ÉTAT-CIVIL D'YPRES, ANNONCES. ON DEMANDE, CH. TERRIER-DERAEDT, muto» ùmmms CONDITIONS AVANTAGEUSES, (i) MINQUE DU POISSON, A YPRES. DÉPÔT AINSI QUE DE HOMARDS, ledej on crut d'abord que le feu avait pris la ferme même; mais bientôt on s'aperçut qu'un incendie consumait deux meules de seigle, place'es une centaine de mètres des bâtrineols et apparte nant au sieur Van Diereudouck. De prorapts secours ont arrêté la destruction totale des 5ooo gerbes de «rains dont se composaient ces meules, qui n'étaient pas assurées.Oit évalue ledégâtà près de 700 francs. Restait connaître la cause de cet incendie, qui, on ne pouvait en douter, était l'effet de la malveil lance. Les magistrats du parquet de notre ville se sont rendus lundi Ruysselede, et la suite de l'enquête ouverte par eux, le nommé Jean Van Laecke, fils de cultivateur et voisin de Van Dieren- donck, a été arrêté et conduit dans la maison d'arrêt de Bruges. La chambre de commerce d'Ostende vient de faire paraître son rapport. La navigation et la pêche sont les deux principales industries d'Os tende, ou, pour mieux dire, ses industries uniques. L'année 1857 a été assez médiocre pour la navi gation, par suite de la modicité des frets, de l'élé vation des gages des gens de mer et de la cherté des objets d'armement et de ravitaillement. La pêche n'a pas eu non plus s'applaudir des résultats de la campagne le produit général de la pèche a été de fr. 1,07 i,35i, soi: fr. 12,13g de moins que l'année précédente. Le mouvement du port d'Ostende a été très-actif en 1857. L'année précédente, ce port avait reçu 5g8 navires, ayant ensemble 57,509 tonneaux de jauge; en i856, le mouvement s'est élevé 55g bâtiments, réunissant 82,857 'onneaux. Les im portations se sont élevées la somme de 6,459,216 fr., dont 4,236,667 l'Angleterre seulement. Les exportations ont été de i3,g46,844; elles ont été effectuées en presque totalité pour le même pays, puisque sa part s'élève i5.961,285 fr. Une seule denrée, le beurre, coutribue cette somme pour fr. 6,o4g,4go; la viande abattue y entre pour 2,ioo,og5 fr. Ces chiffres prouvent toutes les ressources que présente la consommation britannique pour nos industries agricoles. Le mou- vemeot de transit par le port d'Ostende a été de fr. 10,086,567; là encore, l'Angleterre domioe; le transit de ce pays pour la Prusse seulement est compris dans ce chiffre pour fr. g,84i,5g5. La chambre de commerce d'Ostende se joint h celle d'Anvers pour demander que l'on allège le transit de ses dernières entraves, et que l'on examine si le prix du transport par le chemin de fer n'est pas susceptible de réduction. Dans l'intéiêt de la na vigation, la chambre de commerce émet le vœu que l'on fonde sur les bords de la mer une école de mousses. On écrit d'Ostende, le 8 septembre Le Shipping and Mercantile Gazette d'au jourd'hui publie oq rapport du nommé Pierre De Clerck, le seul matelot sauvé du trois mâts Léopold naufragé, et qui a déclaré ce qui suit Le 12 du mois d'avril, au matin, j'étais en bas elle capitaine aussi; le 1" lieutenant était de quart; le vent solfiait très-fort du N.-E.; nous nous dirigions vers le S. avec une vitesse de dix nœuds l'heure, lorsque le navire toucha sur le Grand- Jason 5 heures du matin. Il faisait noir et il pleuvait; nous ne voyions absolument rien. Noos attendîmes l'aurore. Les vagues déferlèrent sur le navire et enlevèrent nos trois canots. Un jeune homme nommé Léopold De Jonghe prit une corde entre les dentset essaya d'atteindre la côte la nage, fais il fut bieutôt submergé. Un autre essaya après et il futégalement noyé. Vers7 heures, le navire s« brisa; nous gagnâmes tous le bout dehors du heaupré; et ouze hommes et le capitaioe s'y pla cèrent. Je me tenais assis sur le pied du beaupré, lorsque je les vis pour la dernière fois. Alors le oavire fut mis eu pièces et je fus jeté sur le rivage. Je grimpai sur le roc avec les mains et les genoux, et je ne vis plos jamais rien du navire. J'étais déjà sur l'île depuis 23 jours, lorsque le capitaine Smiley me recueillit bord de sa goélette. J'allumais du feu en frottant pendant cinq heures vin morceau de bois et un morceau de cordage; j'avais bien des allumettes, mais elles étaieot humi des; lorsque le bois était chaud par suite des frictions j'allumais facilement le feu. J'ai vécu d'oiseaux, de veaux-marins et de piogouins. Je n'avais pas mangé depuis deux jours quand le capitaine Smiley me recueillit. Je n'avait sur le corps, lorsque je fus jeté la côte, qu'une vieille chemise et une paire de caleçons. Notre équipage était composé de 21 hommes y compris le capitaine, mais il y en a uo qui a déserté Swansea. J'ai fait plusieurs fois le tour de l'île et attendu plusieurs jours, mais rien n'a été sauvé du navire et aucuo cadavre n'est veuu la côte, nonobstant que j'ai été là pendant 23 jours. Un garçon d'une douzaine d'années jonaot lundi dernier sur une charrette