annoncesT CINQ GRANDES FERMES VENTE PUBLIQUE AVIS. Notaire a Bruges. DOUZE PETITES FERMES bien plantés et en plein rapport, situés dans les communes de Beernem et Oost- camp, près Bruges, deux kilomètres de la station de Bloemendael, le long de la chaussée de Beernem Oostcamp. Dont la MISE-A-PRIX est fixée au Samedi 23 Octorre 1838, et l'ABJUDICA- TION DEFINITIVE au Samedi 6 Novembre suivant, 3 heures de relevée, l'estami net la Vaclie Hollandaise, Bruges, i/a p. prime de mise-àprix. Les titres, plans et conditions de la Vente sont déposés en l'élude du Notaire 33 370£»C!H3?.3 susdit, rue des Laines. (t) Les Bourgmestre et Échevins de la ville d'Ypres, préviennent les intéressés, que M' Bouchez, géomètre de 1" classe du cadastre, est chargé d'effectuer le travail d'arpentage, pour servir l'assiette de la contribution foncière des terrains prove nant des fortifications de cette ville, ven dus par l'État belge en vertu de la loi du 11 juin 1853. Ils invitent en conséquence Messieurs les acquéreurs, faire le bornage de leurs terrains, et les engagent pour prévenir des erreurs et des contestations planter de commun accord des bornes ou des piquets de séparation. Les opérations cadastrales commence ront sans retard et Messieurs les proprié taires intéressés, sont priés de fournir M'le géomètre, toutes les pièces et autres indications de nature faciliter le mesu- rage de ces terrains. ALP. VANDENPEEREBOOM. plnsioo, un incendie épouvantable se déclara. Les efforts 'es pins dévoués se sont organisés immédia tement et se continuent. On espère être arrivé éteindre l'incendie, mais j| est encore impossible de pénétrer dans la mine où devaient se trouver, au moment de l'explosion, one cinquantaine d'hommes ou enfants. La désola- lioD est au comble dans tout le voisinage; il y a une pauvre habitation qui compte parmi les victimes le père et ses trois enfaots. Jusqu'à sept heures du soir, il était impossible de descendre daos le puits au delà de quelques brasses, de sorte que tout secours immédiat parait impossible, et, eo tous cas, serait probablement tardif. FRANCE* Les plénipotentiaires des puissances signataires de la convention pour la réorganisation des Prin cipautés se sont réunis samedi au ministère des affaires étrangères Parispour procéder l'échange des ratifications de ce document. Ceux des membres de la conférence qui ne sont pas eucore rentrés Paris, ont été remplacés par les secrétaires ou conseillers de leurs légations res pectives. Le Moniteur fraoçais publie une correspon dance de Shang-Haï du 2 août. Le seul fait politique signaler dans cette correspondance, c'est que les deux traités de Tieo-Sing conclus avec la France et l'Angleterre avaieot été ratifiés par l'empereur Hien-Foung le 5 juillet, et que les quatre plénipotentiaires de France, d'Angleterre, de Russie et des Etats-Unis, suivis de près par les troupes et par les canonnières alliées, avaieot immédiatement évacué la ville. La même correspondance contieot le récit détaillé d'uue excursion que M. le baron Gros et les membres de la légation française out faite, après la conclusion de la paix, la grande muraille de la Chine; ils ont pu contempler de la mer et du rivage, où ils out débarqué non sans peine, ce monument célèbre ainsi que les sites qui l'entou rent, et qu'ils dépeignent comme le point de vue le plus pittoresque et le plus beau que l'on puisse rencontrer en Chine. Malheureusement des cava liers tartares campés au pied de la grande muraille ne leur ont pas permis d'en approcher, et ils ont été forcés de se rembarquer saDS avoir pu voir et observer de près cette merveille de l'industrie et de la politique chinoises. Uu fait singulier, et que l'on aurait de la peine croire, s'il n'était attesté par la correspondance du Moniteur, c'est que ces cavaliers barbares, quoique campés presque la porte de la capitale, ne se doutaient pas que leur pays avait été en guerre avec la France et l'An gleterre. La prise de Cauton, le bombardement des forts du Peï ho, la paix conclue Tieo-Sing, ils ignoraient tout Voici une lettre écrite par l'illustre maréchal Pélissier, devant Sébastopol. Cette lettre a été rendue publique propos d'un procès récent. Une charmante quêteuse composait un album d'aulo- gfaphes qui devait être mis en loterie au profit des pauvres. La quêteuse voulait avoir un autographe du vaillant soldat sur lequel étaient fixés tous les ycox de l'Europe; mais son désir ne lui donnant pas des forces suffisantes pour traverser les mers, affronter la mitraille et la maladie, elle écrivit au ®aréchal, qui lui fit la réponse que voici Sébastopol, a G décembre <855. Douce messagère de