BOSCHTAILLIE,
BIENS IMMEUBLES
ÉTAT-CIVIL D'ÏPRES,
Naissances 8. Sexe masc. 4, fém. 4.
décès 11. Capelle, François, 70 ans, sans
Enfants au-dessous de 7 ans 2. Sexe
masculin 1, sexe féminio 1.
8cuoohe
ElkZAED,
I'LANTSOENE», EIKEN BOOMTJES
TU WVT®©lnI^ITI.
COMMUNE DE PLOEGSTEERT.
1" Lot. Une MAISON l'usage de
Cabarêt, nommé la Hutte, avec Caves spa
cieuses, Grange, Ecurie et Étables et 51
ares de FONDS BATI, JARDIN et TERRES.
2e Lot. Une PATURE contenant d'a
près cadastre, section C, n° 863, 70 ares,
80 centiares.
Les Biens décrits sous ces deux lots, qui
seront exposés en masse, sont tenus en
bail jusqu'au 1er Décembre 1858, par
Thomas Uesramaux, moyennant 175 francs
par anoutre les charges.
COMMUNE DE WARNÈTON.
3e Lot. Une pièce de TERRE LA
BOURABLE contenant 54 ares, 25 cen
tiares, occupée par M' Masquelier, brasseur
Messines, avec droit de bail jusqu'au 1"
Octobre 1863, moyennant le fermage an
nuel de 120 francs par an, outre les
charges.
COMMUNE DE WÏTSCIIATE.
4* Lot. Un CABARET très-achalandé,
nommé les Trois Rois, et 17 ares, 74 cen
tiares de FONDS et JARDIN, occupé par
Ange-Albert Poitouavec droit de bail jus
qu'au 1" Octobre 1858, moyennant 180
francs par an, outre les charges.
COMMUNE DE VLAMERTINGHE.
5e Lot. Une MAISON l'usage de
Cabarêt, nommé le Haut Pont, occupée par
Berlin Pinceel, avec droit de bail jusqu'au
1" Août 1858, moyennant 72 francs par
an.
6e Lot. Une MAISON connue au ca
dastre section G, n" 41 et 42, occupée par
Ange Lewyllie, raison de 4 francs, 50 cen
times par mois.
1' Lot. Une pièce de TERRE LA
BOURABLE contenant d'après cadastre
section E, n° 386 88 ares, 20 centiares,
occupée par Louis Goethals, jusqu'au 1"
Octobre 1858, moyennant 80 francs par
an, outre les contributions.
8* Lot. Une pièce de TERRE LA
BOURABLE contenant d'après cadastre
section A, n" 251A, 53 ares, 50 centiares,
occupée par la veuve Lefebvremoyennant
50 francs par an, outre les charges, avec
droit de bail jusqu'au 1" Octobre 1858.
Cette Vente se fera en présence de Mr le
Juge de Paix compétent, en deux séances
fixées ainsi qu'il suit, savoir l'une pour
la MISE A PRIX.au Lundi8 FÉvRiER,auca-
barêt du Lion noir, et l'autre pour ADJU
DICATION DEFINITIVE, au cabarêt de
la Station, au Lundi 22 Février 1858, cha
que fois deux heures de relevée.
Gain de mise prix 1/2 p. 0/0.
Les titres de propriété sont déposés en
l'étude du Notaire VERMINCK Vlamer-
tingbe, chargé de la dite vente.
L'on peut également obtenir tous ren
seignements en l'étude du Notaire VEYS
Zonnebeke. i»\
A l'occasion du mariage, la populaiioo de
Londres a strictement observé la journe'e comme
on jour de fête. Toutes les industries ont chômé.
