apporter, le chiffre de l'allocatioo affectée leor service pour 1857. La cour des comptes, en transmettant ses propo sitions au ministère des finances, y a joint une note aiosi conçue Comme tous les autres budgets, celui de la cour des comptes a été augmenté en 1857, dans la proportion du crédit alloué par la loi du 8 avril dernier. La quote-part afférente 'a la cour, dans ce crédit, n'est que de 1,920 francs. Celte somme a été répartie entre les employés inférieurs, conformément aux prescriptions de la loi. L'allocation pour le personnel des bureaux, qui était de 8t,ooo francs, est aiusi portée 82.920 francs, et figure naturellement pour le même chiffre au budget de «858. Le titulaire de l'emploi de contrôleur en chef, M. de Ayrissa, auquel on avait accordé un traite ment exceptionnel de 4,4oo francs, h cause de son grand âge et de ses longs services, étant décédé, on a réduit ce chiffre de 4oo francs, dont 00 a majoré les appointements des chefs des divisions du con trôle et de la comptabilité. Chacun d'eux recevra ainsi un traitement de 4,ooo francs, rémunération parfaitement méritée. La cour croit qu'il n'est pas inopportun de faire remarquer que, tandis que la plupart des budgets ont reçu des augmentations depuis un certain nombre d'années, si on tient compte surtout des crédits supplémentaires et extraordinaires, le sien n'a subi aucune variation depuis i848, époque où les traitements de ses membres ont été diminués de 1,000 francs; soit 8,000 francs sur l'allocation totale. Cette diminution, motivée sur les embarras financiers du moment et sur le bas prix des denrées alimentaires, u'a guère atteint que la cour des comptes, et n'a été consentie qu'avec des réserves enregistrées dans les Annales parlementaires. Le gouvernement et leschambres ne penserout- ils point qu'il est temps de reporter les traitements des membres de celle cour au taux où ils avaient été fixés en 1845quinze ans après sa création par le congrès national, et alors qu'on avait pu appré cier les services qu'elle avait rendus au pays? Nous n'ajouterons plus qu'un mot c'est que la loi de 1807, rappelée dans l'exposé des motifs du décret du 3o décembre i85o, porte que la cour des comptes prend rang immédiatement après la cour de cassationet jouit des mêmes préro gatives. Ainsi que la cour des comptes le dit dans la note reproduite ci-dessus, le traitement de chacun de ses membres a été diminué de 1,000 fr. en 1848, et cette diminution, motivée par des circonstances extraordinaires et passagères, semblait devoir cesser en même temps que ces circonstances, alors surtout que les travaux de ce collège sont loin d'avoir rien perdu de leur importance et de leur multiplicité. A la suite de la discussion dont la demande de dimioution fut l'objet la Chambre des représen tants en 1848, il se produisit une opinion que personoe ne combattit, et d'apiès laquelle les membres de la cour des comptes étant des fonc tionnaires de la Chambre, le ministre des finances n'avait pas s'occuper de leur position en cette qualité, et ne devait l'apprécier qu'en celle de membre de la Chambre. Cette considération, et son respect pour les prérogatives de la Chambre, empêchent le ministre de preodre l'initiative d'une proposition destinée h reporter les traitements de la cour des comptes aux chiffres auxquels ils avaieot été fixés par la loi do 29 octobre i846, c'est-à-dire 9,000 francs pour le président, et 7,000 francs pour les conseillers et le greffier. puojet de loi. LÉOPOLD, Roi des Belges, A tous présents et venir, salut. Sur la proposition de Notre ministre des finances et de l'avis de Notre conseil des ministres, Nous avons arrêté et arrêtons Le projet de loi dont la tenenr suit sera présente, en Notre nom, la Chambre des représentants par Notre ministre des finaoces. Le budget des dotations est fixe, pour 1 exercice 1858, la somme de quatre millions quarante-trois mille neuf cent quarante-deux francs soixante et quinze centimes (fr. 4,o43,g42 ^5 c.), conformé ment au tableau ci-annexé. Donné Laeken, le 21 décembre 1867. LÉOPOLD. Par le Roi Le ministre des finances, Frèrk-Orban. ACTE OFFICIEL. Par arrêté royal du 4 janvier, le ministre de la guerre est autorisé délivrer des congés définitifs aux miliciens de la levée de 1847. NOUVELLES DIVERSES. Il y a quelques jours, un chasseur, revenant de la chasse,s'arrêta au Cajè d'Anvers, en cette ville; et mit sou arme dans un coin de l'estaminet, tout en ayant soin de prévenir les personnes présentes qu'elle était chargée. Il paraît qu'on ne tint pas assez compte de cet avertissement, car quelqu'un, ayant voulu prendre le fusil eu main, les chiens, eu se heurtant contre une chaise, se relevèrent et firent partir les deux coups qui allèrent se loger dans le plafond. Heureusement qu'en faisant feu l'arme se trouvait dans une position presque per pendiculaire, sans quoi, on aurait pu avoir plus d'un malheur déplorer. Un avis de M. le gouverneur ad intérim porte qu'à partir de la nuit du dimanche au lundi, nuit du 10 an 11 de ce mois, minuit, les barrières seront fermées et le roulage sera suspendu sur les routes pavées et empierrées de cette province. -- M. Auguste Chantrell vient d'être nommé directeur