maiotenir. Plus heureux eu 1847, ils eurent le teinps de destituer en tntsse et, a l'aide d'innom brables injustices, ils se maiolinreot jusqu'en i85a. Lors des deux assauts que les pseudo-libéraux livrèrent au pouvoir, M. Rogier était leur général ea chef. Issu de parents français établis en Belgique avant i8i5, instituteur avant i83o, homme d'un talent ordinaire, usais d'un orgueil démesuré, sans fortune et aimaut b la folie ie luxe et la popularité, M. Rogier est Penfant le pins ingrat de la révolu tion. Pour assouvir son ambition impatiente, il s'est séparé des catholiques, qni il devait ses premiers mandats représentatifs, et il s'est jeté entre les bras des pseudo-libéraux et des orangistes, que des haines et des rancones différentes avaient ralliés c'était porter un rude coup au grand parti national. Ensuite, dans l'intérêt de sa vanité et de sa gloriole, il a dissipé des millions pour se faire un piédestal de toutes les adulations, de toutes les flagorneries, de toutes les bassesses. Ce n'était pas assez d'avoir porté atteinte aux sentiments patrio tiques de la nation, il fallait encore la compromettre daosses ressources matérielles. Des hommes comme M. Rogier sont de véritables fiéaox pour les pays sur lesqoels ils fondent. M. Frère-Orban, l'enfant de la loge, l'on des plus ardents promoteurs du Congrès libéral, que M. Rogier s'adjoignit en 1847, nous paraît supé rieur, sous tous les rapports, ii ce dernier. D'abord, il a incontestablement plus de talent, et ensuite il met ses passions au service d'nn principe,mauvais sans doute, mais enfin un principe, tandis que M. Rogier voulait forcer la natioo se mettre au service de ses passions, de sa ridicule et monstrueuse vanité. Ces deux mioistresl'un b force d'habileté oratoire, l'autre b force de marchés honteux, se sont ancrés au pouvoir pendant cinq ans et l'ont exploité au complet bénéfice des révolutionnaires de tootes les nuances. Enfin le jeu régulier de nos institutions vraiment libérales a amené sans aucune secousse une autre majorité, uo autre ministère, plus en harmonie, tous les deux, avec les traditions, les sentiments, les opinions, les sympathies de la nation. Aucune destitution n'a eu lien, les nominations se font avec impartialité, les projets les plus sages sont soumis b la législature, et l'opposition s'exalte jusqu'il la furenr les passions sont soulevées, la populace est déchaîuée, le domicile est violé, les couvents sont saccagés, la Constitution est lacérée. Et les hypocrites crient b la provocation de la part des catholiques Quelle infâme lâcheté Deux choses nous étonnent dans l'agitation stérile dont la ville de Gand est le théâtre. D'abord, il nous paraît étraoge qu'une population indus trielle, commerciale et sensée se complaise dans des Inttes politiques dont le dénouement, quel qu'il soit, ne saurait profiter b personne; ensuite, uoos l'esclave, d'où ton où le respect se confondait avec la plus douce piété. Moi, je ne vous connaissais pas avant ce matin, mais je vous ai vue, alors qu'on vous frappait si cruellement... Vousparaissiezsitranquilleau milieu de vos souffrances; et moi qui souffre aussi, je viens vous demander quel maître vous a enseigné h dompter ainsi les mouvements de votre cœur? Est- ce Platon? est-ce Sénèque? est-ce Epictète? Je ne connais pas ceux dont vous me parlez, répondit l'esclave... je n'ai qu'un maître qui m'en seigne souffrir, et ce maître, c'est Jésus-Christ. Chrétienne! les chrétiens sont une secte impure,ennemie des dieux, et qui, cachée b l'ombre des tombeaux, se livre h des pratiques abominables. Je sais cela et je ne puis m'expliquer qu'nne chré tienne ait tant de vertu. Vous ne connaissez pas les chrétiens, noble patronne, répondit l'esclave vons oe les connaissez qoe par les calomnies de leurs ennemis. Ah si vous saviez ce que le Christ, notre bon Sauveur a souffert pour nous tous, pour moi, pour tous les mortels, vous