TTAT-CIVIL D'YPRËST ANNONCES. CONCORDAT. AVIS. Les créanciers reconnus et admis au passif de la faillite du sieur OLIVIER- DUJARDIN, ci-devant marchand de lin Comines, sont convoqués en assemblée générale le vingt cinq octobre prochain au Palais de Justice Ypres, pour entendre le rapport du curateur comme aussi pour entendre le failli dans ses propositions, s'il croit pouvoir en faire, pour parvenir un concordat, sinon continuer la liqui dation. IE CORNETTE, av' Les Bourgmestre et Echevins de la ville d'Ypres, préviennent les intéressés, que M' Bouchez, géomèlne de 1*" classe du cadastre, est chargé d'effectuer le travail d'arpentage, pour servir l'assiette de la contribution foncière des terrains prove nant des fortifications de cette ville, ven dus par l'État belge en vertu de la loi du 11 juin 1853. Ils invitent en conséquence Messieurs les acquéreurs, faire le bornage de leurs terrains, et les engagent pour prévenir des erreurs et des contestations planter de commun accord des bornes ou des Les opérations cadastrales commence ront sans retard et Messieurs les proprié taires intéressés, sont priés de fournir Mr le géomètre, toutes les pièces et autres indications de nature faciliter le mesu- rage de ces terrains. Fait Ypres le 30 septembre 1858. ALP. VANDENPEEREBOO.M. jjes écoles, au* devoirs de la vie politique! Pauvre jeunesse ACTES de dévouement. récompenses. Par arrêté royal du i5 septembre, les récom penses honorifiques et pécuuiaires indiquées ci- éessxns, sont décernées h des habitants de la Flandre occidentale, qui se sont distingués par des actes de courage, de dévouement et d'humanité Une médaille en argent b F. Caraerlynck, b Reniognelst, et F. Van Kemroel, maçon b Pope ringhe. Le 13 septembre 1856 les bâtiments servant de grange et d'étable d'une ferme devin rent la proie des flammes; mais grâce au dévoue ment des sieurs Camerlynck et Van Kentmel l'on put conserver le corps de logis, qui était couvert en chaume et qui ne se trouvait qu'à trois mètres seulement du foyer de l'incendie. Une médaille en argent J. Verbert, brigadier des douanes, b Becelaere. Deu* enfants en bas âge, sur le point de périr dans uu incendie qui a eu lieu le 20 février 1857, ont dû la vie au généreux dévouement du sieur Verbert. Une médaille en argent b A. Delcambreb Ploegsteert. Il s'est dévoué, le 5 août i856, pour sauver la vie b un enfant qui se noyait dans la Lys. Une médaille en argent b Julie Schoonheere, servante, D. Van Damme, ouvrier, et D. Degraer, garde champêtre, b Clercken. Six eofants s'amusaient, le t3 septembre i855, b se faire con duire sur un tombereau qui se trouvait devant une mare d'eau d'une profondeur de 4 mètres le véhicule, poussé par l'un d'eux, fut entraîné b cause de la pente rapide du terrain et précipité dans l'eau Julie Schoooheere, Van Damme et Degraer se précipitèrent aussitôt a leur secours et parvinrent après bien des efforts et en courant les plus grands dangers, b retirer cinq enfants; le sixième avait été tué en tombant. Une médaille en argent b E. Brigou, b Stavcle. Un enfant tombé, le 5 janvier 1857, b travers la glace daos le bassin de l'Yser, y aurait infailli blement péri sans le dévouement du sieur Brigou, qui ne balança pas b exposer sa vie puur le sauver. Ses efforts ont été couronnés de succès. Une médaille en argent b P. Vilse, cultivateur, b Steenkerke. Un autre enfant, tombé, le 5 mai 1857, dans le canal avait déjb disparu deux fois lorsque Vitse se dévoue a le sauver. Vitse, qui ne sait pas nager, s'est exposé b un danger réel, attendu que l'eau mesurait 2 172 mètres de profondeur. Un arrêté royal, en date du 27 septembre, auto rise le conseil de fabrique de l'église de Notre- fleur u'avait paru. J'attendis. Six semaines s'écou lèrent; puis, aux premiers rayons d'un beau jour, je vis s'ouvrir une petite fleur d'un bleu d'azur. C était une de ces fleurs que ceux de la ville nora- roent on myosotis, et que nous nommons, nous autres a Souvenez-vous de moi. En la cueillant, je versai des larmes de booheur, car pour moi cette petite fleur était l'âme de ma mère; elle avait senti ®a présence, et, sous la forme de cette fleur, elle revenait s'offrir a moi. Rien oe me retenait au pays, car mon père D avait pas tardé suivre ma mère au tombeau. Et puis j'avais cueilli ma fleur si précieuse! que me fallait-il Je me souvins des conseils maternels. Fais ton devoir! Je cherchai les gendarmes, et je leur dis J'ai déserté, arrêtez-moi! Maintenant je vais mourir, et, si comme vous ra« 1 avez assuré, j'ai eu vous un ami, je mourrai Mus regrets, car vous me rendrez le service que I attends de