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NOUVELLES DIVERSES.
nous vous prions de vouloir bien veiller plus
attentivement que jamais, ce que les enfants des
pauvres, inscrits sur vos listes, fréquentent régu
lièrement notre établissement communal d'ensei-
gneroent primaire.
Vous a»ez le droit de rayer de vos listes de
distribution de secours les indigents qui refuse
raient ou négligeraieut d'obéir, sous ce rapport, a
vos prescriptions, et de plus, user de ce droit est
un devoir impérieux que vous ne pouvez négliger.
Telle est notre conviction profonde.
Une interprétation de l'art. 5 de la loi dans un
autre sens, émanant soit de l'autorité administra
tive, soit de l'autorité judiciaire en dernier ressort,
pourrait seule nous déterminer b vous donner
d'autres instructions, mais hâtons-nous d ajouter
que pareille interprétation nous semble impossible.
Quant certaines menaces prétenduement
basées sur l'art. n4 du Code pénal, elles ne
pourraient sans doute vous faire dévier de la ligne
de conduite aussi légale que sage suivie par vous.
Nous n'en faisons mention ici que pour vous donner
l'assurance que nous sommes disposés partager
la responsabilité que l'on veut faire peser sur vous,
et même b assumer la responsabilité entière et
complète des instructions, que nous avons l'hon
neur de vous transmettre.
La présente dépêche a été lue en séance du
Conseil communal et approuvée, pour autant que
de besoin, par l'assemblée, h l'unanimité des voix.
Agréez, etc.
A la publication de chaque arrêté qui accorde
des subsides pour la construction ou la réparation
des édifices du culte la petite presse libérale
s'écrie: Voyez comme le ministère est contraire
b la religion Il vient d'accorder autant de
subsides pour les églises et les presbytères.
Nous l'avons déjà dit, cela est niais, cela est ridi
cule; mais puisqu'on insiste, nous prions les scribes
ministériels de nous dire corameot feraient leurs
patrons pour ne pas accorder ces subsides? Nous
allons plus loiu et défions les ministres d'oser les
refuser. La loi les y oblige, et nous voudrions
savoir comment les hommes de mai-novembre s'y
prendraient pour éluder la loi. [Patrie.)
Le Sénat s'est réuni lundi pour reprendre ses
travauxsous la présidence de M. d'Omalius
d'Halloy. Il a entendu la lecture d'une lettre du
prince de Ligne, demandaot un congé, et a reçu
ensuitecoiumuuicatioo des pétitionset des messages
adressés b l'Assemblée.
Le Sénat s'est réuni hier pour aborder son ordre
do jour.
ACTES OFFICIELS.
Par arrêté royal du 9 avril, le sieur J. Valcke
est nommé sous-lieutenant du corps de sapeurs-
pompiers de la ville d'Ypies en remplacement du
sieur F. Mieroo, qui conservera néanmoins son
grade a titre honoraire.
Ln arrêté de S. M., du 8 avril, autorise la
comraissiou administrative de l'iQstitution royale de
Messines, a admettre immédiatement dans cette
maisoo d'édocation les filles de militaires morts,
ou devenus invalides au service de l'État, dont les
noms snivent L. Debois, S'-Josse-teo-Noode
E. Bicheroux, a S'-Gilles; A. Veulemaus, Tirle-
moDt; E. Delmez, a Mous; E. Servais, Malioes
M. Devaltk, Tirlemont M. Geraads, a Liège; M.
Declercq, PecqE. Derache, Bruxelles.
NÉCROLOGIE.
A Rhodes (Turquie), vient de mourir une femme
tnrque I âge de 128. Elle avait conservé jusqu'à
la fin toutes ses facultés physiques et intellectuelles.
