m,,„ JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENTAWr' g""1' pfo 4,064. 40me année. PRIX D'ABONNEMENT. CHEMINS DE FER Yprts, 3 moisfr.g pg Pgg gMEfc A gjfe ffl A A Ag A fYPrespà Court^i' 5'3°- *35. M», Par la postefijl g g |g J SB £g JB g^ g g [g 5,4o, de Poperiaghe 30 munîtes plus Ou s'abonne H Sw H S Bgg B H Hg H H l|^r De Courtrai Ypres et Poperinghe, MORTIER, Éditeur-Propriétaire, gg g g B B g il IV U S g BB g A 7.35,10,55,3,25,9,30. de Lille, <0, près la Gram^Pla^ ih SA g II VI Jl Afl flg I BliiBI De Courtrai Mooscron V SAMtrn'77hlurefdu -r. .7,3o, ,o,5o, ,5a, ,5>oo, 9,,5. Insertions des annonres 17 centimes De Cburtrai pour Bruges 7,40, 11,00, la "gue; on traite forfait. TÉR.TE ET JLSTICE. 3,00, 6,55. S, 10 Septembre. OVft&BVSll J»3a Le couronnement de l'Empereur Alexandre a eu lieu dimanche, Moscou, avec la plus grande solennité. On se rappelle tout le bruit que fit dans les cercles politiques Berlin et jusque dans les Chambres prussiennes l'affaire dite des dépê ches de Potsdam. L'auteur de ces méfaits le nommé Tec/ientraduit devant le Tribunal Suprême sous l'inculpation d'avoir volé des dépêches d'Etat pour compte de gouvernements étrangersau dire de plusieurs journaux de Berlin, a été condamné samedi dernier huit années de travaux forcés. Le procès a eu lieu huis-clos. A Vienne, de même qu'à Berlin, l'affaire des pirates du Riff est considérée comme une question qui intéresse toute l'Allemagne. La Gazette de la Bourse assure que, dans sa pro chaine sessionla Diète sera saisie (l'une proposition ayant pour objet de l'inviter se mettre en rapport, comme organe central des Etats germaniques avec les grandes puis sances européennes, pour provoquer un système général de répression contre la piraterie des Barbaresques. La question du péage du Sund continue être en bonne voie. On écrit de Berlin que la France a adhéré a l'opinion cle l'Angleterre et s'est prononcée en faveur du rachat. L'intérêt des nouvelles d'Orient commence se porter vers le Monténégro. D'après la Gazette d'Agrara, six cents hommes de l'armée ottomane étaient arrivés le 21 août Autivari; ils devaient être suivis d'autres troupes, et l'on parlait de la réunion d'une armée de vingt- cinq ou même de cinquante mille hommes pour la mi-septembre. Ces forces, placées sous le commandement d'Abdi-Pacha ou peut-être même sous celui d'Orner - Pacha devaient rétablir l'ordre troublé en Albanie et faire rentrer les Monténégrins dans la limite de leurs frontières. .jgK^L—u. LES PETITES SOEURS DES PAUVRES. (SttTE ET FIN. Voir le W 4,o63 du Propagateur La porte d'entre'e s'ouvre sur un large corridor a gauche duquel se trouvent un petit parloir et l'escalier. Au fond sont les re'fectoires, les infir meries, la cuisine, la buanderie. En haut sont les dortoirsla chapelle, la lingerie. Tout cela tenu a,ec cet ordre et cette propreté qu'on pourrait 'Ppeler le luxe des religieuses et qui est uue g'âce d'état. Ces salles spacieuses sont percées de grandes feneires d'où l'on aperçoit une vue riante, car ce 1°i fait le charme de celle habitation et ce qui servira prolonger les jours des vieillards qui y sont recueillis, c'est le vaste jardiD élevé en terrasse el qui domine la maison. Il est si favorablement '"né, si isolé de tout voisinage, si bien disposé dans sa pente, que l'on croit y respirer l'air et la paix des champs. Au contraire de ce qui arrive dans les hospices r,,,|s, où il y a l'appartement du directeur, la table ,,u directeur, le jardin du diiecteur, ici, la réserve est eD faveur des pauvres, tout leur appartient, le iPOiiiiiA'.nmï* (DvipjïaiisibWfe Par arrêté royal, M. Poupart, Notaire, Zonne- beke, est nommé Notaire h Oostvleteren, en remplacement de M. De Boo, décédé. Par arrêté royal M. Jules Veys, candidat- Notaire est nommé Notaire Zonnebeke en remplacement de M. Poupart. Par arrêté royal du 4 sept, la dame supé rieure de la congrégation hospitalière des sœurs de charité Iseghem est autorisée accepter, pour et au nom de cette associationla donation faite par la demoiselle De Bruyne, institutrice h Emelghem. (BIKEKDaaQItt La cour de cassation vient de rejeter le pourvoi de MlYI. Delescluze et consorts, du conseil commu nal d'Ath. Cette fois, l'arrêt-iocident de la cour d'appel de Bruxelles était attaqué pour violation ou fausse interprétation des dispositions législatives concernant la séparation des pouvoirs, etc.les demandeurs soutenaient que les faits qui leur sont imputés a l'égard de M. le bourgmestre Lor, auraient dû être déférés a l'autorité administrative supérieure. MM" Orts et De Linge ont plaidé pour les demandeurs; M. l'avocat-général Faider a porté la parole pour couclure au rejet du pourvoi. La cour n'a donc pas admis le moyen invoqué et elle a condamné les demandeurs aux dépens. Un détachement des artilleurs de la Garde civique de cette ville, se rendra, lundi prochain, Tournai, pour prendre part au tir h la cible offert par la société des artilleurs volontaires de cette dernière ville. La Société de Rhétorique, De Kunsl is ons FermaekYpres, vient de recevoir une lettre très flatteuse, de la part de Sa Majesté le