ne vous étonneriez pas qu'une pauvre péche resse se réjouisse an milieu d'un supplice qui lui donne quelque ressemblance avec son Seigneur et sou Epoux. Vos paroles soot mystérieuses; qui est votre Seigneur? Qui est votre Époux? ne trouvons pas moins singulier que tout ce tapage soit fomenté et entretenu par des fonctionnaires publics qui oublient leurs devoirs envers le gouver nement et le respect qu'ils se doivent h eux-mêmes. La cité de Gand connaît depuis longtemps le danger des commotions populaires; elle est une des sources de la prospérité publique, «ne des bases de la nationalité belge, on des centres les plus glorieux du monde civilisé, et cependant on espère l'entraîner dans des manifestations impru dentes et absurdes dont elle serait la principale victime. Si elle se laissait prendre au piège, elle commettrait une de ces fautes injustifiables que l'histoire enregistre b regret. A notre seos, le spectacle que nous avons sous les yeux est d'autant plus déplorable, que les auteurs du mouvement soot des personnages offi ciels dont les menées compromettent le principe d'autorité, déjb si affaibli dans notre patrie. Jamais opposition ne fut plus taquine ui plus déraison nable que celle que font au gouvernement belge ses propres fonctionnaires, transformés en tribuns implacables. Il n'y a pas de pouvoir, conservateur, libéral ou républicain, qui poisse résister h de pareilles causes de dissolution. Les journaux de la gauche nous accuseront-ils de provoquer la destitution des employés qui attaquent ouvertement leurs supérieurs? Peut-être bien, mais cetera de leur part une inconséquence nouvelle, car ils oot hautement approuvé le cabi net du 12 août d'avoir démissionné tous les fonc tionnaires qui étaient seulement soupçonnés de ne pas aimer la politique dite nouvelle. Émancip On lit dans la correspondance bruxelloise du Journal de Charleroy Le Roi sera de retour ici vers le 10 octobre prochain, et S. M. fera en personne l'ouverture de la session législative de 1857-1858. Il paraît, si je suis bien informé, que te gouvernement demandera de nouvelles ressources aux Chambres, c'est-b-dire de nouveaux impôts, chose assez fâcheuse eo égard b la crise financière qui se fait sentir aux Etats-Unis et ea Angleterre, et qui ne peut manquer d'avoir sou contre coup eo Belgique. Les négociations commerciales entre la Belgique et la Hollande sont ajournées. On dit qu'elles étaient arrivées b une solution favorable en ce qui concerne le tarif des colonies néerlandaises, mais que les représentants de S. M. Guillaume UI n'ont pas pu accorder aux ministres belges la concession que ceux-ci réclamaient au sujet des chemins de fer. Nos lecteurs savent que la Hollande a refusé jusqu'b présent le passage sur son territoire lira- bourgeois ailleors qu'b travers le canton de Sittârd. Quelques personnes pensent que les négociations seront reprises avant l'expiration du traité existant. Nous n'osons rien prédire b cet égard. Gazette de Bruxelles.) Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Vous voulez être l'épouse d'un Dieu! c'est donc pour cela que vous vons refusez aux volontés de Sabine? Nul homme ne sera mon époux, car je me suis vouée b Jésus-Christ et je souffrirai les tourments et la mort avant de renier la foi que je lui ai jurée. Et c'est ce Dieu, cet Être invisible, qui vous revêt de force, qui vous permet de sourire lorsque votre sang coule, et de regarder de haut vos souffrances? Oui, c'est lui, lui seul Jésus, mon bien-aimé: je ne puis rien par moi-même, mais je puis toot en Celui qui me fortifie! -- Mais ton Dieu, esclave, n'a pas de secret pour les angoisses du cœur I Mon Dieu est l'appui de ceux qoi souffrent; il a dit Venez b moi, vous tous qui êtes accablés et désolés, et vous trouverez le repos de vos âmes. Ton Dieu pourrait me réunir b ma mère? Oui, douce Hortensia; car mon Dieu est tout puissant, et les pleurs que vous