k Ces courtes paroles bien senties et pro* de l'agrandissement d'Anvers. qui couvait depuis longtemps dans ions les espriis, de»ail neressaite- inenl éclnre. sans donie, aj nie le prudent homme d'Étal, el le ministère se serait rendu impopulaire s'il avait essayé de l'ajourner encore. Mais elle a été présentée île telle façon qu'elle est de na'ureb blesser «iverueril la susceptibilité de certain gou vernement étranger. Il y a plus. Ou a nié le fait que ries explications auraient été demandées au gouvernement, mais il est certain que ces demandes d explications sont formulées et que le gouverne ment belge sera fort embarrassé pour y répondre, lorsq ri 'ou jugera le moment venu de les lui adresser, a Le National est au comble de la joie; il s'écrie Malgré l'influence gouvernementale malgré le prestige rie la qualité rie ministre qui protégeait et environnait M. Partîtes, malgré les diatribes déloyales et insensées de VObservateur, malgré l'opposition ardente de Indépendance, malgré l'hostilité d'un sénateur, la résistance de M. Verhaegen, président de la Chambre, président de l'Association, grand niaitre par intérim de la franc-m içouuerie, malgré toutes ces forces com pactes, téunies, coalisées, la candidature de M. L. Defré aiiiomphé, h l'Association libérale, !r une immense nous pourrions dire h une écrasaote majorité. Nous lisons encore dans la fenil'e républicaine Hier, après le poil, vers onze heures du soir, M Defiéesl entré h l'Association. M. Verhaegen était occupé tédiger la circulaiie aux électeurs. Piévenu de la présence dn candidat de la majorité, il est allé au devant de lui, et lui a ouvert tout s fait cordialement les deux bras. M. Défié, en triomphateur généreux, s'y est jeté. Nous devons noter ce baiser de paix, apiès la guetre. Nous l'eussions mieux aimé avant, a Ce baiser est un des épisodes les pins curieux de la lutte électorale que nous avons décrite d'après les documents fournis par nos adversaires eux- mêmes. Nous donnerions gros pour avoir ce baiser en photographie avec les commentaires secrets des baisenrs. Gazette de Bruxelles.) Le Journal de Lié&e affirme que M. L. Defré s'était engagé a se retiier devant M. Partoes si le poil de l'Association de la Maison des Brasseurs avait été favorable h ce dernier. L'asserlion de la feuille liégeoise est complètement erronée. M. Pa rtoes avait seul promis de se soumettre aux décisions du club, et M. Defré. au coutraire, était décirié h lutter contre M. le ministre, quel que fût le résultat de l'épreuve préparatoire. Puisque le ministère baisse humblement pavillon devant le club qui le condamne, nous demanderons de rechef ce que deviennent les circulaires adressées aux fonctionnaires publics en faveur de la candi dature de M. Partoes? Peut-on imagioer une situation plus étrange que celle où se trouvent les nuiubtenx fonctionnaires de l'arrondissement de Bruxelles? I s sont obligés île voler pour M. Partoes, qui non-seulement n'accepte plus leurs votes, mais qui est forcé lui même de voler avec MM. Rogier, Ftère et Tesch pour son adversaire peisonnelM. Defté! Jamais pareil tohu-bobu gouvernemental ne s'est produit en Belgique, j imais situation ministéi ielle ne fut moins digne et moins logique. [Gazette de Bruxelles On assure que M. Prévinaire, plus docile que M. Dubus, donnera sa démission de représentant, au premier jour, afin de faire entrer M. Partoes b la Chambre. Les députés de Btuxelles n'étant pas plus libres que les électeurs, dépendent des clubs, lesquels obéissent aux meoeurs politiques. Les électeurs ruraux ne doivent pas être charmés d'être appelés si souvent b Bruxelles. Ce sera la 54* fois depuis 185il COUR D'APPEL DE GAND. Audience solennelle de jeudi i" juillet. PRÊ>ENTATION DE CANDIDATS POUR Lts PLACES DE VICE PRÉSIDENT DU TRIBUNAL DE BRUGES ET DE PRÉSIDENT DU TRIBUNAL DE I-URNES. (Dépêche télégraphique de la Patrie.) Nous recevons l'instant par voie télégraphique le résultat île l'audience tenue ce tuaiiu h Gaud par la cour d'appel des deux Flandres. Pour la place de vice président du tribunal de Bruges ont été présentés Prrmier candidat, M. Van Caloen, juge h Bruges. Deuxième candidat. M. Bauwens, idem. Pour la place de président du tribunal de Fumes, ont présentés Premier candidat, M. Despot, juge h Fnrnes Deuxième candidat, M. Valcke, procureur du Roi h Fumes. Le coitseil provincial de la Flandre occidentale aura h présenter également des candidats pour pour lesdnes places. Nous reproduisons ci dessous lediseonrs prononcé sur le cercueil de Messire Armand De Sluers. par M. Delescluze, sous lieute nant d'artillerie et ancien camarade d'école du défunt. Un deuxième discours devait être prononcé par M. le lieutenant Slukens du 2" de limite en garnison en notre ville. Mais, inspiré par un sentiment de vive délicatesse et voulant abréger, pour la famille du défunt, les poignantes douleurs du moment suprême des adieux. M. Slukens s'est abstenu tle prendre la parole. M.Delescluzes'eslexpriinéences termes: Messieurs, Avant que la dépouille mortelle d'Armand De Slucrs disparaisse de nos yeux, permettez- moi de vous retracer en peu de mots