lecteurs que le Conseil communal a trouvé boo de s'occuper d'un objet sur lequel nous avons appelé son attention dans notre d* du 7 Avril, en ces termes Les déchets du marché aux poissoos, que l'on jetait ci devant dans l'Yperlée, sont rassemblés aujourd'hui pour être «endos comme eograis. A a cela, il n'y a rien h redire. Mais c'est une idée des a plus malencontreuses, que celle d'établir la fosse a aux déchets, dans le plus grand et le pins beau a des jardins que l'on a créés autour de la ville, a Nous avons pu nous convaincre, il y a quelques jours, que ce jardin est littéralement empesté. Que sera-ce pendant les chaleurs? Nous approu- voos fort que tout soit rois profit daos l'intérêt des contribuables; toutefois, il vaudrait eocore mieux, ce nous semble, de perdre de nouveau uo a petit béoéfice, que de laisser ce cloaque impur a dans un jardin public, a Nous continuons recevoir des protestations contre les nominations des bourgmestres et éche- vins faites par le ministère. L'action houleuse des clubs et des loges se fait sentir jusque daos les plus petits villages. Beaucoup de oominalions portent le cachet de l'esprit de parti le plus répulsif, de l'ar bitraire le plus odieux. Le ministère ne tient compte ni de la volooté des électeurs, ni des services ren dus par les anciens titulaires, ni des intérêts de la commune. Le meilleur titre pour obtenir la faveur du ministère est celui d'aboyeur la soutane. Le bourgmestre d'une comtuunedu Luxembourg obtint, aux électioos du mois d'octobre dernier, la grande majorité des suffrages. Il avait été nommé bourgmestre en 1855; c'était uo administrateur éclairé et qui gérait les affaires de la commune au gré de tous. Malheureusement ce bourgmestre était coupable d'un grand crime aux yeux des meneurs de la politique nouvelle; son crime n'était pas d'avoir voté contre le ministère Rogier, atteoda qu'il n'a pas pris part aux élections pour la Cham bre. Ce bourgmestre se vit sacrifié aux exigences du club parce que son beau-frère est l'ami du curé du village. Tout ce qui tient de près ou de loin h la soutaoe est odieux aux chefs du parti soi-disaot libéral. Pauvre Belgique Quel triste avenir les aboyeurs la soutaoe te préparent {Ami de f Ordre.) Voici uti trait dont nous pouvons garantir l'au thenticité. Daos uo café d'uue petite ville de notre province, un libéral de village se plaignait amère ment d'on refus d'absolution qu'il avait essuyé, disait il, parce qu'il est abonué a uu journal libéral, Tout coup uu des chefs avoués du libéralisme anti-chrétien l'interrompt, en loi disant que ses plaintes sont absurdes et ridicules. Et pourquoi, lui dit-il, aller b coofesse? vous avez eu ce que vous méritiez. La réponse est juste. Ou l'on est enfant de l'Eglise, ou on ne l'est pas. Si on l'est, peut-00 en conscience lire des journaux qui ne vivent que par la guerre odieuse qu'ils lui font? Si 00 ne l'est pas, pourquoi fait-on l'hypocrisie d'aller b coofesse? Nous recommandons l'anecdote b toutes nos feuilles libérales. Un avis de M. le gouverneur de la Flandre- Occidentale informe les administrations com munales et les commissaires d'arrondissement que l'exécution de certains travaux de voirie urbaine et vicinale proximité du rai/way et de ses dépendances, et particulièrement des stations, magasins et hangars, pouvant être de nature compromettre, dans Cavenir, la bonne administration et le développement du service des chemins de fer de [Etat, il importe que les projets de travaux de cette nature, tels, par exemple, que les ouvertures de rues, de places ou de chemins, les alignements, élargissements, redressements, etc., soienlcommuniquésl'avis de Cadministration des chemins de fer avant d'être transmis l'autorité supérieure. TELEGRAPHIE» Une nouvelle inveolion de l'abbé Caselli, de Florence, va changer radicalement la transmission des dépêches télégraphiques. Par uo mécanisme et on procédé nouveau, inventé par M. Caselli, on réussirait b transmettre b n'importe quelle distaoce le fac-similé de ma nuscrits et de dessins (même avec lettres et figures coloriées) faits b la plume sur du papier usuel mouillé dans on liquide préparé avec plusieurs substances; la transmission possible est de 60,000 lettres par heure. La transmission des dépèches ou de gravures ne dépendrait pas de la main de l'homme, car le mécauisme, rois en mouvement par la force électri que ou magnétique, travaille tout seul, et le télégraphiste n'a d'autre occupation que celle de placer les dépêches sous la mécanique et de les enlever déjb télégraphiées. Le procédé est des plus simples: le papier b télégraphier serait roulé sur un cylindre, et b la station où doit arriver la dépêche, on n'a qu'à rouler du papier blanc préparé sur un autre cyliodre: c'est sur ce dernier qu'a lieu la repro duction du fac-similé. Si nous pouvons ajouter une foi sérieuse b cette nouvelle, on peut dire qu'une révolution complète va avoir lieu dans la télégraphie électrique. gén. de l'Instruct. publique.) ACTES