ÉTAT-CIVIL D'YPRES, ANNONCES. HUIS MET HOVENIERHOF, ITALIE. ANGLETERRE. FRANCE. OP PASSCHENDAELE, NOUVELLES DIVERSES. Uo grand malheur est arrivé samedi dernier, a Rumbeke. Uo cultivateur qui conduisait un chariot attelé de deux jeunes chevaux a été écrasé sous les roues du véhicule. Les chevaux avaient pris le mors aux dents et par suite d'un choc contre un monticule de sable qui se trouvait sur la voie publique, le cultivateur fut précipité de son siège sous les roues du chariot. Quand on releva le malheureux, il ne donnait presque plus signe de vie. Il est mort quelques instants après l'accident. On écrit de Gand26 mai Hier matin, vers onze heures, les corps d'officiers de la garnison de Gand et les chefs des divers services, out demandé b être reçus par le général Capiaumont, afin de lui exprimer avant son départ pour Mons, la peine qu'ils éprouvent de le voir quitter le commandement de la première division territoriale. Le général a paru très-ému de cette démarche; il a remercié avec effusion les officiers du zèle et du dévouement dont ils ont donné tant de preuves, ainsi que du loyal concours qu'ils lui ont accordé pendant ces trois années d'un service parfois pénible. Le Journal de Gandel les deux Broedermin ont annoncé que M. de Saegher avait reçu, en échange des fonctions de procureur du roi, qu'une vieille rancune oraogiste est parvenue b lui enlever, une place supérieure sinon en dignité du moins en ressources pécuniaires. C'est là un mensonge. M. de Saegher jouissait, en qualité de procureur du roi, d'un traitement de 6,000 fr. Comme greffier en chef de la cour d'appel de Liège, il aura 4.ooo fr. d'appointements, outre un casuel qui, après déduction des frais du greffe, n'excède pas le chiffre de 5oo fr. Ce qui forme en tout 4,5oo fr.; de manière que M. de Saegher perd annuellement i,5oo fr. b la mutation qu'on lui a fait subir. On écrit d'Anvers, 25 mai Ce matin, vers 5 heures, la toiture d'une maison de la place S"-Walburge s'est écroulée avec un fracas considérable. Cette maison construite en bois, date du i4° siècle, c'est-b-dire de la domination espagnole de fâcheuse mémoire; elle est réputée pour très-solide, comme le sont du reste toutes les constructions de ce temps-là, mais ou suppose que le défaut d'entretien n'est pas étranger b l'accident. Beaucoup de voisins ont été tirés de leur sommeil par ce bruit de tonnerre inattendu; plusieurs ont cru a une secousse de tremblement de terre. Si cet accident était arrivé plus tard, nous eussions eu peut-être b raconter de graves malheurs. L'Écho, de la Haye, publie la satire suivante, sous le titre de Quatre raillionsde sujets et quatre ordres de chevalerie Il fut un temps où les grandes actions et les grands hommes étaient choses ordinaires dans les Provinces-Unies. A cette époque, on était fort sur terre, sur mer et dans les conseils de l'État, car les bonnes tètes abondaient. D'abord, on brava l'Espagne et la maison d'Autriche, puis on osa tenir tête b Louis XIV et enfin on alla chercher un trône et une couronne en Angleterre pour un prince d'Orange. Les maurice et les Frédéric-Henri enseignaient le grand art de D guerre aux grands capitaines qui depuis illustrè rent le xvii° siècle. Sur mer, ou faisait trembler l'Espagne, l'An gleterre et la France; ou avait des marins comme Piet-Hein, Tromp, de Ruyter, d'Obdam,Evertsen, dont les apparitions subites faisaient frémir de crainte, tantôt les habitants de Copenhague, tantôt ceux de Londres. Les flottes des Étals balayaient les mers, comme le dit un jour Tromp, lorsqu'il attacha, au haut du mât de son vaisseau, un balai, 0 guise de pavillon amiral. Dans les conseils, on avait des Barueveld, des Grotius, des Fagel, des Heinsius, etc., etc. Dans la diplomatie, des Van Beuningen, des Beveringh, des Wilseu, des Dijkveld, des Hop, etc. C'était uo brillant faisceau d'intelligences d'élite, faisant de grandes choses, et dont le souvenir se perpétuera d'âge en âge. Quand l'État voulait récompenser des services extraordinaires, on votait une chaîne ou une coupe d'or pour celui qui l'avait méritée, car, b cette époque de grandes gloires, on ne connaissait pas les Ordres de chevalerie dans les Provinces-Unies. Ce n'était que de loin en loin qu'on y voyait arriver ces produits exotiques. L'historien Wagenaar nous apprend que l'amiral d'Obdam avait l'Ordre de l'Éléphant du Danemark, et que de Ruyter avait reçu de Louis XIV l'Ordre de S'-Michel. Les princes d'Orange, depuis le mariage de Guillaume II avec la princesse royale d'Angleterre, furent, pendant plusieurs générations consécutives, che valiers de l'Ordre de la Jarretière. Mais b partir de 1814 et de 1815, lorsque de La Haye on alla prendre le mot d'ordre b Berlin et b Saint-Pétersbourg (climats sous lesquels les déco rations poussent comme le chiendent), les décora tions s'acclimatèrent bientôt dans les Pays-Bas. On y eut celles du crû national et celles du dehors. Aujourd'hui la maison de Nassau est en