JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, 40me année. ]\o 4.066. PRIX D'ABONNEMENT. Yprrs, 3 moisfr. 3 P.r la posle»3 5o On s'abonne Ypres chez D. LAMBIN MORTIER, Éditeur Propriétaire, rue de Lille, 10, près la Grand'-PIace. Le Propagateur parait le MERCREDI et le SAMEDI, 7 heures du soir. Les lettres et envois doivent être affranchis. Insertions des annonces 17 centimes la ligne; on traite forfait. LE PROPAGATEUR CHEMINS DE FER VÉRITÉ ET JCSTICE. d'Ypres Courtrai, 5,3o, 9,35, 3,4o 5,4o, de Poperinghe 20 minutes plus tôt. De Courtrai ïpres et Poperinghe, 7,35, io,55, 3,a5, 9,20. De Courtrai Mouscron et Lille 7,3o, 10,5o, i,5o, 5,oo, g,i5. De Courtrai pour Gand, 7,00, io,45, 12,5o, 5,oo, 6,45. De Courtrai pour Bruges 7,4", 11,00, 2,00, 6,55. R 17 Septembre. La cérémonie du couronnement de l'Empereur Alexandre II, a eu lieu, h Moscou, le 7 de ce mois. Celle solennité paraît avoir dépassé en grandeur, en éclat, en émotion, tout ce qu'oD en attendait. Un ukase de l'Empereur Alexandre ordonne que les Polonais, suffisamment préparés par l'élude de la langue et des institutions russes, pourront être admis dans les diverses branches de l'adminis tration civile de la Russie. Cette mesure complète toutes les dispositions antérieures ayant pour objet l'annexion du royaume de Pologne l'empire des czars. Il se confirme qu'une nouvelle conférence doit être ouverte a Londres entre les trois puissances protectrice0 de la Grèce, pour régler la question de la succession a la couronne de ce royaume. Le prince Adalbert, dit h ce sujet la Gazelle de la Bourse, ayant déclaré positivement, h l'occasion de son mariage avec l'infante Ainalia, que pour lui il n'entrerait jamais dans l'église grecque non unie, mais qu'il ne voulait pas porter préjudice aux droits de ses descendants éventuels} on dressera un pro tocole qui permettra au prince Adalbert de renoncer k la couronne de Grèce, tout en réservant le droit de succéder k ses héritiers légitimes. On a fait de grands préparatifs en Portugal pour l'élection prochaine d'uDe nouvelle Chambre de députés. Divers partis ont formé quatre comités électoraux; trois d'entre eux viennent de publier leur manifeste; ce sont les royalistes, les chartistes ou conservateurs, partisans de la Charte, et cette portion du parti progressiste qui était opposée au dernier cabinet et qui appuie les ministres actoels. On annonce que le contre-amiral Stewart est arrivé k Malte le 9, venant de Constantinople avec la première division de l'escadre, placée sous ses ordres et qui rentre en Angleterre. Le conflit qui avait éclaté entre les deux Chambres du Congrès américain est enfin vidé. Au dire d'une dépêche télégraphique résumant les nouvelles de New-York en date du 3 de ce mois, apportées dimanche k Liverpool par VAfrica, la Chambre des Représentants a fini par céder et a SOUVENIR DU VINGT-CINQUIÈME ANNIVERSAIRE DE NOTRE INDÉPENDANCE. (Suite et fin. Voir le n° t\,o65 du Propagateur.) La voix d'un moine appelle l'Occident k la délivrance des Saints-Lieux. A peine la trompette guerrière a-t elle retenti, que les Belges volent 'es premiers au théâtre du combat; de nombreuses "ctoires signalent le passage des Baudouin et des Codefroid la valeur des guerriers belges attire la fortune dans l'armée des Croisés, épouvante les ennemis et fait dans leurs rangs des brèches irré parables. Déjà l'armée est sous les murs de la ville SaiD,e; l'ardeur de trois gentilshommes belges en "R're les portes aux soldats du Christ; le royaume d« Jérusalem devient le prix de leurs héroïques 'favaux, et le monument de notre gloire. Le g'orieux défenseur du Saint Sépulcre relève eDcore éclat de ce nouveau trône. De sages lois gouver- nent l'Etat; les profanations do Saint-Lieu ont C€ss^ J désormais plus de captivité, plus d'angoisses, P'us de larmes; un libre asile est ouvert k la piété. voté par 101 voix contre 98, le bill de l'armée, sans l'amendement relatif au Kansas, qui eu était la pierre d'achoppement au Sénat. Hier, k 2 1/2 heures de relevée, a eu lieu, au local des Halles, la distribution des prix aux élèves de l'école communale primaire de cette ville. Elle a été honorée de la présence des autorités civiles et militaires ainsi que d'un grand Dombre d'autres personnes notables. Les divers morceaux indiqués au programme ont valu aux jeunes exécutants les applaudissements réitérés de l'auditoire. IPUBMfliltflKDSÏ <WlFllrM£lLlLrJG Par arrêté royal du 7 septembre, les conseils de fabrique des églises de Houthem et d'Oostkerke, sont autorisés k vendre, de gré k gré, les immeu bles dout l'ér.uméralion est faite dans l'état annexé, au Moniteur. Lundi matin, vers cinq heures un violent incendie s'est déclaré a Menin dans la grande fabrique caoutchouc, exploitée peine depuis un an par une compagnie étrangèresur une vaste échelle. Dès les premiers moments les flammes s'élevaient plusieurs mètres au- dessus des toits des grands et spacieux bâti ments situés, comme on sait, au bord de la Lys l'eau ne faisait donc