Riment des grenadier,. - État-major et les tro.s pre
miers bataillons i Bruxelles, 4'. 5' «t dépôt Louva.n.
Compagnie, sédentaire,. - Alosti Vilvorde.
Compagnie d'enfant, de troupe. Lierre.
Compagnie de discipline. - Diest et Beverloo.
i« Chasseur, cheval. Etat-major, 4 escadrons et
dépôt Namur; a escadrons Gand.
3e jj Etat-major et escadrons Mons, 3 escadrons
Audenarde, dépôt Alost.
I «r Lanciers. Etat -major et les 6 escadrons Tour
nai, dépôt Louvain.
a« id. État-major, a escadrons et dépôt Tirlemont,
a escadrons S'-Trond et a Beverloo.
Régiment de, Guide,. État-major, les 6 escadrons et
le dépôt Bruxelles.
ie' Cuirassiers. État-major, les 4 escadrons et le
dépôt Bruges.
ae id. État-major, les l\ escadrons et le dépôt
Louvain.
r" Régiment d'artillerie. État-major, a', 3e, 4e bat
teries cheval et dépôt Malines; i" batterie cheval,
Bruxelles; ire et 5e batteries de siège, Charleroi; ae et
3' Namur; 4e et 6e Mons.
3e id. Etat-major, 6e, 7», 8e, ge batteries montées,
8e batterie de siège et dépôt, Gand; 5' batterie montée,
Mons; 7e et ge de siège, Ostende; ioe Nieuport;
lie et I3e| Tournai.
3e id. État-major, 10e, 1 Ie, 13e, i3e batteries mon
tées, 13e, 14e, 15e, 16e, 17e, 18e batteries de siège et
dépôt, Liège; 14e montée, Charleroi.
4e id. État-major, i5e, 16', 17e, i8«, 19e batteries
montées; 19e, aie, 23e, 23e, 24e batteries de siège et
dépôt, Anvers; 20e batterie de siège, Liefkenshoek et
Lillo.
Compagnie de pontonniers. Liège.
d'ouvriers d'artillerie. Anvers.
d'ouvriers armurier,. Liège.
Division du train.i'« compagnie, Liège; 3®, Beverloo.
Régiment du Génie. Etat-major, i", 2» bataillons et
dépôt Gand.
o>hba.a(bim<dn8
Par arrêté royal du i4 août, le Sieur A.-J Bever,
receveur des contributious directes et accises a
Mouscrou, est nommé en la même qualité a
Poperioghe.
Par arrêté royal du 22 août, le sieur I.-A. Van
Assche, surnuméraire des contributions directes,
douanes et accises dans la Flandre orientale, est
nommé receveur des contributions directes, douanes
et accises Houcke. (Fl.-Occ.)
Nous lisons dans une correspondance parti
culière Entre autres lettres de félicitations que
le Roi Léopold a reçues des souverains étrangers,
se trouve une missive du Roi Frédéric-Guillaume
de Prusse, se terminant par ces mots: Le Roi
Frédéric-Guillaume est jaloux du bonheur de son
beau frère et neveu Léopold, le plus heureux des
Rois. Le correspondant qui cite ces lignes
ajoute, que tous les rois pourraient jouir du même
bonheur que le Roi Léopold, si tous voulaient
garder intacte la parole donnéeb leurs peuples.
Par décret en date du 2 avril dernier, S. M.
l'Empereur des Français a accordé une récompense
Tu auras fait lb une belle action. Ab ca,
sais-tu que si tu n'étais pas un mauvais drôle, je te
demanderais raison tout de suite de m'avoir appelé
chien.
C'est, parbleu, son droit, Heiner, interrompit
un bandit; il n'a pas peur, le gaillard
Et moi donc, croit-il que j'ai peur de lui
Je le crois... reprit Pierrequi fumait toujours,
je te crois un poltron
Heiner écumait de colère; sa vanité de voleur
était blessée; il voulait se battre sur la place contre
Schwartzkopf qui fumait toujours. La visite du
bavre-sac était terminée. Oo convint que les deux
adversaires videraient leur querelle dans le camp
même des bandits, au centre de la forêt, où ils
s'étaient pratiqué un asile impénétrable. Pierre les
suivit, en causant gaiment avec eux et leur racon
tant toutes les anecdotes de sa vie d'étudiant. On
s'enfonça daos les profondeurs du bois. De distance
en distance, des sentinelles étaient placées, chacune
un petit cor de chasse pendu a la ceinture, et
hooorifique a plusieurs agents de la station du
pilotage belge des Bouches de l'Escaut b l'occasion
du sauvetage du navire Louise, du port de Morlaix.