Dixmude, en est tombée et a eu le bras fracturé en deux eodroits différents. M. Roels, premier président de la Cour d'appel de Garid, se trouvait déjà atteint, la fin de l'année judiciaired'une indisposition qui l'empêchait d'assister aux dernières audieoces de la Cour. Depuis, sa maladie n'a fait que s'aggraver. Nous apprenous qu'il a reçu mardi les secours de la religion. Son état inspire les craintes les plus sérieuses. Au 1" septembre, il y avait dans la maison centrale de réclusion Vilvorde 601 condamnés; Bruxelles, dans la maison d'arrêt civile et militaire des Petits Carmes, il y avait 4o4 détenus. Au dépôt de mendicité de la Cambre, g5o réclus. Un fonctionnaire écrit de Bruxelles la Patrie de Paris Quoique deux mois doivent s'écouler encore avant l'ouverture de la session des Chambres, on commence parler des futurs travaux législatifs. On cite, parmi les projets de loi qui seront présen tés, un projet destiné couper court aux difficultés qui se sont produites devant les tribunaux en ce qui concerne les fondations de charité, un projet relatif l'augmentation du nombre des membres de la Chambre des représentants et du Sénat, et un projet instituant une caisse géuérale d'épargnes. L'héritier présomptif de la couronne des Pays-Bas, le jeune prince d'Orange, a accompli, le 4 septembre, sa dix-huitième année, c'est-à-dire qu'il vient d'atteindre l'âge auquel la Loi fonda mentale l'appelle prendre une part directe aux affaires du gouvernement. Cet événement a été célébré par des fêtes brillantes, non-seulement Amsterdam, la capitale, mais aussi dans toutes les villes du royaume dont les principales se proposent, en outre, d'offrir au jeune prince, au Roi et la famille royale d'aulresifêtes pour lesquelleselles ont adressé de pressantes invitations S. M. On ignore encore si ces invitationssoot ou seront acceptées. 11 restera du bruit qu'on a essaye'de faire au sujet des Bibles protestantes,ce fait que le gouvernement français ne gêne en rien, lorsque l'ordre public reste sauvegardé, la libre expansion des croyances religieuses.Uuecirculaire, adressée par M. le préfet de la Sarthe ses subordonnés, fait justice d'inter prétations moins siucères que passionnées. Les Bibles protestantes, de même que les autres ou vrages se rapportaut au culte réformé, sont distri buées sans obstacle, pourvu qu'elles soient revêtues de l'estampille de circulation or, tout le monde sait, commencer par les écrivains qui s'élèvent avec tant de bonne foi contre l'intolérance pré tendue de l'autorité, que cette estampille n'a jamais été refusée aux Bibles dites évangélrques. On communique une note rassurante au sujet du câble transatlantique; rassurante, en effet, s'il est vrai, comme on l'affirme, qu'elle a été trans mise par l'appareil au moyen duquel sont télégra phiquement reliés les deux continents. Dans tous les cas, il est positif que le câble n'a point éprouvé de rupture, ui près de Terre-Neuve ni daus l'Océan, puisque les dépêches continuent d'être échangées; seulement, elles sont, dit-on, inintel ligibles. D'où cela provient-il? les savants sont en train de le chercher; les ignorants attendent leurs révélations. PORTUGAL. On écrit de Lisbonne Le gouvernement portugais a donné complète satisfaction la France au sujet des iosultes faites aux sœurs de charité et aux Pères lazaristes français. Après avoir donné des explications satisfaisantes au ministre français Lisbonne, le gouvernement portugais a envoyé une dépêche son représentant Paris, en le chargeant d'en donner lecture au gouvernement français. Il y manifeste le plus grand regret de ce qui s'est passé Lisbonne; il promet de châtier les coupables et donne l'assurance que de sembla bles faits ne se reproduiront plus. RUSSIE. En Russie, comme daus notre Occident, les enfants sont trop souvent astreints, dans les ateliers et dans les manufactures, un travail au-dessus de leur âge et de leurs forces. Le gouvernement vient de prendre des mesures et de donner des ordres pour que de tels abus ne se renouvellent plus. DU 4 AU 10 SEPTEMBRE INCLUS. Naissances 10. Sexe tuasc. 1, id. fémin. g. Mariages 3. BurggraeveFrançuis- Louis, tailleur, et Leslhaeghe, Ëmilienne, domestique. GadaeyneHenri-Léopold, journalier, et Itobaey Virginie-Nathalie dentellière. SaussierJoseph-Mathieu employé, et de Braband, Anne-Joséphine sans profession. DÉCÈS 4. Dezitter, Amélie, 18 ans, dentellière, célibataire, rue de Menin. D'Huyvetler, Hubert, 42 ans. cabaretier, époux de Thérèse Maerlen, Grand'Place. Isaac, Sophie, 63 ans, dentellière veuve de Jean Alleman rue des Boudards. Minne, Isabelle, 80 ans. dentellière, veuve de Pierre Devos, rue du Paradis. Enfants au-dessous df. 7 ans i. Sexe masculin sexe féminin 1. UN JEUNE HOMME POUR LUI APPRENDRE LA PHARMACIE. près la A DATER DU 9 SEPTEMBRE, et tout autre poisson de mer. (2)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 3