versez soot agréa bles b ses yeux. Il a dit aussi Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Ils seront consolés! répéta la jeune fille. Nos dieux ne font pas de semblables promesses... J'im molerais volontiers des victimes b l'autel de celte divinité bienfaisante ACTE OFFICIEL. Par arrêté royal du 14 septembre, est nommé Substitut du procureur du roi près le tribunal de première instance de Fûmes, en remplacement de M. Dauw, M. E. Haus, avocat a la cour d'appel de Gand. NOUVELLES DIVERSES. La nommée Lucie Goeman de Vlaroertinghe, âgée de 23 ans, a été trouvée le 22 c', morte, le long de la chaussée d'Ypres b Brielen. Cette fille sojette depuis longtemps b des attaques d'épilepsie, avait quitté sa demeure b l'insu de ses parents. On nous écrit de Poperinghe, 25 cl. Dans le courant de celte semaine, le prix du houblon de la nouvelle récolle a été de 55 fr. les 5o kilogrammes. Le 20 courant est arrivée b Ostende la cha loupe de pèche Annetle. Le patron rapporte que le 3 septembre, vers 9 heures du soir b i5 milles de la côte de l'Écosse, il a rencontré un navire qui avait son pavillon en détresse et entendaut les cris de secours de l'équipage. Malheureusement la cha loupe de pêche ne put venir b son secours par la violence du vent. A l'aube du jour il aperçut encore le navire et tenta tons les moyens pour lui porter des secours, mais ses tentatives furent infructueuses; lorsque l'arrivée d'une goélette anglaise permit de s'approcher du navire eo péril et recueillit b sou bord l'équipage. Le navire a immédiatement sombré. Le patron a cru lire sur le couronnement du bâti ment sombré Adrien from London. On écrit de Ruddervoorde La semaine der nière, le fils, âgé de 7 ans, de Pierre De Vriese, ouvrier, a failli être brûlé vif. Pendant que les parents travaillaient sur un champ vis-b-vis de leur demeure, l'enfant avait quitté son lit et s'était assis près du feu afin de sécher sa chemise; celle-ci prit feu et l'enfant reçut de fortes brûlures. Il eut encore la présence d'esprit de se coucher par terre sur le dos afin d'étouffer le feo; ses cris parvinrent eofiu b attirer son père qui trouva le malbenreox dans un état vraiment pitoyable.. On écrit de Ninove, le 22 Un crime hor rible a été commis b Meerbeke, dimanche dernier. Un individu rentre chez lui vers 10 heures du soir et commence par maltraiter sa mère et son frère. Aux cris des victimes, une voisine accourt avec son fils pour leur porter secours. Ils sont peine b la maison que le forcené sort, un couteau b la main, et en frappe son voisin. Le coup était mortel le jeune homme expira quelques moments après dans les bras de sa mère. Ce malfaiteur a été saisi et Noble patroooe, mon Dieu ne veut pas de vic times ni desacrifices, il ne demande que votre ccenr... Je ne te comprends pas bien, mais tes paroles me charment: tu es une grande magicienne, Aga- thoclie M'en préserve la divine bonté! Non, je suis nne indigne servante de Jésus crucifié. Ah! pauvre orpheline, si vous daigniez m'écouter, si vous me permettiez de vous enseigner les sources d'eau vive où votre soif de bonheur s'étanchera, si je pouvais vous conduire, timide agneau, aux genoux du Bon Pasteur Tu venx que je sois chrétienne! s'écria Hortensia avec effroi. Si je pouvais l'espérer, je donnerais mon sang et ma vie avec joie pour vous conquérir une sem blable félicité. Tu m'aimes donc? Comme une sœur, comme une fille, répondit l'esclave en attacbaotsur Hortensia ses yeux brûlant du feu de la divine charité. Ces douces paroles, ce regard de tendresse, fondirent le cœur de la jeune fille; l'orgueil patricien tomba elle ne sentit plus qu'une soif immense de vérité et d'amour, et, jetant ses bras au cou d'Agathoclie, Hortensia s'écria Ma sœur, aime moi et parle moi de ton Dieu, du Dieu qui console Pour être continué

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Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 2