pas défaut, cependant il a été de toute impossibilité d'éteindre l'in cendie qui était alimenté par une grande quantité de caoutchouc et autres matières très inflammables, qui se trouvaienlsur les greniers. En moins de deux heures cette belle et riche exploitationqui occupait au moins 3oo ouvriers, ne présentait plus qu'un amas de cendres. On ne connaît pas encore les domma ges que plusieurs estiment plus de trois cent mille francs. Les bâtiments et les marchandises étaient assurés pour trois cent mille francs par diverses sociétésmais pour la plus forte somme par la société Securitas d'Anvers. On explique diversement la cause première du sinistre, mais jusqu'à ce moment nous ne connaissons rien de positif. La ville de Menin Les croisades montrèrent donc ce que peut un peuple fidèle k sa religion et k ses institutions. Bientôt notre pays moissonne une nouvelle gloire dans le drame révolutionnaire qui signale le XVIe siècle. Le fanatisme effréné de la réforme souffle la discorde et la guerre dans le monde chrétien, arme les rois contre les peuples, les sujets contre l'autorité, et ébranle les empires. Un torrent de Barbares envahit l'Europe et s'approche de plus eu plus de nos frontières. L'œuvre civilisatrice de tant de siècles allait se perdre d'un seul coup La Belgique donne alors uo libérateur aux nations. Du seio de nos contrées se lève ce héros fameux qui régna sur trois grands royaumes. Sa valeur déjoue les projets de François Itr; arrête l'invasion turque; réprime les incursions dévas tatrices de Barberousse; entrave le débordement de l'erreur et de l'hérésieprêtes a inonder l'Europe. Cependant ce fléau avait jeté partout les germes d'une commotion trop terrible, pour que la vie d'un seul homme put eu détourner les n'a plus, ce qui paraît, de corps de pompiers; et pour sauver les maisons attenantes la fabrique on a été obligé de demander des secours aux volontaires pompiers de Wervicq, sans la présence de ces MM. la maison de M. Philippe Vandenberghe périclitait beaucoup. (Écho de Courtrai.) Samedi soir une petite fille, âgée de 2 ans, nommée E. Wysseur, se trouvant sur la voie du chemin de fer, territoire de Lauwe, au moment du passage du convoi de grande vitesse, venant de Mouscron, a été saisie par la locomotive et a eu la tète séparée du troue. Samedi soir un incendie a réduit en cendres une étable k vaches et uue grange aiusi que toute la récolte qu'elle contenait, situées a Reniughelst, appartenant k Mme Derwescast et occupées par le cultivateur II. Desmarets. La perte est évaluée k environ 6,000 francs, et rien n'était assuré. Dans le mois de juillet, le chemin de fer de l'État a transporté 167,956 voyageurs de plus que pendant le mois de juin. Ce chiffre exprime en partie la quantité de personnes qui sont allées assister aux fêtes de Bruxelles et de Bruges. Nous disons en partie, parce que, pour arriver k uue évalua tion précise, il faudrait y ajouter la masse de voyageurs qu'ont transportés les chemins de fer concédés et celle des riverains de la frontière qui sont arrivés k Bruxelles et k Bruges dans toutes sortes de véhicules publics ou particuliers. Dans la nuit de vendredi au samedi, un incendie a réduit eD cendres la maison occupée par le cultivateur P. Carton k Vive-S'-Bavon. Une grande partie du mobilier, plusieurs effets d'ha billements et une trentaine d'bectolitresde froment et de seigle sont aussi devenus la proie des flammes. La perte est évaluée k 5,200 francs. Le bâtiment seul était assuré. Ou lit dans le Courrier de l'Escaut Voici un étrange méfait k peu près sans exemple dans les aonales judiciaires. La scène s'est passée k Péru- weltz dans les premiers jours de septembre. Un père et ses deux fils, prévenus d'avoir incendié leur propre maison, ont été écroués k la prisou de Touroay, le 11 de ce mois. Les manœuvres qui ont été exécutées au polygone de Braschaet, en présence du Duc de suites désastreuses. Pendant de longues années, notre patrie devient le théâtre où se déroulent les sanglantes péripéties d'une guerre de 80 ans. Après de si longues et de si pénibles épreuves, la Belgique renaît enfin k l'espérance. Telle, a l'approche d'uDe effroyable tempête, la nature consternée se revêt d'un appareil lugubre; mais lorsque l'orage a passé laissant après lui le triste tableau de ses ravages, alors l'aspect do Ciel devient plus sereinet l'espoir du présent efface bientôt tout souvenir du passé. Ainsi, sous le règne heureux d'une princesse digne de l'amour d'une nation fidèle et constante, notre patrie retrouve un mo ment de calme et de tranquillité, pendant que les troubles déchirent les autres contrées. Grâce k l'administration bienveillante d'Isabelle, l'industrie se ranime, le commerce reprend son élan, les arts et les sciences se relèventles belles-lettres sont en vigueur; les savants, les littérateurs, les artistes, ornent de leurs chefs-d'œuvre cette époque de bonheur. Aussi chacun fait des vœux pour la félicité

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 1