FRANCE. L'avant-poit de Cherbourg a été inauguré au mois d'août 1813, en présence de l'impératrice Marie-Louise. Le bassin de flot a été terminé en 1829. L'arrière-bassin de flot ou bassin Napoléon 111 a coûté environ 16 millions. ANGLETERRE. ITALIE. .eoi au conseil coraraunal ont »oté pour le crédit destiné l'établissement du hangar. Ceci ne peut ^'expliquer que par la sollicitude exagérée que, d'après l'histoire, beaucoup de bons et grands capitaines ont montrée pour leurs troupes. Un journal fait cette remarque qu'après le catup, 'e 5* régiment de ligne va se trouver épar pillé dans sept provinces un bataillon et l'état— raajor ît Arlon (Luxembourg), un demi bataillon Dioanl (Namur), un demi Huy (Liège), un bataillon b Diest (Brabant), un bataillon de réserve Ostende (Flaodre occidentale), un bataillon Tournay (Hainaut) et le dépôt Anvers. Dernièrement, un de nos amis se trouvait au milieu d'uoe exploitation rurale et remarquait le magnifique état des chevaux. Le cultivateur se bâta de faire connaître sa recette. Après le labour, il ramasse soigneusement le chiendent, et, au lieu de le brûler, il le lave et le mêle au foin qu'il donne aux chevaux. En quinze jours on s'aperçoit des effets de cette alimentation. L'essai est la portée de tout le monde. On écrit d'Anvers, le 24 juillet Un acci dent très-malheureux et qui frappe deux honora bles familles est survenu hier, eu notre ville, vers 8 heures du soir. Trois jeunes gens de cette ville, les nommés T..., S... et V. H..., avaient pris une nacelle dans l'Escaut et se faisaient conduire au Baoc de sable, pour se livrer au plaisir de la nata tion. Le banc fut bientôt atteint et l'un des jeunes gens se jeta résolument dans l'Escaut. Nous renon çons b dépeindre la surprise de ses amis, qui, le sachant bon nageur, ne le virent pas revenir h la surface; soo absence se prolongeant, on étendit des rames et l'on croisa autour de l'endroit où il s'était précipité: tout fut vain; aussitôt l'un des jeunes gens, restés dans la barquesauta l'eau pour aller en plongeanth la recherche de son camarade; il ne savait pas qu'il serait victime de son dévouement! Pendant ce temps, le nommé V... restait seul dans la nacelle, les rames flottaient dans l'Escaut, et il ne tarda pas h être emporté par le courant, voyant ses amis se noyer sans pouvoir leur porter secours. A ses cris, un canot est parti du quai, mais il arriva trop tard pour apporter une aide efficace. On n'a pu jusqu'à présent retrouver les malheureux noyés. V... a été telle ment saisi qu'il est encore gravement indisposé en ce moment. On ne pa,lait en ville, ce matin, que de ce douloureux accident. Un marchand de grains qui revenait samedi de Montlbéry, le sieur D...., passait vers neuf heures do soir sur la route dite d'Orléans. Tout h coup, on individu de grande taille, tenant la main nu énorme bâton, vint se placer sur le chemin Arrête, dit-il, tu as de l'argent, je le sais; jette-moi ta bourse ou je t'assomme! Diable! répliqua M. D.... sans s'effrayer, la demande est pressante. Voici ma réponse. Et tirant de sa poche un revolver qu'il arma, il ajouta en ajostat le malfaiteur Si tu fais un pas de plus, je te tue; il me serait désagréable, je te l'avoue, de causer la mort d un homme; cependant, si tu n'exécutes immédia tement ce que je vais l'ordonner, je fais feu. Je ne pus te manquer, je t'en préviens; j'ai h mon service dix coups de pistolet balles forcées. D «bord lance au loin ton bâton; fouille toi-même dans les poches et donne-moi ton Brgent, tes bijoux même si tu en as. Je ne puis, dit le voleur, résister a une dé codé si bien appuyée mais tu travailles donc JU5st... c'est mal de voler un confrère. Allons, dépèche, misérable; c'est une puni tion que je t'inflige ma manière; je veux te épouiller au profit des pauvres. Si tu fais un pas e plus, tu es mort vide tes poches; n'oublie rien, lu veux éviter que je fouille ton cadavre. Le voleur ne se le fit pas répéter, il lança aux pieds du marchand son porte-monnaie et son bâton, puis il disparut travers les champs. Ce porte-monnaie contenait io3 fr. g5 c., que M. D.... a versés dans le tronc des pauvres de l'église de sa commune. On écrit de Cherbourg Les travaux de la digue ont été commencés en 1783 et terminés le 31 décembre i853. La dépense totale de ces travaux a été de 67 millions, savoir de 1783 a i8o3, 3i millions; de i8o3 a i83o, 8 millions, et de i83o a 1853, 28 millions. On évalue h 120,000 fr. les frais d'entretien de ces magnifiques travaux. La digue, qui a 3,712 mètres de longueur, d'une passe h l'autre, est défendue par des blocs en grès du Roule; l'usure de ces blocs exige l'emploi annuel de près de 3,000 mètres cubes de nouveaux blocs. Les musoirs Est et Ouest sont recouverts par des blocs artificiels confectionnés avec des ciments hydrauliques. Chacun de ces blocs a 3o mètres cubes de volume et pèse 44,000 kilog. Les priucipaux ouvrages qui défendent Cher bourg sont Le fort de l'Ile Pelée, commencé en 1783 et terminé eu 1794; le fort Cavaignac; le fort de Querqueville; le fort des Flamands; le fort du Homet; la batterie Sainte-Anne. Au muineut où le gouvernement vient de créer le miuistère de l'Algérie, il ne sera peut-être pas hors de propos de faire remarquer que parmi les trois licenciés en droit admis dernièrement (10 juillet) prêter serment eu qualité d'avocat devant la 1" chambre de la cour impériale de Paris se trouvait M. Enos (Elie-Léon), né Alger d'une famille israélite indigène arabe. M. Enos est le premier