possession de quatre Ordres de chevalerie pour quatre millions de sujets b peu près; l'Ordre militaire de Guillaume; l'Ordre du Lion néerlandais; l'Ordre de la Couronne de chêne, comme souverain du Luxembourg; enfin, l'Ordre du Lion d'or (oe pas confondre avec les Lions d'or qui figurent sur les enseignes des auberges et des cabarets), fondé tout récemment en commun par les branches royale et ducale de la maison de Nassau. Jadis, de grandes actionset de grands hommes, et pas d'Ordres; aujourd'hui des Ordres, mais disette complète de grandes actions et <re grands hommes. Mais pourquoi alors des Ordres? Eh! mais, pour payer de petits services et aiguillonner de grandes vanités. La Hollande n'est pas le seul pays où la pluie de décorations augmente b mesure que les carac tères s'amoindrissent et que l'esprit de parti rappe- tisse les actes. On compte qu'il y a 18,000 décorés en Belgique, pour le quart d'heure. 18,000 grands hommes Comme cela serait beau si c'était sérieux Une triste catastrophe, arrivée dans l'une des familles les plus considérées de Naplesexcite l'intérêt général. La marquise Castelluccioen l'absence de son mari, avait conduit au théâtre Fiorentini ses trois enfants, dont l'aîné était un garçon de huit ans b peine. On jouait VOreste d'Alfie'ri. Cette tragédie produisit la plus vive impression sur les enfants. Le lendemainils essayèrent d'en représenter entre eux la dernière scène. L'aîné faisait Oreste. Armétl'un couteau de cuisine en guise de poignard, il fit, dans la chaleur de son jeu, nne blessure b la gorge b sa petite sœur, qui expira quelques minutes après. Ayant blessé aussi son frère cadet, il essaya de se plonger b lui- même le couteau dans le cœur. Ils sont tous les deux dangereusement blessés. La malheureuse uière, accourue trop tard, trouva ses trois enfants baignés dans leur sang. Gazette d'Augsbourg) Londres, aâ mai. Les lords de l'amirauté viennent de donner des ordres pour que tous les navires en voie d'équipe ment dans les divers arsenaux, fussent mis en état de prendre la mer sans exception. Toute l'escadre de réserve vapeur et plusieurs canonnières ont l'ordre aussi de se tenir prêtes avec tonte célérité. Les ouvriers s'occupent en toute hâte de l'équipe ment de ces Davires, qui se réuniraient, dit-on, dans les Dunes au moment où une partie de la flotte française se trouverait b Cherbourg b l'occa sion des fêtes qui doivent avoir lieu pour l'inaugu ration de la statue de Napoléon I". Le Morning-Chronic/e annonce dans les termes suivants le fâcheux état de santé de S. Era. le cardinal Wiseman Les amis du cardinal Wiseman ont depuis quelques semaines des craintes sérieuses sur sa santé. Son état est tel, que vendredi dernier, les médecins ont dû l'engager b quitter Londres pour ne pas avoir b s'occuper d'affaires. Jeudile cardinal a quitté York-Place pour se rendre a Leyton en Essex. On dit qu'il est atteint d'un diabète, maladie qui est regardée comme incurable. La circulaire par laquelle le ministre de l'inté rieur a intimé aux administrations de bienfaisance l'ordre de vendre leurs biens immeubles pour en convertir le produit en rentes sur l'État, a fait dans toute la France une pénible impression. DU 22 MAI AU 28 INCLUS. Naissances 7. Sexe masc. 3, id. fémin. 4. Mariages 4. Vandenbulcke, Florimond- Edmond, cordonnier, et Ravau, Clémence-Cécile, dentellière. Braera Désiré, domestique, et DebruyneNatalierepasseuse. Vercamer, Henri, journalier, et Amman, Isabelle, dentellière. Verschoore, Charles, journalier, et Bollaert, Natalie-Mélanie, dentellière. Décès 3. Tasseei, Louis-Adolphe, 35 ans, caporal au 8m° régiment de ligne, époux d'Amélie Dedonderdécédé b Cbarleroi. Ceuniuck Joseph-Benoît, 76 ans, sans profession, veuf d'Albérique Taverne, rue de Dixmude. Hof, Philippe-Benoît, 62 ans, sans professionépoux de Marie Ramont, rue de Menin. Enfants au-dessous df. 7 ans 3. Sexe masculin 2, sexe féminin 1. OPENBAER TE K OOP EN. Van wege de eigenaers slelt men met het houden van 2 zittingen, zonder meer, open- barelyk te koop het volgend onroerend Goed staende en gelegen op PASSCHENDAELE, wyk de Mosselmarkt. Eenigen Koop. Een Huisaenkleven en 7 aren 7 3 centiaren Erve, onder bebouwden Grond en Hovenierhof, palende oost den be bouwden grond van M. Hynderick, zuid op gemeenen muer en païen het huis en erve van S' Debeuf, west een kerh-wegeliendaer uver de herberg de Mosselmarkt en noord de Groole Rousselaerstraet, thans gebruikt door de kin- deren van wylen Ignatius Vanoverberghe. Den kooper zal den i"n Oc.lober i858, in het vry gebruib komen. De zittingen voor de Verkooping zullen plaets hebben, te Passchendaele, 1er herberg de Mosselmarkt, bewoond by S' Debeuf, te weten Den INSTEL op fVoensdag 9'" Juny 1858 en den OVERSLAG den fVoensdag 20,n der zelfde maendt'elkens ten 4 ueren namiddag. De konditien berustenby den Notaris CHRISTIAEN, te Passchendaele. instel penn1ngkn te vyinnev

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 3