ANNONCES. P. LOPPENS, actes officiels. chronique judiciaire. RAPPORT présenté Cautorité communale par l'administration des Hospices civils de la ville cf Yprès, d'après la délibération en date du 27 mai 1857. ARTHUR MERGHELYNCK, Th. VANDEN BOGAERDE, E. DURUTTE, Ch. VAN DE BROUCKE. Etude du Notaire t£x? 33cz23, A YPRES. Mise-à-prix 65,700 francs. Valeur des Arbres, non compris les sapins, 16,585 francs. FERMES, TERRES ET D'UNE MAISON DE CAMPAGNE, Mise prix seulement 48,250 francs. dans les divers États d'Allemagne, en Angleterre, en France, en Sardaigne, etc. L'œuvre de mensonge ne résistera pas h cette discussion. Par arrêté royal du 10 juin, M. Joye-Ghys, conseiller provincial de la Flandre occidentale pour le canton d'Haringbe, ancien bourgmestre de Watou, est nommé commissaire de l'arrondisse ment de Furnes-Dixmnde, en remplacement de M. R. Duprey, décédé. Par ordonnance de la chambre du conseil du tribunal correctionnel de Bruxelles, en date du 11 juin, les individus suivants ont été renvoyés au tribunal correctionnel, la plupart en état de déten tion, du chef de rébellion, bris de clôture, ou pro vocation a la rébellion, lors de la dernière émeute a Bruxelles DeKeuster, menuisier; Nolet,ouvrier teinturier; Remy, tourneur en bois; Merlabach, imprimeur; Meersforgeron; Bourgeois, sans profession; Legrospâtissier-confiseur; Eeckhoudtouvrier tailleur; Coosemans, frippierCouckx, garçon de magasin; Legraod, id. M. le juge Holvoet continue a s'occuper avec activité de l'enquête dont il a été chargé, et dans laquelle les principaux prévenus sont les nommés Denis fils, marchand de sangsues; Verleysen, de Saint-Josse-ten-Noode; Mundeleer, maître tail leur; Leclercqj bijoutier-orfèvre; G. Robyns, clerc de notaire; Meganck, marchand de vins; Lafon- taine, cabarelier. Le nombre total des individus compromis, soit comme auteurs, soit comme complices, dans la dernière émeute, ne s'élève pas h moins de 80 inculpés, dont la majeure partie arrêtés en flagrant délit. Quelques-uns de ces individus figurent sur les registres de la police de la manière la plus défavorable. Pour l'affaire de Jemmapes, qui prend des proportions considérables, il y a, en ce moment, 37 détenus. Suite voir N' 4,i42. Messieurs, Vous remarquerez donc, Messieurs, que tandis a que les crédits pour distributions ordinaires ont été maintenus b peu près au même chiffre, cent vingt-six individus (1) des plus âgés et des plus infirmes ont été successivement placés dans des refuges où ils sont complètement entretenus et où on leur prodigue tous les soins que leur âge ou leurs infirmités réclament; soins qu'ils n'auraient p jamais pu obtenir de personnes étrangères, ni même en famille, quelle qu'eût pu être la pension alimentaire qu'on leur eût accordée. Ces cent vingt-six individus coûtent aujonr- d'bui en moyenne soixante centimes par tête et par jour soit 219 francs par an, ce qui atteint an chiffre global de fr. 27,600. Votre commission a encore perdu de vue, Mes- sieurs, qu'outre le crédit de fr. 22,000 dont il s'agit, qui était du temps de nos prédécesseurs le seul porté cette destination au budget, que depuis quelques années il a été distribué des secours importants en nature Par exemple, en i85a, qui a été une année de pros- périté pendant laquelle les vivres étaient relativement bon marché et les dentelles assez obères; il a été donné en pains et secours extraordinaires fr. 2,990-85 en vêtements pour une valeur de 3,5ia-i6 n et eu objets de literies pour390-35 Ensemble pour fr. 6,793-26 (1) Y compris trente pensionnaires en moyenne placés la campagne. u Ainsi en comparant les dépenses faites pour les septua- géiiaires et incurables, depuis qu'ils ont été mis par l'arrêté •1 du préfet du quatorze brnmaire an quatorze, la charge de l'administration des Hospices, nous trouvons que la dépense n primitive d'après le compte 1809 montait "Afr. 3,977-77 a d'après le compte de 1813 elle était déjà montée i6,863-oo a d'après te compte 1832 y compris l'augmeu- talion du personnel la Belle 36,609-03 a d'après 1e compte i8Î2 34,412-57 a d'après le compte 1842 4°>5U"-oi et d'après le compte i852 cette dépense a pour l'exercice monte fr. 43,"/36-13 (1) Vous objecterez peut être ces calculs, Mes- sieurs, qu'une partie de ces dépenses se rapporte b des établissements ou hospices existant d'an- cienne dâte notez bien, que dans les sommes que nous posons, nous necomprenons que les pensions alimentaires des indigents qui y sont entretenus au delà du nombre fixé par les fondateurs, et qui y ont été placés b décharge de la liste des secours b domicile. D'où il résulte que les pensions alimentaires dont ils jouissaient, ont été reportées sur ceux dont l'âge n'est pas assez avancée ni les infirmités assez graves pour avoir le droit d'être admis dans un hospice. Tel est, Messieurs, le montant réel des secours annuellement accordés aux septuagénaires et in- firmes dans les