2* Cheveaux hongresde race forte, propre
au labour.
90 concurrents.
ir prix une me'daille en argent et une prime de
75 francs: Soenen, Louis, Langemarcq.
2" prix une médaille en argeot et une prime de
4o francs De Corte, Pierre, a Poperinghe.
Accessit Van Haverbeke, Charles, k Wervicq
Priait, Honoré, Ploegsteert.
3* Poulains, de race forte, propre au labour,
ir classe, Poulains d'un an et au-dessous.
17 concurrents.
Prix une médaille eu argent et une prime de
35 francs: Caiieeu, Charles, k Elverdinghe, et
Liebaert, Arnand, Langemarcq.
Accessit Marent, Henri, h Boesinghe; Van
Damrae, Désiré, k Zillebeke; Gbesquiere, Pierre,
Y près.
2* classe. Poulains ayant plus d'un an.
26 concurrents.
Prix une médaille eo argent et une prime de 35
francs: Muyssen, Ange, £1 Langemarcq.
Accessit Liefooghe, veuve, Langemarcq; Van
Elslande, Louis, Wervicq; Vande Lauuoitte,
Philippe, k Comines.
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Ypbes, le 19 Février 1858.
Monsieur le rédacteur du journal le Propagateur,
Veuillez, je vous prie faire insérer dans le
corps de votre journal les lignes suivantes
La Commission directrice de la Cavalcade
philantropique s'est assemblée hier pour déter
miner l'emploi de la recette effectuée pendant
le parcours du cortège. Il a été décidé quelle
émettra 653 cartes pour pains et 719 cartes
pour pommes de terre distribuer aux indigents
par les soins de toutes les personnes qui ont
pris part C œuvre.
Enfin que le compte resterait déposé au
secrétariat de C Hôtel-de-ville pour être com
muniqué toute personne qui en ferait la
demande.
Agréez, Monsieur le rédacteur, l assurance
de ma considération très distinguée.
Le Président de la Commission,
Ed. VAN ALLEYNNES.
ASSOCIATION CONSTITUTIONNELLE CONSERVATRICE.
■•Itou H «M vie.
L'opinion conservatrice forme la majorité réelle
et normale du pays.
Il faut, pour parvenir k lui faire perdre cette
position, que la passion politique trouble et égare
la raison publique; il faut alimenter cette passion
par des calomnies aussi odieuses pour ceux qui les
répaudeut, qu'humiliantes pour ceux qui les accep
tent, calomnies auxquelles une grande opinion, au
nom de tout sou passé a le droit de répoudre par la
protestation du dédain; il faut pour y parvenir,
jeter uo doute injurieux sur notre dévouement
constitutionnel; nous attribuer l'absurde intention
de ressusciter les privilèges ou les abus d'un passé
que personne n'a la volonté ni le pouvoir de faite
revivre; provoquer ou exploiter ces émotions con
tagieuses qui mettent en péril le régime représentatif.
L'instrument le plus actif des succès momentanés
de nos adversaires, en 1847 et en 1867, a été
l'organisation puissante des associations politiques.
Pour rétablir entre nos adversaires et uous des
conditions égales il manque k l'opinion conservatrice
une organisation des forces dont elle dispose.
L'Association que nous fondons est donc un acte
de défeuse et non d'agression; uous avons attendu,
pour le poser, que nos adversaires nous en fissent
une nécessité.
Ce que uous voulons, c'est bien moins de faire
usage d'un droit constitutionnel dans un intérêt
politique, que d'accomplir un devoir pour la con
servation des principes sociaux.
L'union a été le but de noire politique; elle reste
Dolre espérance dans l'avenir. Mais pour que nous
puissions voir rétablir cette belle devise natiooale
presque elTacée, il faut que l'on ne méconnaisse pas
la force réelle du parti conservateur.
La nécessité de cette Association est donc prou
vée; sa durée seta celle des associations libérales
elles-mêmes.
Son but purement politique est la défense de
tous les intérêts conservateurs; par les moyens que
nos institutions légitiment, et spécialement par la
presse et par les élections.
Son seul programme est la Constitution, prati
quée loyalement et sans restriction, selon les tra
ditions du Congrès national. Le seul mandat
accepté par ses membres, c'est la fidélité k ce grand
principe.