gérant des chemins de fer de la Flandre occidentale, en remplacement de son père, décédé. On écrit d'Ostende, 10 janvier: Nous apprenons que la nouvelle commission du conseil communal d'Ostende chargée d'élaborer un projet de concession de la plage, proposera l'adju dication, par soumissions, eo deux lots. On nous écrit de Meulebeke, 9 janvier Hier matin, il a été procédé l'arrestation du nommé Ch. De Smet, tisserand, âgé de 24 ans, domicilié en cette commune, accusé d'avoir, le 3i août dernier, la foire de Poperinghe enlevé au nommé A. Top, cultivateur Proven, une somme de 36o francs en or. Au moment de son arrestation De Smet possédait encore 122 francs. A peine la gelée a v ai t-1 - elle invité les jeunes gens s'adonner l'exercice des patins, que déjà on a eu plusieurs malheurs signaler. Mercredi dernier, entre autres, le nommé C.-L. Leerens, âgé de 18 ans, ouvrier, né et demeurant Zille- beke, s'étant hasardé trop tôt sur la glace, est devenu la victime de son imprudence. Le malheu reux a trouvé la mort dans les eaux d'un étang. Un incendie terrible a éclaté, dans la nuit de vendredi samedi, vers minuit 20 minutes, au centre d'un des quartiers les plus importants de Bruxelles. Le feu a éclaté inopinément et avec une violence effrayante dans la fabrique de lapis et d'ameuble ments de M. Charapy, rue Neuve, n" 76, attenante tout un carré de bâtiments et, sur le derrière, au cooveot des Frères Joséphiles, rue de Malines. En moins de quelques minutes, toute la fabrique était embrasée. Les dégâts sont très-considérables, et tout n'est pas assuré, d'après ce qu'on disait. S. A. R. le duc de Brabant a visité samedi dernier les travaux de la nouvelle église de Laeken et s'est moutré satisfait de leur état d'avancement. En examinant sur le terrain le tracé de l'avenoe destinée relier la place de la nouvelle église an pont de Laeken, S. A R. a exprimé l'idée très juste que ce serait une grande et belle chose que de prolonger cette avenue jusqu'à la place de la Reine Schaerbeek. On créerait ainsi une voie de com munication en même temps qu'une rue vraiment dignes d'une capitale, et l'existence de deux édifices importants aux extrémités de cette avenue lui donnerait un cachet tout fait monumental. On écrit de Turin, le 6 janvier Le théâtre Alfieri a été brûlé entièrement l'avant-demière nuit. La cause principale du sinis tre est noter. On aurait pu se rendre maître de l'incendie, mais malheureusement il a fondu dès le commencement les tuyaux de plomb qui distri buaient le gaz dans la salle. Le gaz s'est répandu en liberté dans les flammes et leur a donné une intensité extrême Le cooseil communal de Saluzze vient de voter l'érection d'un monument en l'honneur de Silvio Pellico sur l'une des places de cette ville. Le Roi de Wurtemberg est atteint, en ce moment, d'une forte indisposition. S. M. souffre d'uue grippe qui a pris un caractère malin. L'état de l'auguste malade inspirait, le 6 janvier, de grandes inquiétudes. Le bulletin du 7 est plus rassurant, mais on craint encore que tout danger ne soit pas passé. Dans une lettre adressée au général major comte Théodore Radetzky, fils du maréchal, l'em pereur d'Autriche exprime une profonde douleur de la perte de ce dernier et termine ainsi J'aurai soin d'hooorer dignement la mémoire de ce grand homme et de conserver par un monu ment durable la mémoire des services qu'il a rendus moi-même ma maison et la patrie. On a reçu Londres des nouvelles du cap de Bonne-Espérance de la fin de novembre. La colonie avait donné asile environ 3o,ooo Caffres, qui continuaient mourir de faim dans leur pays. Les colons avaient pris un grand nombre de ces malheureux leur service et les employaient avec avantage aux travaux de la terre. Les autorités britanniques faisaient acheter au Cap des chevaux pour l'Iode. La colonie même était dans un état prospère. On lit dans tlie Press Il est intéressant de savoir commeut les officiers et les soldats sont transportés de Calcutta sur le théâtre de la guerre. Les troupes se rendent d'abord par chemin de fer, jusqu i4o milles de Calcutta, Raneegunge, où il y a un camp permanent et de là elles sont con voyées dans le pays par trois modes de transports, organisés l'aide de chevaux de bœufs et de coolies. Le premier mode de transport ne sert que pour les officiers ayant un commandement et appar tenant l'élat-major, il consiste eD une voilure couverte dans laquelle le voyageur peut s'étendre en long. Cette voilure est tirée par des chevaux qui galopent tout le chemin et qui sont relayés tous les quatre ou cinq milles par jour. Quelque fois un serviteur indigène et d'autres fois un soldat aoglais, comme sentinelle, sont assis sur le faite. Les voilures tirées par des bœufs ou des coolies soot également couvertes. Dans ce dernier cas, l'attelage se compose de dix indigènes. Les voitures traine'es par des bœufs contiennent quatre hommes; deux marchent et sont portés tour de rôle. On peut faire aiosi treote milles par vingt-quatre heures. Le service est organisé pour le transport de 25o hommes par jour. Dimanche dernier, les époux W... célé braient joyeusement les fiançailles de leur fille

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 2