sa carrière. Armand DeStuers, né Ypres, le 25 Décem bre 1854, montra, dès son enfance, la plus grande inclination pour la carrière militaire, que son père et ses oncles ont brillamment parcourue. Ses éludes furent dirigées dans ce sens et avec un succès tel, qu'à 17 ans, il fut proclamé lauréat desalhénées el collégespour les mathé matiques, el qu'il entra le premier l'École militaire. Pendant les cinq années que nous y passâmes ensemble, il sut conserver celle belle position par son travail et son intelligence. Lorsque nous devînmes officiers en 1855, il était encore le premier de nous, trois ans plus tard il fut admis dans le corps d'Étal major. Les qualités du cœur étaient chez DeStuers la hauteur de son intelligence, les larmes de sa famille éplorée attestent ses vertus privées, el tous ceux qui furent ses compagnons d'école ont contracté pour lui une profonde amitié, que notre dispersion dans Carmée n'a pu a/fai blir, et qui le suivra, Armand, au delà du tombeau. Mon pauvre ami, Cavenir te plus brillant te semblait réservé, el la mort est venue l'enlever 25 ans! plongeant dans la douleur la plus profonde, les amis qui t'aimaient tant, la famille qui l'adorait! Il nous reste tous cependant une grande consolation. Tu meurs jeune. De Sluers, mais tu meurs plein d'honneur, estimé, regretté de tous ceux qui t'ont connu. Ta vie a été courte, mais bien remplie, el tu recevras sans doute là haut la récompense réservée aux hommes de bien. Adieu, Armand,adieu mon cher ami, repose en paix! noncées par une voix douloureusement émue, ont arraché des pleurs p|us assistant; sincères et méritées, elles ont rencontré chez tous un triste et sympa, thique écho. Au nombre des personnes notables qgj suivaient en foule les dépouilles mortelles de cette illustration naissante, on reinar. quait M. le général Lecorq. coin mandant^ la place de Bruxelles, M. Crombez, repré. sentant, M. Vandewoestine, sous-lieutenant d'artillerie, ancien compagnon du défunt, ainsi que toutes les personnes les plus distinguées de notre arrondissement. CHRONIQUE JUDICIAIRE. Lundi, a élé appelée devant la cour d'appt| (chambre correctionnel le) l'affaire de M. De V r ietidi( ageut d'affaires, Somergem, prévenu d'immix tion dans les fonctions notariales. On se tappelle que le prévenu, se disant autorisé par des proprié taires majeurs, a procédé publiquement h la veate d'immeubles avec toutes les formalités d'usage quand ces ventes ont lieu par le ministère d'an notaire le vendeur el l'acheteur ont, aptes l'ad judication, signé tin écrit sons seing-ptivé en vertu duquel ils s'obligentdans un délai déieiminé passer l'acte de vente pardevant notaire. Le ministère public a soutenu qu'il appartient aux notaires seuls de procéder a une vente avec les formalités d'usage. La cour prononcera dans une prochaine audience. Le Samedi, 19 septembre 1857, les nommés Charles-Louis Spykerelle, âgé de 22 ans, journa lier, né b Vlaïuertinghe, sans domicile fixe, et Charles-Louis De Mets, âgé de 26 ans, soldat en état de déserteur, né h Belletn, se présentèrent chez le sieur Swaenepoel, entrepreneur de travaux Arinboutscappel [France], pour y demander de l'ouvrage. Swaenepoel leur ayant promis du travail pour le surlendemain, ils restèrent chez lui jusqu'à l'après dîner du 20, pendant lequel ils abusèrent de l'hospitalité qu'on leur avait donnée. Swaene poel et son épouse s'étant absentés et la servante étant aller puiser de l'eau dans un fossé non loin de la demeure, Spykerelle el De Mets disparurent emportant plusieurs objets d'habillement, deux couteaux de poche et une montre en argent; ilt arrivèrent le lendemain soir dans un logement h Poperioghe, et y donnèrent h la femme de la maison la montre en nantissement de la somme qu'ils devaient pour le logement et la nourriture; quelques jours plus tard l'un et l'autre se rendirent au susdit logement pour ravoir la montre, mais ne pouvant intégralement payer leurécot,ils ne l'ohtinrent pas; quelques temps après il fut constaté que celle montre était celle volée chez Swaenepoel. Vers le mois de novembre suivant, Spykerelle fut arrêté b Y près pour vol et le 1 9 du mois il fol condamné de ce chef 6 mois d'emprisonnement; lorsque M. le juge d'instruction l'interrogea con cernant le vol,commis chezSwaenepoel,il répondit que c était De Mets qui avait volé la montre et les objets d habillement et qu'ils étaient ensuite partis ensemble; De Mets également interrogé, soutint an contraire que c'était Spykerelle qui avait commis le vol. C'est pour ce fait que Spykerelle et De Met» comparaissaient hier devant la cour d'assises, séant b Bruges; le jury a rendu un verdict de culpabilité et ils ont été condamnes chacun 5 années d® réclusion, b 1 exposition, et b rester, après avoif subi leur peine, pendant 5 ans sous la surveillance spéciale de la police. Après le prononcé de cet arrêt, la deuxième série des assises, pour l'année courante, a été close. NOUVELLES DIVERSES. Oo nous écrit de Poperingh, 2 juillet A# marche de ce jour le houblon a été vendu b raisn» de 70 francs les 5o kilogrammes.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 2