Nous revendiquons le titre de conservateurs
qu'on nous conteste et celui de constitutionnels
qu'on nous dénie, parce que nous ne reconnaissons
k aucune opinion la mission de défendre mieux que
la nôtre l'œuvre oationale k laquelle nous devons
vingt-sept années de prospérité et de paix
La Constitution avec toutes les libertés qu'elle
consacre;
La dynastie aimée qui la couronne;
L'armée qui en est le soutien
Le caractère religieux des populations qu'il ne
faut pas laisser altérer;
Le droit de tout citoyen catholique de ne pas se
voir exclu des fonctions publiques, k cause du nom
qu'il porte;
L'intérêt de l'agriculture et du travail naliooal
que menacent d'aventureuses théories;
La cause de l'ordre social que les mauvaises
passions compromettent.
Nous faisous un appel patriotique k tous les amis
de cette cause, de ces droits et de ces institutions,
pour unir leurs efforts aux nôtres.
L'Association dont nous jetons aujourd'hui les
bases, ne peut alarmer aucun intérêt; elle est
fondée pour les protéger tous elle aidera k réaliser
tout progrès compatible avec nos institutions.
Elle sera a la fois conservatrice, constitutionnelle
et nationale, c'est-à-dire modérée, juste et forte,
comme il sied k une grande opinion fiere de sou
passé et confiante dans l'avenir.
Bruxelles, le 13 février i858.
analyse des statuts.
Nous veuoris de dire que le but de l'Association
est de soutenir et de propager les principes de
l'opinion conservatrice, d'eo défendre les droits et
les intérêts, d'assurer la pratique vraie et régulière
de toutes les libertés constitutionnelles.
Sou action s'étend k toutes les provinces. Elles
établit des rapports constants avec les Associations
ou Comités d'arrondissement.
Ceux-ci ont leur existence propre, leur initiative,
et se rattachent k la Société centrale par des actes
qui définissent le mode,et les conditions du con
cours mutuel.
Les Associations centrales et d'arrondissement
s'occuperont spécialement de la révision des listes
électorales, des élections aux divers degrés et de
tout ce qui s'y rattache, des publications périodiques
ou autres qui intéressent l'opinion conservatrice et
généralement de toutes les mesures qui tendent
k réaliser le but de l'Association tel qu'il est défini
ci-dessus.
Les Associations n'imposent ancun mandat im
pératif. Les membres s'attachent a propager l'Asso
ciation, k user dans l'intérêt de l'opinioo conserva
trice des influences dont ils disposent et k prêter
dans l'ordre politique, k leurs co-associés, leur
concours et leur appui.
Les voies et moyens de la Société se composent
du revenu des capitaux versés par les actionnaires
et des cotisations volontaires, annuelles des associés.
Le minimum de la cotisation est de 5 francs.
Chaque associé indique la somme et le terme pour
lesquels il s'engage.
Les actions sont de deux espèces les unes, dites
de fondation, de 1,000 francs, constituent l'aban
don du revenu et l'engagement du capital pour la
durée de la Société; les autres dites de participa
tion, sont de 5oo francs, jouissent d'un intérêt de
2 i|2 p. c. et sont remboursables au pair k des
époques fixées, selon le choix des preneurs, k 20,
25 ou 3o ans.
Les capitaux seront placés; ils ne peuvent être
ni entamés, ni engagés.
Chaque année, par l'examen des comptes et du
bilan, les actionnaires constateront que le capital
est placé en valeurs solides et réalisables.
Tout actionnaire, est, de droit, membre de l'as
semblée générale.
En font également partie les personnes qui s'en-
gageot k verser annuellement au moins 5o francs
pendant dix ans.
Les statuts rédigés d'après ces bases ont été
adoptés a l'unanimité, le 6 février 1858, par les
membres présents ou représentés, au nombre de
520.
Eo attendant que les bureaux de l'Association
soient établis, les adhésions, les souscriptions soit
comme associé, soit comme actionnaire, ainsi que
les libéralités peuvent être adressées k l'un des
membres du Conseil d'administration.
CONSEIL D'ADMINISTRATION:
MM. le comte de Theux; baron d'anbthanj
Ad. Dechamps; baron de Man d'At-