualités qui font de lui un Roi modèle. Il ter mine ainsi Oui, l'influence d'un souverain est incom mensurable tant en bien qu'en mal, et nous sommes très-éloignés de vouloir attendre tout des formes mortes d'une Constitution. La meil leure appréciation de ce que Léopold 1" a fait comme Roi des Belges, c'est l'acclamation générale que le pays lui adresse depuis des semaineset, en bons voisins, nous aimons nous associer sincèrement aux manifestations joyeuses d'un peuple reconnaissant. Ou a peur, on murmure le mot sinistre de Sibérie. Tout Varsovie est dans la consteruation. Le banquier a reçu les mêmes ordres que l'année dernière. Pas de découragement, les amis veillent. Quand la justice rejette au loin les palmes de paix qui doivent lui servir de couronne, on lui jette des cartouches dans sa balauce, et on lui met un poignard la main... On conçoit qu'avec de pareilles nouvelles, le comte Sckolinski n'était point heureux, et toutes les interrogations, toutes les naïves réflexions de Stanislas devenaient pour lui des tortures. III. Enfants qui possédez vos mères, vous ne com prenez pas tout votre bonheur! Chaque jour cette humaine et bienveillante providence veille tous vos besoins, vous environne de ses tendresses. On vous gronde parce que l'on vous aime; on vous instruit, parce qu'on vous admire; on vous garde, on vous nourrit, on vous embrasse; vous croyez comprendre, vous ne comprenez pas. Oh! si la mort ou si quelque malheur vous séparait un certain temps de toutes ces prévenan ces, de tant de soins, de si douces caresses, vous comprendriez! On n'aime vraiment que pendant l'absence, c'est-à-dire qu'on n'apprécie ses affec tions que quand une séparation forcée vient leur servir de contrôle.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 1