OFFICIELS. Par arrêté ministériel du 21 avril, sont nommés, pour le terme de quatre ans, b partir du 1" jan vier 1858, membres des comités de patronage des condamués libérés de cette province, les personnes dont les noms suivent Du canton d'Hooglede Les sieurs Ch. Struyve, bourgmestre b Hooglede; P. Sibille, négociant b Stadeu, membres sortants. Du canton de Messines: Les sieurs L. Nevejan, notaire b Messines, membre sortant; Behague, aocieo bourgmestre,b Warnêton,en remplacement du sieur J. Mahieu, qui a quitté le canton. Du canton de Passcbendaele Les sieurs C. Bayart, bourgmestre; F. Declercq, juge suppléant, membres sortants; P. Degraeve, brasseur, en rem placement du sieur Denecker, démissionnaire, tous domiciliés b Passcbendaele. Du canton de Poperinghe: Les sieurs H. Van Renynghe,écbevin;E. Vallaeys,membres sortants, domiciliés b Poperinghe. Du canton de Wervicq Les sieursI. Leroux, rentier, membres sortants, domiciliés b Wervicq. Du canton d'Ypres Les sieurs Boone, curé; E. Durutte, propriétaire; A. Sartel, juge au tribunal; Majeur-Bossaert, propriétaire, membres sortauts, domiciliés a Ypres. Du caotoo de Haringhe-Rousbrugge Les sieurs J. Mazemao, bourgmestre b Proven; L. Petit, bourgmestre b \^atou; b. Floor, bourgmestre b Loo, membres sortants. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. M. De Tollenaere, vicaire Rolleghera-Capelle est nommé vicaire de Notre-Dame b Courtrai. M. De Brie, professeur au pensionnat de Dix- mude, est nommé vicaire b Rollegbem-Capelle. M. Vao Tomme, vicaire de Notre-Dame a Cour trai, est nommé curé b Connues. nouvelles diverses. Lundi dernier, vers une heure de relevée, Dn incendie s'est manifesté et a réduit en cendre, environ 25 verges d'un bois de jeunes sapi^ situé en la commune de Wynghene, et appartenant b M"" Madrid, propriétaire b Bruges. On lit dans l'Écho de Courtrai Vendredi dernier, uu enfant âgée de 5 ans environ, répon dant au nom de Mélanie, et domiciliée b Lauwe,a quitté la maison de son pere le sieur Pierre Vive, ouvrier en celte commune. L'enfant porte une robe de melolon, petit carré, et bonnet Doir, en soie. S'adresser an bureau do journal. Nous prions instamment nos confrères de donner toute publicité b cette annonce. Les parents sont pauvres et ne peuvent par conséquent faite les frais des recherches nécessaires pour trouver la petite malheureuse. Voici un exemple qui serait fort désirable de voir suivre par tontes les villes du royaume: Le collège des bourgmestre et échevius de la ville de Bruges s'est engagé, en séance du conseil commu nal, b présenter daos le courant de cette année un projet ayant pour but d'améliorer le sort de tous les employés commuuaux. Le Broedermin français fait de la situation actuelle du parti libéral le tableau suivant Chez les uns, dit-on, il y a cet énervement qui succède toujours b un effort violent,où l'individu a demandé b son énergie tout ce qu'elle peut donner. Chez les autres, il y a uo mécontentement sourd, parce qne le ministères pris certaines mesuresqu'ils n'appron- vent pas et négligé d'autres mesures qu'ils consi déraient comme urgentes. Chez d'autres enfin il j a découragement, parce qu'ils ne rencontrent point dans les représentants de leur opinion l'énergie qui les anime. ANGLETERRE. Londres, mardi soir, 37 avril. La Chambre des Lords, dans la séaDce d'aujour d'hui, a rejeté, après de longs débats, le bill tendant b faire admettre les Israélites au Parlement, par 119 voix contre 80. Ou lit dans les journaux anglais 0 Avis. Un fermier dont le bail expire bientôt désirerait remettre les bâtiments de la ferme dans l'état où il les a trouvés au moment de son entrée. A cet effet, il voudrait se procurer 5oo rats qu'il s'engage b payer 125 fr. Il lui faut aussi une grande quautilé de mauvaises herbes, qu'il payera le même prix. h N. B. Les rats doivent être jeunes et vigou reux. RUSSIE. Nous extrayons les suivants d'une correspon dance adressée de Saint-Pétersbourg, au Pays, sous la date du r'|i3 avril On dit donc qu'un de ces jeunes fous bien spirituels et bien audacieux qui ue font scrupule de rien, pas même de censurer les antres, a fait des vers satiriques contre l'empereur, vers imprimés, dit-ou encore, Dieu sait par quel moyen! Ces vers parvinrent b la connaissance de S. M., qui ordonna d'eu découvrir l'auteur. Or, comme il o'est jamais difficile d'apprendre de qui sont des vers, bons ou mauvais, du moment qu'on en parle, on ne tarda pas b savoir le nom du Juvéoal. Après avoir ordonné qu^on ne l'inquiétât eu rien, l'empereur vouloi qu'on le lui amenât ua soir au palais, saus qu'il f»1 préalablement prévenu du lieu où on le conduisait- oilà donc le poète en présence du monarque» dans le salon de la famille impériale, au moment de la réunion intime. - Je sais que vous fait des versles voici, dit l'empereur eD lui remet" tant l'œuvre. Des vers gagnent b être lus p»' l'auteur; lisez-nous les vôtres. Force fut d'obéir-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 2