Nous trouvons daos les journaux de longs détails
sur le costume et l'attitude des grands personnages
et princes étrangers qui ont assisté a la cérémonie
du mariage. Le Times consacre les lignes suivantes
au Roi des Belges
«Parmi les témoins de la solennité, il y avait
des représentants d'un passé bien traversé d'évé-
nemeuts, et des princes en qui reposent les espé-
raoces de l'avenir. Aux côtés de la jeuoe princesse
se trouvait le roi Léopold de Belgique, dout on
remarquait les formes élancées et la physionomie
de caractère, sur laquelle on ne voit que légère
ment le passage des années. Les pensées du roi des
Belges ne se reportaient-elles pas en ce moment b
-to ans eo arrière, h uoe autrecérémoniesemblable?
Combien de changements ont eu lieu depuis
La chappelle royale dans laquelle a eu lieu la
cérémonie, a été bâtie par Holbein pour Henri VIII
et a subi bieu des changements, ayant successive
ment été transformée, depuis, en chapelle protes
tante, en magasin de munitions, eo corps de garde,
puis de nouveau en chapelle protestante, et enfin
en chapelle royale.
Le nombre des personnes que contenait la cha
pelle était de 3oo environ. Les représentants de la
presse ont été exceptionnellement admis b celte
fête royale, bien que, pour ne pas déroger b la
règle et d'après uoe fictiou de cour, aucun jour
naliste n'était censé assister au mariage.
On a beaucoup remarqué la jeune princesse
lorsque, h la fin de l'by mne qui a clos la cérémonie,
elle a donné cours b l'émotion qui la suffoquait
depuis longtemps et s'est jetée sur le sein de sa
mère, S. M. la serrait eu ce moment sur sou cœur
et l'embrassait avec une effusion qui arracha des
larmes b plusieurs dames de la suite de la reine. La
jeune princesse se jeta ensuite dans les bras de son
père, qui eut également de la peine b contenir son
émotion.
Ces sentiments pénibles ne durèrent pas long
temps, cependant, car peu d'instants après, lorsque
le cortège eut repris sa marche pour sortir de la
chapelle, on remarquait que la jeune princesse était
rendue tout au bonheur et qu'elle jetait sur sou
royal époux des regards d'une affectioo suprême,
qui faisaient sortir de toutes les bouches les mots
de God bless lier a que Dieu lui envoie sa
bénédiction.
Le jeune couple royal a quitté Londres, vers
cinq heures, pour se rendre auchàteau de Wiudsor.
L'embarcadère où il a pris place dans un convoi
royal était rempli, depuis plusieurs heures, d'une
foule immense. A son arrivée Windsor, plusieurs
milliers de personnes l'y attendaient également, et
ont fait retentir l'air de leurs acclamations. Le soir,
il y a eu Windsor, comme Londres, uoe bril
lante illumination géuérale.
A Windsor, il y a eu, en outre, des fêtes popu
laires, parmi lesquelles il y avait un repas général
pour 1,800 personnes de la classe pauvre. Il devait
y avoir un régal semblable, le lendemaio, pour
2,000 enfants.
Le Pays donne les détails suivants sur la
mort de la reine d'Oude, que nous annonce notre
correspondance
Pendant les quelques heures de son séjour a
Paris, la reine avait été visitée par M. le docteur
Rayer, qui, dès la première vue, avait pu constater
la gravité de son état et informer les personues de
sa suite de sa fin prochaine.
La reine était âgée d'environ cinquante ans.
Elle est morte au milieu de ses femmes, qui lui ont
prodigué les soins les plus tendres, et qui, dans ce
moment suprême, ont su mettre de côté ces pres
criptions rigoureuses de leurs mœurs qui ordonnent
de soustraire leur souveraine b tous les regards.
Lorsqu'elle eut rendu le dernier soupir, une
scène tout a fait déchirante s'est produite. Les
femmes qui entouraient la reine, se livrant b leur
douleur, éclatèrent en sanglots et firent appeler
tous les autres Indiens venus avec elles b Paris. Les
prières prescrites par le boudhisme, secte religieuse
'a laquelle appartenait la reine d'Oude, ont été
dites. On a déployé autour du corps de la défunte
des chapelets et des alumeilespuis les hommes et
les femmes se sout couchés par terre et ont récité
des prières.