Roi des Belges, pour les fêtes qu'elle a données en son honneur l'occasion du i5° anniversaire. M. Louis Van Heule, commis-greffier au tri bunal de première instance de cette ville, vient de passer son deuxième examen de docteur en droit, devant le jury combiné de Liège-Bruxelles. Une effroyable rixe en champ clos et présen- jardio comme la maisoo, et l'unique chose que possèdent les Petites-Sœurs, c'est leurs pauvres. Autour de ces gazons, le long de ces allées, sous l'ombrage de ces arbres on rencontre tous les pen sionnaires de l'institution. L'aveugle qui l'aide de son bâton gravit l'escalier de pierre et reconnaît les détours des parterres; le paralytique porté sur une chaise au soleil et qui jouit des sens qui lui restent en respirant ce bon air, en regardant cette verdure, le vieillard tout engourdi par l'âge et dont la paix est l'unique bonheur; puis d'autres moins affligés qui s'occupent dans la cour de petits travaux manuels pour leur usage on qui aident au service de la maison; des femmes qui lessivent, tricottent, préparent le café, des hommes qui raccommodent les chaussures, causent entre eux, fument leur pipe, tous ces différents groupes font de ce jardin, dans les beaux jours de l'été, un spectacle des plus intéressants. On le voit de suite, dans cette maison règne la vie de famille, chacun y jouit de la liberté individuelle; il n'y a pas d'heure fixée pour le lever ou le coucher, il n'y a pas non plus d'uniforme, cette livrée de la misère qui humilie tant le pauvre, parce qu'a l'idée du bienfait se rattache celle de la servitude. tant, moins la nature des armes offensives et défensives, le caractère complet d'un duel, a eu lieu, il y a quelques jours, dans une prairie au bord de la Senne, a l'endroit dit Zuer fVeyde. Les champions de ce combat singulier, au nombre de quatre (deux contre deux), étaient des individus du quartier de la rue Haute, a Bruxelles, assez mal notés auprès de la police et qui, la suite d'une discussion de cabaret, s'étaient donpé rendez-vous dans un lieu isolé pour s'y administrer respective ment une volée confortable. Cette rencontre, qui a donné lieu h une plainte déposée par les vaincus, a eu, pour ces derniers, de très-fâcheuses conséquences: tous deux soot encore alités, et l'un d'eux, dont le visage a été ravagé de fond en comble par une tempête de coups de poings, est gravement menacé de perdre un œil. On écrit de Tournay Le jeu a parfois de singulières péripéties. Un ouvrier, habitué d'un cabaret situé sur le cjuai, aime les cartes pour le moins autant que Charles VI, seulement il n'a pas les revenus de la couronne h son service. Mais quand la huitaine finit, et que notre homme sent son gousset plus gros, il devient provocateur, et au seul mot de quinte et quatorze, il vous prend le bras) vous fait asseoir, et vent jouer tout ce qu'il a. Bien lui en prit plusieurs fois, car on connaît le proverbe: Audaces forluna juval; cependant, dimanche, la roue tourna d'un autre côté, et voilh le matamore complètement ruiné. Que fait alors notre roi dépouillé? Il prend sa figure deux mains et éclate en sanglots. Tous les buveurs, ces cœurs si tendres, furent touchés d'une telle infortune, mais leur sympathie se borna cette simple formalité. On ne fit point de collecte. On lit dans le Journal de Charleroi du 7 Un malheur affreux est arrivé hier a neuf heures et demie du soir en notre station. Un jeune homme, le nommé François Jourquin, âgé de 16 17 ans, commissionnaire, se trouvait près des rails lorsque arrivait le train de Lonvain Charleroi. Ne s'étant pas garé assez vite, il fut lancé par la locomotive do traio de Louvain sur une autre voie; malheu reusement sur celle-ci arrivait en ce moment le train de la ligne du Nord qui écrasa l'infortuné jeune homme sous les yeux de son frère. Après avoir parcouru les différents dortoirs et admiré la propreté de ces couchettes de fer recou vertes de coton violet, entrez dans la chapelle située au premier étage de la maison. Comme vous vous sentirez ému en vous rappelant que c'est dans ce lieu consacré et où l'on célèbre chaque jour la messe, que les pauvres infirmes viennent prier pour leurs bienfaiteurs et que c'est-là aussi que les Petites-Sœurs demandent au Ciel de nouvelles for ces pour suffire leur dévouement! Comme cette chapelle si simple d'ornements, avec cette douce figure de Vierge sur l'autel, inspire le calme et le recueillement Elle est digne de tout le reste et en parfaite harmonie avec ceux qui la fréquentent. La lingerie est une des parties les plus curieuses de l'hospice. Dans des casiers ouverts et disposés le long des murailles sont renfermés les nippes possé dées en propre par chaque vieillard et apportées a leur entrée, l'œil s'étonne de la variété des couleurs de toutes ces étoffes soigneusement pliées et serrées les unes sur les antres. Chaque casier porte uu numéro rappelant le nom de son propriétaire. Les uns sont assez bien garnis, les autres, pauvres entre les pauvres, contiennent une chemise unique, une paire de vieux bas reprisés. Ils sout aussi soignés,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 1