circonstances normales; mais ce que votre commission a passé sous silence, ce que les membres ne peuvent cependant ignorer, ce sont les sacrifices que l'administration des hospices a faits pendant l'hiver qui vient de s'écouler, pour distributions extraordinaires de soupe, ven- w tes de pains b prix réduit, et distributions en nature, de toute espèce au point que toutes les économies restées disponibles sur le précédent exercice, pourront b peine suffire pour couvrir ces dépenses. Quant aux 219 individus indiqués par le rap- port comme ne recevant qu'un secours de un a trois francs par mois; puisque le rapport signale le nombre restreint d'indigents qui reçoivent de neuf a dix francs par mois, il eut aussi dû faire connaître que le nombre deceux qui ne reçoivent a qu'un franc ne dépasse pas celui de deux. Tous ces chiffres n'indiquent d'ailleurs pas autre chose si ce n'est qu'à la rigueur des deux cent dix-neuf individus dont il s'agit, il y en a quelques uns qui nous paraissent peu dignes de commisération, et que la plupart des autres ont encore des ressources indépendantes des secours qu'ils reçoivent. En résumé, nous ne craignons pas d'affirmer quelesmalheureuxdépendantdel'administration des hospices reçoivent, proportion gardée b leurs besoins, beaucoup plus que dans bien d'autres villes; et en général le triple de ce qu'ils rece- b vraient s'ils avaient leur domicile de secours dans b une commune quelconque de l'arrondissement. Permettez-nous, Messieurs, d'exposer ici pour répondre au Propagateur qui dans son numéro du seize courant, présente un tableau de l'augmenta tion des recettes de l'administration comparée b la diminution prétendue des secours; que de l'année i85o b 1855 cette augmentation a été de fr. 24,221 contre une augmentation de fr. 6,466 sur les recettes ordinaires, ou, seulement de fr. 4,625 si l'on envisage les recettes totales. Quant au personnel secouru qui est donné d'une manière tout-b-fait inexacte par le dit journal, il suffit de jeter les yeux sur l'état qui se trouve en tête du budget de 1857 pour se convaincre de la bonne foi de notre contradicteur. L'administration des Hospices civils de la ville d'Ypres, Pour être continué.) (1) Depuis lors, ces dépenses se sont élevées: pour l'exercice i853 fr. 44v®?- pour l'exercice i854 60,136-70 et pour t'exercioe i855 60,644*95 Le SAMEDI 27 JUIN 1857, b 2 heures de relevée, b VHôlel de CÊpèe royale b Ypres, de la grande Propriété, Fermes, Terres b Labour, Prai ries et Bois, b Hollebeke, près du village et dans la commune de Wytscbaete, formant l'ancienne Terre et Seigneurie de Pollisveld, d'une contenance ensemble de 54 hectares, 33 ares, 35 cent.; dont 5t hectares, 23 ares, 20 cent, occupés par Jean Nuytlen, Pierre Ponce, frères Pannekoucke et autres, au prix de 1,921 fr. 5o c. par an par dessus les charges, et 23 hectares, 10 ares, i5 centiares exploités par les vendeurs. MISE-A-PRIX le 16 Juin et ADJUDICATION le 3o Juin 1867, b la Cour de Parnasse b Y près, chaque fois b 3 heures de relevée, de plusieurs Sitnées b WervicqComines (Belgique) et Gheluvelt, b l'endroit dit Kruyseecke, ensemble d'une contenance de 22 hectares, 5o ares, 13 cent. Occopés par Jacques Lemahieu, Louis Horrent, Jean Cardoen, Callens, Jean-Baptiste Ghes- quiere, Denis Dewilde et autres au prix ensemble de 1,826 fr.44c. par an et les impôts. MISE-A-PRIX le 22 Juin et ADJUDICATION le 6 Juillet 1867, b 4 heures de relevée b l'hôtel Four nierb Ypres, de SEPT MAISONS b Ypres; TROIS MAISONS b Zonnebeke et UNE MAISON b Boesinghe. 23®° JUNY 1857, om 2 uren namiddag, Ven- ditie van circa 20 hectaren MAEYGRAS, op 't kasteel 't Hooghe. 25®" JUNY 1857, om 6 uren namiddag, Ver- koopiog in d'estaminet Fournier te Ypre, van circa 5 hectaren MAEYGRAS en NAMAET, by 't Exercitie plein te Vlamertinghe. Den .i,D JULY 1857, om 2 uren namiddag, by d'herberg Kruiseyke te Gheluvelt, Venditie van eene extra hoeveeiheid al 1erbeste gezaegde lepen Plankenvoor wageomakers en timmerlieden. Conjointement avec sou confrère VANDER- MEERSCH b Ypres, ils sont chargés de vendre de Gré-à-Gré, la belle et grande Maison et Jardin de feu M. le Notaire Bobdt, b Ypres. (1) MAISON DE VENTE ET DE COMMISSION db horloger, Bijoutifr, AU COIN DU MARCHÉ AU BEURREA YPRES. ■y 1. Assortiment de Bijouterie et d'Horlogerie fine, garantie et a l'épreuve. 2. Articles de Dessin de Mathématiques et d'Arpentage. 3. Enveloppes b cachets, Encre anglaise et Fournitures de bureau. 4. Cire fine, Cachets gravés et antres, Tim bres secs et humides, Boîtes et Encre b impression. 5. Assortiment complet de Lunettes et Émis, Verres appropriés b toutes les vues et articles d'Optique. 6. Pèse-liqueurs, Lactomètres, Thermomètres et autres instruments de physique. Fait et garantit toutes les réparations concer nant son commerce. Assurance et remontage des pendules par abon nement. (3)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 3