vous. Cettefleur, que je suis allé cueillir s"f une tombe au péril de ma vie, elle est lb dans sachet que vous voyez suspendu sur mon cœur. Dame b Poperiogbe b faire restaurer en partie la façade principale et en entier les façades laté rales de cette église. Un arrêté royal du i5 septembre porte qu'il sera construit dans la Flandre occidentale, aux frais de l'État et avec le concours de cette province et des communes intéressées, une route partant de Poperinghe, passant par les villages de Renin- ghelst et de Westoulre et rejoignant, au hameau Locre Kruysstraet, la route d'Ypresb Bailleul par Dickebusch. Uu procès assez curieux s'est déroulé samedi devant le tribunal civil d'Anvers. Le nommé Moons, campagnard, demeurant b Deuroe avait cité en justice le garde-barrière de Borsbeek, qui lui avait fait payer UN cents de plus, pour droit de barrière, qu'il n'avait toujours payé auparavant. Le tribunal a rendu un jugement en faveor de Moons, qui a gagné sa pièce de deux centimes mais il aura naturellement b payer les frais d'avo cat, de témoins cités b sa requête, etc., soit une somme d'environ 4o francs. Mardi prochain, M. le général-major Dens passera l'inspection des deux balailloos du 11* de ligne eo garoison en cette ville. M. le général- major Ablay, inspectera le même jour le dépôt du 1" lanciers. Il paraît maintenant certain que l'accident sur venu au câble du télégraphe atlantique est scien tifiquement expliqué que sa cause n'a aucun caractère inquiétant et que le remède est relative ment facile; nous ne garantissons point la parfaite exactitude de ces bruits et la déception n'est pas impossible; tuais l'espoir a pris une forme assez sérieuse, car les actions, invendables samedi b 320 livres, en baisse de près de soixante et dix pour cent, ont monté lundi au dessus de 5oo livres. Le succès définitif de cette affaire serait accueilli par tout le monde avec une satisfaction sans réserve. DU Î5 SEPTEMBRE AU i" OCTOBRE INCLUS. Naissances 9. Sexe masc. 4, id. fémin. 5. Mariages 4. De Coop, Auguste-Edouard, secrétaire communal de Woesten domicilié b Poperinghe, et Leclercq, Zénaïde-Sidooie, rentière. FagelFrançois-Edouard, boulanger, et Des- ramault, Léonie Sidonie, dentellière. Lauwe- reos, Gaspar, domestique, et Dejonghe, Marie- Thérèse, domestique. Simoen, Pierre, journalier, et Debroower, Clémence, dentellière. Promettez-moi de veiller b ce qu'on ne la sépare pas de moi. C'est le lien qui m'unit b ma mère, et si je croyais qu'il dut être rompu, oh! je mourrais sans courage. Dites, me promettez-vous de faire ce que je vous demande? a Je te le promets. Votre main; que je la presse une dernière fois contre mou cœur! Oh! vous si bon pour moi, je vous aime; et si Dieu, par un effet de sa toute- puissance, me donnait une seconde fois la vie, je voudrais vous la consacrer. Les deux amis se séparèrent. Le lendemain, comme on était arrivé au lieu désigné pour l'exécution, comme déjà la sentence fatale venait d'être lue, de sourdes rumeurs, puis de longs cris coururent dans les rangs L'Empereur!... c'est l'EmperenrVive l'Empereur!... r> Il parut, descendit de cheval; puis, de son pas bref et ferme, il marcha droit au condamné. Pierre!... lui dit-il. Pierre leva les yeux; il voulut parler, mais il était frappé d'une indicible stupeur. Décès 4. Verscbraege, Pierre, 75 ans, prêtre, rue de Menio. Moynié, Louis, 8 aos, rue Crapaudière. Verfaillie, Louis, journalier, 61 ans, époux d'Anastasie Duthoo, rue de Menio. Carpeutier Octavie-Léonie9 acs, rue de Menin. Enfants au - dessous de 7 ans 5. Sexe masculiu 1 sexe fémioio 4. piquets de séparation. LES BOURGMESTRE ET ÉCHEVINS, par ordonnance Le Secrétaire, J. DE CODT. (1) Pierre continua l'Empereur,souviens-toide tes paroles de cette nuit. Dieu te donne une seconde vie; consacre-la, non pas b moi, mais b la France! Elle aussi, c'est une boone et digne mère!.. Aime- la comme tu aimais l'autre Il s'éloigna, et d'immenses clameurs d'amour le saluèrent. Pierre De criait pas; les sanglots l'élouf- faient. A quelques années de lb, Pierre, qui alors était capitaine dans la vieille garde, prenait part b cette lutte admirable que la France soutint seule a Wa terloo contre l'Europe entière. Frappé b mort, il trouvait encore assez de vigueur pour crier b ses soldats; Vive l'Empereur vive la France en avant Puis il tombait, et de sa main défaillante il cher chait sons son uniforme nu sachet retenu b son cou par un rnban noir; puis, le serrant de ses doigts crispés par les convulsions de la mort, il murmurait en souriaot u 0 ma mère, je vais te revoir

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 3