Le corps de la reine a été ensuite porté sur un
palanquin, puis soustrait tous les regards; depuis
ce moment il est gardé par quatre femmes qui, le
uialiti et le soir, disent des prières.
Le sinistre drame qui a si vivement ému, au
commencement de ce mois, la ville de Mont-de-
Marsau, a reçu son dénouement devant les assises
du département des Landes. Les débats du procès
ont fourni desrévélstiorisquiont beaucoup atténué,
«is-b-vis du jury, la situation de l'accusé. En effet,
il a été démontré, non-seulement que le coiffeur
Laterrade, en rentrant inopinément au logis, avait
surpris M. de Garidel daos la chambre de sa femme,
mais que celui-ci s'était jeté sur lui, l'avait terrassé
et lui teuail le genou sur la poitrine, lorsque Mm"
Laterrade, qui s'était sauvée dans la cave, remonta
dans l'appartement aux cris d'angoisse de son mari
et obtint de M. de Garidel qu'il cessât de l'étrein-
dre.
C'est alors que M. Laterrade, emporté par la
colère, fit usage de sa canne-épée et porta b son
agresseur un coup mortel. Dans son interrogatoire,
lu b l'audience, MM° Laterrade a formellement
avoué les relations coupables qui existaient entre
elle et M. de Garidel. Le document judiciaire
constate l'expression d'un repentir qu'il faut croire
siucère, car celle malheureuse femme est la cause
du deuil jeté parmi deux familles jusque-là paisi
bles et considérées.
Suivant la prévision qui, pour tout le monde,
ressortait de l'ensemble des faits et des dépositions
des témoins, le jury a prononcé un verdict d'acquit
tement, et l'accusé a été rendu b la liberté. Ou
disait b Mont-de-Marsan que Mm° Laterrade ne
resterait pas daos cette ville; mais qu'elle se
retirerait dans sa famille, b Vie-Fesenzac. Les
époux Laterrade ont deux enfants.
DU 23 JANVIER AU 29 INCLUS.
professioncélibataire rue de Menin. -
fVyffels, Pierre, 7 S ans, journalier, époux de
Ficloire De Graeve, Enclos rue de la Bouche.
Bril, Eugénie, 28 ans, dentellière, céliba
taire, rue des Féaux. IValwein, Marie-
Thérèse, 78 ans, négociante, célibataire, rue
du Ferger. Leleu, Pierre, bj ans, cultiva
teur, époux de Barbe Acte, S*-Jacques lex
Y près. Depreu, Pierre, 61 ans, militaire
pensionné, célibataire, rue de Thourout.
Segard, Ernest-Louis, 71 ans, charpentier,
veuj de Dorothée- Cécile Beheit, rue de Menin.
Depoiver, Léon-Bruno, 48 ans, journalier,
célibataire, rue de Lille. Ooghe, Pnlchérie,
rentière, célibataire, rue de Menin. Marenl,
Jean-Baptiste, 77 ans, journalier, célibataire,
Jardin des Récollets. Faes, Jacques, 72 ans,
journalier, veuf de Thérèse Smagghe, Grand'-
Place.
v latkoomt;
EN EEN KARTEN BOOM
Op DONDERDAG i8'° FEBRUARY i858,
ten 1 ure namiddag, zal'er opeobaerlyk Verkogt
worden op eene party bosch, groot 2 hectaren 5g
areo, gelegeo te Wytschaete, by de Cappelrie en
de lange dreve van het goed van Mr De Coninck,
de TAILLIE en EIKZAED, verdeeld in 8 koo-
pen, alsaok 3y>L<j PLANTSOENEN geteekend
met de letters RV, 3o EIKEN BOOMTJES en
1 KARTEN BOOM.
De Vergadering ter herberg den Uaene, laogst
de Meessen calchiede. (1)
ih
VLAMEUTINGHE.