On dit que le premier projet de bâtir un
palais royal près du portb Ostendeen cas
d'agrandissement de la ville de ce côté, a été
abandonné. Un autre emplacement aurait été
ultérieurement désigné, celui de la caserne des
artilleurs, rue Longue, qui fait face b la mer. Si ce
projet est accueilli on mettra la main b l'œuvre
au mois d'octobre prochain.
Le 27 du mois dr, un individu étranger b la
commune d'Ingelmunster, y est allé de cabaret en
cabaret, où il a émis des fausses pièces de deux
francs b l'effigie de Napoléon III et au millésime de
i854. La police locale a fait saisie de ces pièces. La
justice est sur les traces de l'auteur de cette émission.
On assure que l'Empereur des Français, dit
le Constitutionnel, de Mons, en verra une députation
b Mons, le 7 septembre, pour y complimenter le
Roi des Belges. Celte députation sera présidée par
M. le lieutenant-général marquis de Bois-le-Comte,
commandant de la division territoriale b Lille.
Lundi dr au soir la diligence de M. De
Clercq, revenant de Blankenberghe, et contenant
une douzaine de voyageurs, a versé entre le pont
de Scheepsdaele et la porte de Damme, près de
cette ville les voyageurs ainsi que le conducteur
en ont été quittes pour quelques légères contusions
et la peur.
Dimanche matin, la nommée Sophie Carets,
âgée de 9 ans, a été écrasée sous les roues d'une
voiture, sur la chaussée près de l'église b Oostcamp.
Jeudi matin, b la première levée des lettres
au bureau de la station b Ostende, l'ouvrier a
trouvé dans la boîte une montre en or, qu'il s'est
empressé de remettre b M. le directeur de la poste
aux lettres. Daos la journée, la montre a été
réclamée par le sieur Dboulanger b Ostende,
qui l'avait perdue depuis le lundi précédent.
On lit dans le Bien Public de Gand, 1"
septembre
Hier, entre 5 et 4 heures, est tombé mort sur le
pont, le second de la goélette anglaise Cora,
capitaine Cbristie; cet officier était malade depuis
quelque temps. Par suite de cette mort, tous les
navires anglais daos le port ont leur pavillon en
berne.
Lundi dr, entre deux et trois heures de
l'après-midi, un déplorable malheur est arrivé b la
Place S'" Pharaïlde. Une jeune fille qui tenait dans
ses bras un enfant, se pencha pour jeter un coup-
d'œil sur la place. A ce moment l'enfant lui
échappa; la jeune personne voulut le ressaisir. Le
mouvement qu'elle fit entraîoa sa propre chute.
Elle tomba sur le pavé et se fit de graves blessu
res b la tête. Nous ignorons quel a été le sort de
avertissaient du retour des bandits ceux qui étaient
restés dans le camp. Le creux d'un ravin, environné
de toutes parts de rochers b pic, couronnés de sapins
et d'éracles, renfermait une douzaine de huttes
grossièrement construites,qui servaient d'habitation
b ces messieurs. Pierre fut présenté, en grande
cérémonie, aux vingt ou trente hommes de la bande
qui applaudirent fort b ses intentions. Les femmes
allumèrent de grandes torches de poix résine pour
éclairer le combat; on forma le cercle. Heiner mit
bas sa veste de chasse, et, au milieu du silence
général, troublé seulement par les hurlements du
vent dans les branchages, le duel commença.