Africain qui, depuisla conquête, a embrassé une carrière libérale. (Moniteur.) Le Times annonce que la Compagnie h laquelle appartient le Levialhan vient de piésenter un rapport constatant qu'on n'a pu obtenir ni des actionnaires, ni du public, les 220,000 liv. st. nécessaires pour terminer ce bâtiment. Il existe des engagements qu'il faut immédiatement remplir, montant a 65,566 liv. st. et pour lesquelles les directeurs proposent deux moyens: le premier, d'émettre des actions avec privilège, offrant ainsi de plus grands avantages; le deuxième, de pousser h la création d'une nouvelle Compagnie, laquelle on vendrait le Levialhan. Le correspondant du Times, qui a assisté aux tentatives infructueuses d'immersion du câble atlantique, déclare qu'il appréhende fort que le troisième essai ne réussisse guère mieux que les précédents. La faute en est, non pas h ceux qui sont chargés de l'immersion du fil électrique, mais h la construction toute vicieuse du câble. Il conviendrait admirablement h uue mer peu profonde, la mer Rouge, par exemple. Construit depuis dix-huit mois, le cable a beaucoup souffert du mauvais temps, et il a déjh fallu en rejeter des portions considérables. C'est une perte fâcheuse, chaque mille de câble coûtant 1,260 francs. Selon le correspondant du Times, on aurait tort de se décourager. Que l'on profite de l'expérience dans la construction d'un nouveau câble, et l'on sera assuré du succès lors d'une quatrième tentative d'immersion. Il paraît que la solidité du palais où siège le Parlement anglais a éveillé des inquiétudes; des bruits ont circulé ces jours derniers sur des tasse ments dans les fondations qui menaceraient cette magnifique constructionqui n'est pas encore achevée. Ces bruits sont assez sérieux pour que M. Hume, membre de la Chambre des Communes, ait cru devoir annoncer officiellement qu'il deman derait lord John Manners s'il y a quelque fonde ment dans les rumeurs que de graves tassements ont eu lieu dans les murailles d'assises en pierre, de façon produire un fléchissement sur plusieurs points. On a souvent parlé, depuis quelques années, du rétablissement de l'ancien ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, connus dans ces derniers temps sous le nom de chevaliers de Malte, et auparavant sous le nom de chevaliers de Rhodes; cette pensée n'a pas été abandonnée par le Saint- Siège; elle a été examinée, mûrie, et il vient d'être pris h cet égard la décision suivante i° Le nouvel Institut de Saint-Jean-de-Jérusa lem, fondé en Terre-Sainte, devra être conduit et dirigé de la manière la plus simple possible. Par conséquent, il devra pour le moment se borner l'exercice de l'hospitalité, content de ressusciter ainsi au lieu qui fut autrefois son berceau, dans les conditions les plus conformes son institution primitive, n'atleodant ses progrès ultérieurs que du temps, en raison des moyens que lui fourniront les sympathies qu'il pourra acquérir pnr l'exercice de la charité et par l'industrieuse pratique de la colo nisation dans des contrées où, d'après les investiga tions déjà faites, il paraît facile de l'organiser. 2° Conformément h l'idée qui vient d'être émise, le moyen d'arriver h fouder le nouvel établissement de l'Ordre illustre devra consister dans l'acquisition h faire, a Jérusalem ou aux environs, d'un fonds tel que l'on puissey établir une maison decommunauté convenable pour les aspirants l'Ordre, afio qu'ils y fassent leur caravane en recevant les pèlerins et en leur prêtant une hospitalière assistance, autant que le requièrent et le comportent les règles relatives cet objet. Au sujet de l'acquisition faire, on a pour document la déclaration, faite par la lieute- nance du magistère de l'Ordre, que déjà dès ce moment l'on a les moyens suffisants pour cet objet; ce qui sera encore mieux établi lors delà convocation en conseil des chefs des divers prieurés, puisque l'on peut compter de leur part sur un concours auquel ils se sont montrés disposés dès la première nouvelle qu'ils ont eue du rétablissement projeté. 3° Le nouvel hospice de Terre-Sainte s'élèvera sous la protection du Saint-Siège, car c'est la pro tection qui peut le mieux convenir a l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, soit en raison de sa qualité religieuse, qui est la principale, soit en raison de l'indépendance qu'il a gardée depuis sa première institution et qu'il importe de lui con server. Cela posé, le Saint-Siège s'occupera de ce qu'il conviendra de faire pour que le saint Ordre militaire puisse, sacs rencontrer d'obstacles, se rétablir légalement dans la Palestine et y jouir de la protection et de la faveur que les lois de l'empire garantissent généralement dans les rapports civils. 4" Comme il est aisé de comprendre combien la prospérité de l'ordre rétablir en Terre-Sainte dépendra de la régularité de vie de ceux qui le composent, on ne saurait douter qu'ils ne se mon trent animés en ceci d'un zèle et d'une résolution qui répondent l'importance de leurs devoirs religieux. Néanmoins, pour arriver plusefficacement ce que chacun d'entre eux nourrisse intérieure ment et manifeste aussi au dehors un esprit con forme la sainteté de leur Institut, on a trouvé bon que, par les soins de la lieuteuance du magistère, il soit rédigé cet effet, de concert avec le Conseil complet, et soumis au jugement du Saint-Siège, un règlement disciplinaire, modelé sur la base de la Constitution de l'ordre, et en même temps mis eo

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 3