HUIS EH ERVE, «RENDE GOEDEREPi BINNEN ÏI»RE, LENTE-MARKT. Ingesteld 5,000 francs. Ingesteld 2,G00 francs. Ingesteld 2,500 francs. C'est pour paralyser d'une manière efficace la sortie de l'or que la Banque d'Angleterre vient d'élever le minimum du taux de l escompte de 5 6 p. c. sur papier court terme, et y p. c. pour les billets 90 joursOn approuve généralement cette mesure, mais elle a produit une nouvelle baisse des Jonds publics. Les fonds ont fléchi de 118 p- c. comparativement aux taux de clôture de samedi. (Express.) Nous recevons d'un correspondant de Salis- bury la nouvelle d'un grave accident de chemin de fer arrivé hier soir Fisherton. Le conducteur d'un train de beslianx de Wilton 'a Salisbury, en approchant de Fisherton ne ferma pas assez tôt la vapeur de la machine. Le train fut précipité et et entraîna la partie nord de la plate-forme et s'onvrit un chemin dans la station même. Les waggons furent brisés et les bestiaux écrasés. Le conducteur et le chauffeur ont été tués; d'autres personnes ont été grièvement blessées, mais les détails n'étaient pas encore complètement connus au moment où cette nouvelle nous a été expédiée. Globe du 7 octobre.) On lit dans une correspondance de New- York, adressée b YEclair, sous la date du 23 septembre 1856 Les réfugiés français, auxquels se sont joints les Allemands et les Italiens qui, comme eux, s'abri tent sous le drapeau rouge du socialisme le plus exalté, se sont réunis hier pour fêter l'anniversaire de la fondation de la République française, et glorifier Robespierre, Marat et Babceuf. Un de ces citoyens, qui s'honore d'être appelé par ses amis Robespierre second, a prononcé un discours non moins foncé que son drapeau. J'en extrais le passage suivant, qui indique ce que la France aurait a attendre de ce parti, si jamais il arrivait au pouvoir En i848 j'ai vu M. Cré- mieux conduire Louis-Philippe sa voilure. Pourquoi n'a-t-il pas pris une corde et ne l'a-t-il pas étranglé? n Nous ne suivrons désormais que ceux qui nous guiderons le poignard b la main.... Un autre orateur, allant plus loin encore, indique la nécessité d'anéantir d'un seul coup l'armée et le clergé. A ses yeux, les propriétaires et les capitalistes ne sont que des brigands. (Bruyants applaudissements.) Qu'on s'étonne, après cela, du peu de considération dont jouissent ici les Français. On a enfin des nouvelles précises sur Carpen- tier, l'un des caissiers de la compagnie du Nord. C'est le 27 août qu'il s'est embarqué au Havre, b bord du Fulton, paquebot américain de la com pagnie Livingston. Il s'était préparé depuis long temps b cette fuite car le 6 août il était allé b l'agence Livingston, 8, place de la Bourse, pour y prendre des renseignements sur le départ des paquebots, sur le transport des bagages et sur la fie américaine; il est retourné le 18 et le 25 b la même agence, et il s'y est pourvu d'une traite de 4,ooo fr. sur une maison de banque de New-York. Quant b Grelletil s'est embarqué b bord d'un autre paquebot. Le Fulton est arrivé b New-York la 6 septembre. Carpeutier a quitté la ville presque aussitôt son arrivée. On pensait qu'il s'était dirigé 'ers Philadelphie. extinction de la race humaine. -- nouvelle secte. -- Les derniers journaux des Etats-Unis nous révèlent l'existence d'une nouvelle aecte religieuse aux environs de New-York, b 4o milles a peu près de cette ville. Ces sectaires, fort doux, ont pour principale base de leur doctrine 1 extinction complète de la race hamaine, non pas "olemment en se tuant les uns les autres, mais en 5« condamnant b un célibat perpétuel. Ils sont persuadés que l'homme est né méchant, et que ■"oralement il n'est pas perfectible. Ils trouvent, disent-ils, dans la Bible, la preuve b l'appui de 'europinion. Il leur semble impossiblequel'homme 50,1 ûit "a l'image de Diea, ils sont, au contraire, portés b croire qu'il est tout entier l'ceavre du démon. D'un autre côté, ils mettent en balance les rares instants de bonheur qu'on peut avoir sur la terre avec tous les chagrins qui sans cesse nous accablent,avecles souffrances physiques auxquelles l'homme est toujours en butte, et il leur semble, tout compte fait, que la vie n'a rien de fort agréable. Ils osent penser qu'il vaudrait mieux n'avoir jamais été que d'être b ce prix. Si on leur objecte que cette vie n'est qu'on temps d'épreuve, et que Dieu punit les mauvais, mais récompense les bons, ils répondent qu'ils ne se croient pas en droit de faire subir cette épreuve b ceux qui pourront bien ne pas naître avec les vertus nécessaires b leur salut. Les gens qui composent cette secte sont hospita liers. Les étrangers qui passeot chez eux sont logés et noarris gratuitementaux frais de lacommunauté. Mais ne comptez pas sur le concours des stériles commeon les appelle, pourvoussauverd'un danger imminent qui menacerait votre vie; ils vous laisse raient bien vous noyer, vous brûler ou vous pendre sans tendre la main, ni couper la corde. Ils croiraient vous mettreau monde s'ils vousrappelaient b