Tout l'avantage de la force musculaire étant du
côté deHeiner, il accabla son jeune adversaire d'une
grêle de coups terribles que Pierre évita' ou para,
sans prendre l'offensive. Il avait appris b l'université
toutes les finesses de l'escrime et les avait pratiquées
plus d'une fois. Il laissa cette furie éclater et se
dissiper; et au moment où la fatigue abaissait le
bras de Heiner, d'un seul coup de pointe il lui tra-
l'enfant. On nous assure ce matin qu'une des
victimes de l'accident est morte pendant la nuit.
France. Le Moniteur dit en tête de sa partie
non-officielle
On nous écrit de Biarritz que les bains de mer
font beaucoup de bien b l'Impératrice, et que |e
climat est des plus favorables b la santé du prince
impérial.
Oo lit dans le Moniteur L'administration
des chemins de fer de l'ouest vient de donner une
preuve nouvelle de sa prévoyante sollicitude ponr
le nombreux personnel qu'elle dirige. Un service
médical est organisé sur tous les points de son
réseau. Des cabinets de consultations journalières
sont établis b toutes les gares, et des visites fré
quentes ont lieu au domicile des malades. Les
employés, leurs femmes et leurs enfants reçoivent
gratuitement, avec les médicaments, les soins des
plus habiles médecins. Des institutions de cette
nature sont destinées b exercer l'influence la plus
heureuse sur l'état moral et sanitaire du personnel
des chemins de fer.
Une précieuse découverte a eu lieu, ces jours
derniers, dans les ruines de la célèbre abbaye de
Carroux, qui, au xi" siècle, possédait une partie
de la ville de Niort. En i65g, les religieux de
Chartroux, surpris par les Huguenots, n'eurent que
le temps de cacher les ornements et les reliques
qu'ils possédaient. L'abbaye fut pillée, puis incen
diée et les religieux massacrés.
Il y a quelques jours, les dames religieuses de
Charroux faisaient défoncer l'une des arcades de
l'ancien cloître de l'abbaye, afin d'y faire construire
une porte nécessaire b leur établissement, quand les
maçons trouvèrent dans un trou fermé b l'extérieur,
deux magnifiques reliquaires en argent doré,
véritables chefs-d'ceuvres d'orfèvrerie, contenant
encore presque intactes les saintes reliques que des
mains pieuses leur avaient confiées.
Ces deux reliquaires sont des merveilles de
l'orfèvrerie du xv" siècle, et doivent être placés au
nombre des plus remarquables objet d'art que
nous ait laissés le moyen-âge.
Angleterre. Les ouvriers d'une grande
manufacture aux environs de Mewcastle upon
Tyne ont envoyé, il y a quelques jours, b miss
Nightingale une Adresse de félicitations b l'occasion
de son heureux retour dans sa famille et au milieu
de ses amis. Voici la réponse de miss Nightingale
Mes chers amis, je voudrais pouvoir vous
exprimer les émotions de mon cœur quand j'ai reçu
votre lettre. La part sympathique que vous avez
prise pendant mon absence b ce qui s'est passé m'a
touchée plus que je ne saurais vous le dire.
Mes chers amis, les choses qui pénètrent le
plus avant dans nos cœurs sont celles qu'il est le
plus difficile de rendre. Elle a fait ce qu'elle a
versa l'épaule. Le sang jaillit, et les camarades de
Heiner se pressèrent autour de lui. Puis, il les vit
se grouper sous une roche, parler bas, se consulter,
entre eux et agiter, b ce qu'il paraissait du moios,
une question importante. Au bout de quelques
minutes, ils se dirigèrent du côté du jeune homme
et lui firent la proposition suivante. Le capitaine
était mort quelques jours auparavant sous la balle
d'un douanier; s'il voulait prendre sa place, ils lui
feraient grâce de la vie. Il accepta; les femmes
apportèrent du vin dans de grandes tasses de
Silésie, et l'on but b la santé du nouveau capitaine.
Pendant dix ans, le nouveau Jean Sbogar, qui
disciplina sa tronpe, la fit renoncer aox entreprises
meurtrières; fit le métier dangereux de contreban
dier. Il devint fort opulent; échappa six fois b la
prison, épousa la fille d'un riche inspecteur des
forêts, s'enrôla daus l'armée de Blucher, et mourut
en brave, b Waterloo, avec le grade de lieutenant-
(Howitt. Voyage en Allemagne