Dimanche dernier, vers 2 h. de l'après-midi,
notre beau corps de Sapeurs-Pompiers, musique
en tête, s'est reodu b l'Esplanade afin de recon
naître M. Valcke, nommé sous-lieutenant de ce
corps, par arrêté royal du 9 c', en remplacement
de M. Mieroo, qui conservera son grade a titre ho
noraire. Après que M. Vandenpeereboomcapi-
taine-commandant, eût lu l'acte de nomination du
nouveau sous-lieuteoant, M. Valcke a prêté serment
et M. Vandenbogaerde, major de la garde civique,
aensuite passé l'iospection quia étésuivie du défilé.
M. Valcke était précédemment lieutenant de la
garde civique. Le zèle que M. Valcke a déployé
dans l'exercice de ces fonctions, nous fait croire
que notre corps de sapeurs- pompiers vient de faire
en sa personne une bonne acquisition.
Lundi dr un domestique nommé Nicolas
De Weerdt, employé chez le sieur Giller en cette
ville, est tombé sur la route de Warnêton b Pont-
Rouge du chariot qu'il conduisait, et a reçu des
blessures tellement graves, qu'il a subi hier l'am
putation de la jambe.
On écrit d'Oslende, le 8 Depuis trois
jours, une pêche au hareug réellement miraculeuse
s'effectue dans les eaux de Molendorp, situé b un
quart de lieue de notre ville; depuis près d'un
siècle ce poisson ne s'était plus montré dans ces
eaux, alors que la mer se déversait encore dans les
immenses polders dont Ostende était entourée. Le
fait a donc lieu de paraître extraordinaire.
On ne saurait attribuer aux brouillards la
présence de ce poisson, qui n'aborde jamais notre
littoral, car le brouillard n'a pas régné sur nos côtes
depuis fort longtemps. Aussi nos vieux marins
prétendent-ils qu'une couche ou bande immense
de ces harengs aura été pourchassée par quelque
grand poisson dans la mer d'Ecosse; que poursuivis
jusque dans nos parages, les harengs se seront
réfugiés dans notre port, où le va-et-vient conti
nuel et bruyant de nos bateaux b vapeur les aura
fait passer par l'écluse de chasse au moment où
celle-ci était ouverte, et, pour dernier refuge, les
aura forcés d'entrer dans le grand bassin de Molen
dorp, où, cernés entre deux écluses fermées, on les
prend aisément et en quantités considérables. Les
marchands étrangers, particulièrement des Brugeois,
affluent déjà sur place pour acheter de ce hareng,
qui se vend raison de 5 fr. les roo.
Une touchante cérémonie a eu lieu samedi
dernier eu l'église Saint-Piat, Tournay. Le jeune
nègre que M. B. Crombez a ramené avec lui
d'Afrique, il y a un an, a été baptisé en présence
d'une foule nombreuse.
Un commencement d'incendie s'est déclaré,
samedi matindans la salle du premier étage de
l'Hôtel-de-Ville Bruxelles, spécialement affectée
aux réuuions du collège écheviual. Un poêle, trop
fortement chauffé, a embrasé le parquet que son
état d'extrême sécheresse et peut-être aussi de
vétusté rendait très-accessible la combustion. De
prompts secours ont comprimé le développement
de la flamme et réduit le dommage causé des
proportions minimes.
Samedi, la Cour d'appel de Bruxelles, venait
de rendre un arrêt qui confirme un jugement du
tribunal correctionnel de Mons, condamnant b 5
années d'emprisonnement le nommé Raullet, pré
venu d'un grand nombre d'escroqueries. Au
moment où le prisonnier devait remonter dans la
voiture cellulaire pour être ramené aux Petits-
Carmes, il parvint b s'échapper, traversa la cour
du Palais de Justice et descendit,la rue de Ruys-
broeck; il ne fut ressaisi dans sa fuite que dans la
rue de l'Empereur.
Pendant le mois de mars i858, 3,355 lettres
sont tombées en rebut, les adresses étant iocom-
y plètes, illisibles ou inexactes. [Moniteur.)
Un tir b la cible auquel seront invitées tontes
les compagnies d'artillerie du royaume, aura lieu
Namur le 16 mai. De magnifiques prix seront
décernés aux vainqueurs.
