ÉTAT CIVIL D'TPRES, ADJUDICATION MENAGE GOEDEREN, VRYWILL1GE VENDITIE KUIP en KEIREN ALLAEM, Akker Allaem, Zool en Wagen Arnasch, Beestiaelen, Vruchten te Velde, TE KEMMEL, by de groote veurstraete. des paroisses environnantes seront représentées par des députalions portant des bannières et des emblè mes. Parmi ces paroisses on cite celles de Lede, Burst, Leeuwergem, Elene, Oosterzeele, Melle, Essche-S'-Liévin et les villes d'Alost et de Ter- monde. Un individu, Français d'origine, dépourvu de tout moyen d'existence, vient d'être expulsé du royaume, après avoir fait quelques dupes. Il allait boire et maoger sans argeutdans les petits restaurants des environs de la Grand'Place de Bruxelles; son mets de prédilection était le beefsteak, Chez l'un de ses hôtes il s'était esquivé après avoir laissé sur la table un petit billet annon çant qu'il ne pouvait payer sa consommation. Chez un autre, il en était b son troisième beefsteak, lorsque, prié d'acquitter la carte, il dut avouer sa position police fut requise. M. le général Ablay vient d'être appelé au commandement de la province de Hainaut. ITALIE. voyage du souverain-pontife. On écrit de Bologne, le 17 juin, b l'Univers: Vers midi, on voyait sur la piazza Maggiore, disposée en colonne, musique en tête et drapeaux déployés, la garnison autrichienne. Elle comprend trois bataillons du régiment Kinsky, deux batail lons de chasseurs, l'artillerie avec son train, une compagnie d'infirmiers militaires et deux escadrons de hussards hongrois. Elle était là, attendant la bénédiction du Saint-Père. Rien ne peut rendre l'effet que produisaient ces masses aux vêtements d'une blancheur éclatante, resplendissant sous les feux d'un ardent soleil. Les soldats avaient tous b leur shako des feuilles de chêne artistement tressées; des faiscanx de feuilles de chêne couronnaient aussi les drapeaux de leur verdure, dont la fraîcheur faisait contraste avec l'aspect antique de ces vénérables étendards, qu'a noircis la poudre, qu'ont déchirés le sabre et la balle. Ces drapeaux faisaient revivre le doulou reux souvenir des luttes terribles si glorieusement soutenues par ces nobles phalanges, lorsque la révolution les réduisit b la dure nécessité de com battre contre des frères pour le salut de la patrie. L'armée autrichienne a sauvé l'Autriche comme l'armée française a sauvé la France, et c'est un des traits les plus frappants des temps où nous vivons, que celte conservation des sociétés due uniquement a la discipline, au courage, b l'honneur militaire, et un siècle qui se vante de n'obéir qu'aux lois de la raison, et de flétrir comme contraire b ces lois tout emploi de la force. 11 est vrai que la pratique ne répond guère b cette théorie, car, en définitive, c'est toujours b la force que la révolution a recours, mais b la force purement brutale, au poigoard, b l'émeute, b l'insurrection. Alors il faut bien que la société se défende l'assassin rencontre le bourreau, la populace en révolte trouve l'armée; la force désordonnéeinstrument du malse courbe sous la main de la force organisée, dévouée au service du droit et de la justice. La place était comble; la foule remplissait jus qu'aux moindres espaces, laissés libres par les troupes autrichiennes. Tout b coup, au balcon du palais, le Saint-Père apparaît. Le silence se fait, un silence