la charité, un écho de votre *0'x est venu jusqu'à une tente éloignée implorer quelques lignes sur lesquelles vous fondez un heureux résultat pour vos pauvres petites orpheli ns. Je me hâte de répondre ce bienveillant aPpel. Toutefois, c'est avec une certaine appré hension, car le plus joli frontispice de votre album, Madame, eût été assurément votre lettre, si bonne si dévouée 'a l'œuvre laquelle vous m'associez. Si quelque jour, rentré dans cette patrie dont je suis éloigné depuis seize ans bientôt, une voix charitable me demande un lot de prix pour un acte de bienfaisance, je m'empresserai de donner un fac-similé de votre lettre, qui, j'en ai la conviction siucère, sera des plus recherchés. Dieu veuille que ces lignes obtiennent tout le succès que vous vous promettez,et les prières de vos enfants me seront bien douces. Permettez, madame, que je saisisse cette occasion de vous offrir l'expression de tous mes sentiments respectueux et les plus distingués. Maréchal PÉLISSIER. Y. On lit dans Y Océan, de Brest Mgr Guillemin, évêque-missionnaire en Chine, écrit de Rome, la date du 5 septembre, M. le curé de la Haye Pesnel (Manche), que le Souve rain Pontife vient de déclarer vénérable le saint martyr Chapdelaine. Le pieux préiat annonce cette nouvelle en envoyant M. le curé, comme reliques, des fragments, des vêtements de ce zélé missionnaire, qui fait la gloire du canton de la Haye Pesnel. Le télégraphe de Londres nous apporte une horrible nouvelle. Le bateau vapeur l'Austria, de la Compagnie hambourgeoise et américaine, a brûlé compté ement en mer, pendant sa dernière traversée. Il avait bord 6oo personnes, équipage et passagers; soixante seulement ont pu être sau vées par le navire de commerce Lotus. On assure qu'une barque française, de son côté, a pu recueillir une cinquantaine de naufragés. Une personne arrivant de Londres rap porte que le meeting tenu dans le Leicesler-square par un certain nombre de réfugiés politiques, l'occasion de l'anniversaire de la première répu blique française, n'a excité aucune espèce de sensation, même dans ce quartier, l'un des plus populeux, des plus actifs de la grande cité britan nique. Les orateurs ont cependant parlé sept ou huit heures durant et avec beaucoup de véhémence. Personne ne s'en est ému, pas même l'auditoire, plus occupé, ce qu'il paraît, des rafraîchissements que des apostrophes révolutionnaires. Cela me rappelle l'anecdote d'un rhéteur anglais qui sut esquiver, lui, la déconvenue laquelle se sont exposés MM. Félix Pyat, Bernard et leurs co-prédicants socialistes. C'était un banquet chartiste; les poissons abondaient sur les tables. On porta un toast au président. Celui-ci, remar quant dnns ses auditeurs des dispositions assez équivoques, s'exprima ainsi N'oublions pas, gentlemen, que ceci est un banquet de poissoos. Imitons-les: leur double mérite, mes yeux comme aux vôtres, est de boire beaucoup et de ne rien dire! Et l'assemblée de battre des mains. Elle eût peut-être accueilli par des grognements une allocution en règle. RUSSIE. On mande de Saint Pélersbourg, 22 septembre: La Gazette allemande de Saint-Pétersbourg contient un résumé des derniers événements dans lequel elle parle aussi des Principautés du Danube et de la situation de la Turquie. Elle dit, quant aux premières, que dans le compromis auquel on est arrivé on a sauvegardé l'union autant qu'il le fallait, et elle s'exprime ainsi sur la Turquie Le Sultan personnellement et un grand nom bre d'hommes d'Etat turcs ont sans doute un désir très-réel de guérir la gangrène qui ronge l'empire, on proclame de nouveaux codes, on prescrit rigou reusement aux pachas d'exécuter strictement les lois. On veut faire des économies et extirper les abos que présente l'emploi des fonds publics. Mais quelque bien intentionnés que soient ces moyens, qui pourraient être très-utiles daos un Etat dont les bases seraient saines, on n'arrivera a rien par toutes ces mesures, là où tous les fondements his toriques de la vie publique tombent eu ruines. Le but principal du camp de Varsovie, d'après un correspondant de la Gazette d Àugs- bourg, serait de montrer l'état présent de l'armée russe et la grande transformation qu'elle a subie depuis l'avénement de l'empereur Alexandre. Cet examen a commencé le 2-i septembre au matin, quand l'empereur a assisté au tir de l'infanterie, qui a donné des résultats très-satisfaisants. étude de M" S 3 3TJSSCS33.3, d'un avec et et h. 227-52 51 c. de BONNES TERRES ET BOIS, Fait Ypres le 50 septembre 1858. les bourgmestre et échevins, PAR ORDONNANCE I,e Secrétaire. J. DE CODT. (2)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 3