Rarement, dit un journal d'Anvers, dans
cette saison de l'année, nous avons eu un mouve
ment de départs et d'arrivages comme celui que
nous avons b signaler pour la deroière huitaine.
Sans compter les voyages accomplis par les diffé
rents bateaux b vapeur qui fréquentent notre port,
nous avons reçu 42 navires, dont plusieurs de long
cours, savoir 6 de Rio Grande, 1 de Buenos-Ayres,
1 de Montevideo, 1 de New-Yotk, 3 de Callao, 1
de Jaffa et 1 de Jackmel. Les départs montent 39
navires, dont 1 pour Buenos Avres, 1 pour Bilbao,
1 pour New-Yotk et 1 pour Alexandrie.
Eo ce moment, les bassins d'Anvers se trouvent
tellement encombrés qu'il est presque impossible
de trouver place pour les plus petits navires. Aussi
y règoe-t-il un mouvement dont on peut difficile
ment se faire une idée.
A Dresde, les coiffeurs ont organisé une
véritable chasse aux barbiers, qui, contrairement
aux statuts des métiers, empiètent quelquefois sur
les droits des artistes de la tête. L'autre jour, un
garçon coiffeur eut l'idée de tendre un piège b un
barbier il entre dans sa boutique et le prie de lui
couper les cheveux; le barbier fait asseoir son
client, qui est déjà ravi du plaisir de pouvoir faire
dresser procès-verbal de l'infraction aux règle
ments des métiers. Sa joie ne fut pas de longue
durée; peine assis, il se lève de la chaise comme
poussé par un ressort. Le barbier, qui avait bien
reconnu le tentateur, lui avait dans un clin d'œil
barbouillé la tête entière, s'excusant de ce que
l'article 24 des statuts des coiffeurs ne permettait
aux barbiers que celle manière de couper les che
veux. Écumant de savon et de rage, le traitre
coiffeur se précipita hors de la boutique, en jurant
qu'on ne l'y prendrait plus.
Noustrouvonsdanslesjournaux portugaisdeux
exemples remarquables de fécoodilé. A Porto, la
femme d'un tonnelier nommé Antonio Monleiro a
mis au monde, en deux jours, trois enfants, savoir
un garçon et deux filles, tous bien portants et
parfaitement constitués. Dans une autre ville de la
Péninsule, une pauvre femme a donné le jour b
cinq garçons; ils ont tous reçu le baptême le lende
main de leur naissance, mais la mère a succombé
aux douleurs de cette laborieuse parturition.
FRANCE.
La Semaine du Vermandois raconte en
ces termes un trait d'admirable et délicate charité
avec laquelle Mgr. de Sirnonyavant-dernier
étêque de Soissuus et de Laon, vint au secours
d'une famille honorable qui habitait sa ville
épiscopale
Un officier supérieur d'un des régiments en
garnison Soissons était mort, laissaot une veuve
et deux enfants sans ressource. Les officiers
allèrent trouver M. le curé pour demander un
service de troisième classe, en se fondant sur la
pauvreté de la famille du défunt. Mgr. de Sirnony
en fut informé; il ordonna que le service d'inhu
mation fût célébré en première classeet en
acquitta secrètement tous les frais. La veuve de cet
officier s'étant présentée quelques jours après pour
lui exprimer sa profonde reconnaissance, Mgr. de
Sirnony la reçut avec les plus grands égards, la
consola par des paroles bieu veillantes, et lorsqu'elle
sortit il lui demanda la permission d'offrir b ses
deux petites filles deux paquets de dragées.
Rentrée chez elle, cette dame trouva an fond de
ces deux paquets mille francs en pièces d'or.
Dernièrement, dans un moulin des environs
de Chauny, une fetnme se présente pour acheter de
la farine. Au moment de son arrivée, des garçons
enlevaient des sacs dn rez de chaussée a un premier