solennel et profond; on sentait que chacun comprimait jusqu'au moindre souffle et prêtait une oreille attentive b la voix bien-aimée qu'on allait entendre. Les troupes présentent les armes au Souverain- Pontife; les tambours, les clairons, les trompettes, font retentir les airs et le saluent de leurs accords les plus solennels. Sept généraux, venus sponta nément de diverses places qu'ils commandent dans la Lombardie et la Vénélie sont rangés en avant des bataillons. Derrière, est le feld-maréchal comte Gialay, commandant en chef des armées d'Italie, d'Illyrie et de Garinthie; tous se décou vrent. Seulb cheval, comme commandant la garnison de Bologne, le général Liliau s'avance, et de son sabre, la pointe en haut, dont il appuie trois fois la garde sur sa poitrine, il salue le Saint-Père; puis, l'agitaot au-dessus de sa tête, il impose silence aux tambours, aux musiques, fait poser sur les armes et prouonce le commandement A genoux pour la prière\[Knietniederl zum gebet!) Tous les genoux frappent la terre. Le général fait entendre une autre parole, et toutes les têtes se découvrent. Et ces milliers d'hommes en armes étaient lb, agenouillés, la tête découverte, leur fusil d'une main, leur schako de l'autre, attendant, remplis d'une émotion religieuse, la bénédiction du Saint-Père. Quel plus magnifique spectacle la force humaine, dans toute sa puissance, recon naissant le souverain empire de la force divine. La voix de Pie IX se fait entendre, la bénédic tion apostolique descend sur cette noble armée. Un nouveau commandement retentit Cessez la prière! {Auf von gebet). Les tètes se couvrent, les troupes se relèvent, et pendant quelques minutes, présentent les armes les tambours battent aux champs, les trompettes et les clairons font éclater leurs fanfares. Le Saint-Père avait quitté le balcon pour aller se placer b une fenêtre sous laquelle devait avoir lieu le défilé b l'extrémité de la ligne que les troupes devaient suivre. Le maréchal avait sollicité cette faveur pour ses soldats, afin qu'en défilant ils pussent, en levant la tête, avoir la consolation de voir le Pape. Leur enthousiasme et leur joie de pouvoir contempler les traits du Vicaire de Jésus- Christ, sont aussi impossibles b d'écrire qu'il était impossible de n'eu pas être ému. bulletin commercial. Y près, 27 juin. Au marché de ce jour, il y avait 385 hectolitres de froment b 23 fr.65 c. l'hectolitre; 107 h. de seigle a 12 fr. 80 c.; 60 h. de fèves b 16 fr. 60 c.j 6 h. d'avoine b 10 fr. 00 c.; 000 kilos de pommes de terre rouges b o fr. 00 c. les 100 kilogrammes; 4ooo k. de pommes de terre blanches b 7 fr. 00 c.; beurre frais b 2 fr. i3 c.; viande b 1 fr. 4o c.; le kilog.; pain b 25 c. le kilog. Au marché de ce jour, le froment a subi une hausse de 1 fr. 1 o c., et le seigle de 60 c. DU 20 JUIN AU 26 INCLUS. Naissances 9. Sexe masculin 4; féminin 5. Un inort-né du sexe masculin. Mariages 4. Bouquet, Pierre, garçon de boutique, et Vandromme, Virginie-Justine, mar chande. Florentyn, Jacques, journalier, et Clinckemaillie, Hortense, dentellière. Lefieuw, David, journalier, et Legrou, Pélagie, dentellière. Joye, Jean, journalier, et Werbrouck, Thérèse- Natalie, dentellière. Décès 6. Magnel, Henri-Benoît, 76 ans, filtier, époux de Marie Flamand, rue de Lille. Denoielle, Dorothée, 89 ans, dentellière, veuve