la vie, il ne faut pas oublier qu'ils veulent l'extinction de la race humaine avant tout. Ils ne font rien pour détruire l'existence que nous tenons de Dieu, mais ils se croient en droit de ne rien faire pour la conserver. Les praticiens de cette singulière et absurde doctrine possèdent un établissement magnifique sur nn point culminant, dans un site enchanté d'où l'on découvre le plus splendide panorama de la nature. D'un côté est situé le bâtiment où demeurent les hommes; sur le côté opposé est bâti celui qui sert de refuge aux femmes. Les hommes et les femmes ne se rencontrent qu'au temple et b l'heure des prières. Les sectaires cultivent eux-mêmes la terre et font tous les travaux des champs en habit noir et cravate blanche. S'il advient que quelques-uns se rendent cou pables d'infraction b leur vœu de célibat, ils sont aussitôt renvoyés de la congrégation. Toutefois, et comme leur doctrine leur prêche l'indulgence pour les faiblesses humaines, ils facilitent aux coupables leur rentrée dans le mondeen leur faisant don d'une assez forte somme d'argent. sciioon GELEGEN OPEAIÎAERLTK. TE KOOPEN. Een schoon HUIS, in allerbesten staet van onderhoud en verciering, met Erve, schoonen Hof, Peerdestal, Remisen en andere gerieven; gestaen en gelegen binnen de stad Ypre, aen de westzyde der Lentemarkt, aldaer geteekend N° i5 en heb- bende eenen vryen uitgangal het Schotte-straetjen palende dit huis van uoorden aen hetgene van deu Heer Simon Lafonteyne en zuid aen hetgene van den Heer brouwer Pyssonier. Thans gebruikt door de eigenaerster Madame de weduvve Capron-D'Hondtdie het zal verlaten en ledigmaken ter schikkiug van den kooper,iegens den i5sn December naestkomende. Nota. Dit huis kan door de liefhebbers gezien worden den Dinsdag en Donderdag van ieder week, van 2 tôt 5 ureu namiddag. Deze Vetkoopiog zal gebeuren binnen de stad Ypre, in de estaminet S1 Laurent, in de Hondstraet, in tweezittingen waervan de eene voor den INSTEL, Maendag 27e" October 1856 en de andere voor den OVERSLAG, Maendag ioen November daerna, telkens ora 5 uren 's avonds, op het gewïn van i|2 ten honderden voor inslelpremie, inge- volge de voorwaerdeo, berustende ten kantoore van den Notaris FAN DERME ERSCU, te Ypre. (i) Eli aegge het vuort. TE KOOPEN 1* Eene partie TAILLIE en PLANTSOEN BOSCH, te Langhemarck, groot volgens N° 567 der sectie A van het cadastre, 1 h. i5 a. 70 c.; onverpacht. 2° De nomber van 1 h. 88 a. 90 c. ZAEI- LAND te Langhemarck, cadastre sectie A, Nos 186, 187, 188, 189 en 190; verdeeld in twee koopen; gebruikt door Jean-François Fan Eecte. En 3" Eene partie MAEIGRAS te Reninghe in den Westbroek, groot volgens cadastre, N° 216 der sectie E, 86 aren 5o centiaren; gebruikt door sieur Carolus Fandewynchel te Loo. Den ABSOI.UTEN OVERSLAG zal gebeuren binnen de stad Ypre in de estaminet den Olifant, Zaturdag 25e" October i856 0111 3 uren na middag ingevolge de voorwaerden berustende ten kantooren van de Notarissen RENTY en FANDERMEERSCII, te Ypre. (1) NE11B11 en la commune d'o ost nieu wrer&e. i° Un BOIS dit Caillievyver-Bosch situé en la commune d'Ooslnieuwierhe, arron dissement d'Y près, sauf une partie sur le territoire de Roulers avec une Maison conte nant un logement pour le propriétaire et le surplus avec une grange et èlables ainsi qu'un Pré et quelques Terres labourables l'usage du garde; le dit Bois contient d'après le cadastre, 26 hectares 53 ares 82 centiares, désigné au plan cadastral, section C, numéros 588, 588b", 5gi, 592, 593, 594, 595622. 617, 624, 620° et 9 ares de la parcelle numéro 589; et la partie sur le territoire de Roulers, contient 44 ares 4o centiares figurée au plan cadastralsection C, numéros 35, 42 et 47; ensemble d'une contenance de 26 hectares 98 ares 22 centiares y compris l'exploitation du garde et quelques portions de terrain actuelle ment rendues en terres arables. 2° Un BOIS nommé Brouhaers Wallon, situé en la dite commune d'Ooslnieuwierhe, et en celle de Passchendaele, contenant suivant le cadastre d'Ooslnieuwierhe4 hectares 7 ares 10 centiares, figuré au plan cadastral, section C, numéro 660 et de Passchendaele 62 ares 46 centiares figuré au plan cadastral section B, numéros y\i, yi5 et 716» ensemble d'une contenance de 4 hectares 69 ares 56 centiares. Et 3° Une petite FERME composée de Maison, Grange, et tables avec Pâture et Terres labourables située en la dite commune d'Ooslnieuwierhe contenant d'après le ca dastre, 1 hectare 3o ares 76 centiares, figurée au plan parcellaire, section C, numéros 608, 606607 600 611, 612, 6 1 3 615 et 616, occupée par Jean-Baptiste Taillien. Le tout divisé aux affiches en 1 7 lots. Cette Fente aura lieu la Maison communale d Ooslnieuwierhe, en deux séances l'une pour la MISE-A-PRIX, le Mercredi 29 Octobre i856, et tautre pour l'ADJUDICATION le Mercredi 12 Novembre suivant, chaque fois 2 heures précises de relevée. Les Notaires RENTY et V ANDERMEERSCH Ypres, sont chargés de celle Fente. 1)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 3