d'Augustin Isacq, rue de l'Hôpital-S'-Jean. De Cneuvel, François, boucher, 56 ans, célibataire, décédé b Zillebeke. Parraentier, Félix, soldat, 27 ans, célibataire, domicilié b Ploegsteert, Marché au BétailSieuw, Cordula, 5g aos, journalière, épouse de Jean Callens, rue de la Bouche. Bollingier, Susanne-Jacqueline, 76 ans,dentellière, veuve de Si!vain Iseux et de Jacques Desmet. Enfants au-dessous de 7 ans 5. Sexe masculin 3; sexe féminin 2. PRÉPARATOIRE. Le Notaire VAN EECKE, b Neuve-Église, adjugera préparatoirement le JEUDI 9 JUILLET 1857, b 3 heures de relevée, chez le Sr Antoine Budin, aubergiste, b Neuve - Église par devant M. le Juge de paix du canton de Mes sines, les Biens suivants 1* Une bonne PATURE, située b Neuve- Eglise, d'une contenance suivant cadastre S'" B, N* 174, de 1 hectare, 35 ares, tenant du nord au chemin de Neuve-Eglise b Wulverghem. Occupée par la v" De Bruynejusqu'au 25 Décembre 1866, au fermage annuel, outre l'impôt de i5o francs. Et 2° Une partie de TERRE située b Dra- noutre, le long du chemin nommé Casselslraetje, d'une contenance suivant cadastre, S°n A, N* 28, de 69 ares, 70 centiares. Occupée par Jacques David, jusqu'au 1" Octobre i863, ao fermage annuel de 60 francs, outre l'impôt. (2) by uitscheyding. viv en andere goederen Dynsdag i4en Julius 1857, ten 9 ueren voormiddag zal'er ter hofplaets en medegaende landen der Hofstede gebruikl door sieur Jacobus Samyo binnen de gemeente van Kemmel, digt jegeris de groote Veurstraete, langst de kalsyde leidende van Yperen nae Kemmel, by openbaere en vrywillige Venditie verkogt worden het gene volgt. Ménagé Goederen, Stoelen, Tafels, Kassen, Schapraen, KoffersSlaghorlogie met Kas Beddingen, wolle en andere Sargien, Slaep- laekens, kopere Marmiten, Mooren, Kelels en Casserollentinnen Kannen en Tel/ooren kopere Kandelaers, isere Pollen, melk en water Seulen, Yser, GaleysSteen en Aerdewerk, bed en venster Gordynen, Bastiere, Zaeykleed, Graenzakken, zyde en andere Zéefden, Bedde- bakken, Lepels, Fourchetten en Messen. Kuip en Keiren Allaem, Keiren met toebe- hoortenmelkwasch en Drinkkuyppen 4 Bautstukken, 1 groote en 3 kleyneHaelkuyp- pen en Standen. Zoôl en Wageu Arnasch, 2 Wagens, iKarren, 3 Ploegs KeggeWielzoôle Peêrderol2 Sleden5 Héegden en Kordewagen Akker Allaem en Brandthoutzoo als Uoutven Spaden, Greepen, DrytandenMesthaeken VorkenRaekelsPekkenZeyssensGraen- molen en Bautpompeene groote hoeveelheyd Brandthout bestaende in Splele, Fagooten en Busschen. Beestiaelen, 2 JVerkepeêrden met hunne Arnassureneen achtlien maender Feulen, 6 Melkkoeyen3 achtlien maender Veérssen2 drinkeling Ikalvers en 4 Zwyns. Vruchten te velde, 6 heclareni5 areni4 centiaren Terwe2 heclaren, 18 aren, 97 centiaren Boonen1 hectare, 3i aren, 38 centiaren Haverj hectare, i3 aren, 86 centiaren Vlas1 hectare, o5 aren, 10 centiaren Erreweten, 26 aren, 28 centiaren Rogge, 26 aren, 28 centiaren Geèrsle, 1 hectare, 3i aren, 38 centiaren Maeygars en 1 hectare, o5 aren, 10 centiaren Clavers, 2rt° snede, order der verkooping. 'S voormiddags zullen Verkogt worden aile de le veld slaende Vruchten, en 's naemiddags aile de andere Goederen. De Nolaris NEVE J AN te Meessen resideé- rende is met deze Verkooping en desselfs onlvangst belast. Matkt het rucblbaer.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 3