TTAT-CIVIL D'YPRES, 3 dirigé par les PPjésuiteset que les journaux vnt mentionné, continue d'occuper le public de la capitale. Il en sera de même en province, poici encore quelques détails sur cet acte de basse malveillance A minuit et demi précis, la bombe incen diaire a éclaté entre le collège et le pensionnai, séparés par la rue des Vrsulines et situés l un vis-àvis de l'autre. La délonnation fut si vio lente que les habitants des rues voisines crurent entendre un coup de canon. Qu'on juge de Uffroi causé au milieu du silence de la nuit On dit que trois individus sont accourus pres que aussitôt; que moins de cinq minutes après lexplosion une vingtaine d autres, bien mis, dont un chapeau blanc et plusieurs avec cannes, ce qui, tort ou raison, nous rap pelle les glorieuses journées de mai 1857, étaient réunis sur place; que l'un d'eux s'écria en arrivant Prenez garde! cela pourrait encore éclater! qu'ils ont examiné le terrain, ramassé des débris, transmis les uns aux autres une mèche encore allumée, et se sont aban donnés par intervallesjusqu'l'arrivée de la police, des éclats de rire Jort indécents. n 11 est remarquer que cet attentatcomme ceux du mois de mai 1857, a été spécialement dirigé contre le collège des jésuites. Le pen sionnat est plus respecté. Cela prouve que les auteurs des troubles sont au courant des cir constances des lieux et des personnes. La per sécution est dirigée contre les maîtres plutôt que contre les élèves. A l'hospice dit des Vrsulines, attenant au collège Saint - Michel, les vieillards ont été éveillés en sursaut et saisit de frayeur. L'un d'eux entendit un individu dire dans la rue que cela n'avait pas réussi. Deux de ces vieil lards éprouvaient encore un tremblement dans après-dinèe, par suite des frayeurs de la nuit. La police atteindra-1-elle les coupables? Nous le souhaitons. Si de paisibles citoyens, parce qu'ils profitent de la liberté d'enseigne ment, doivent être sans cesse sur le qui-vive pour se garantir des pavés et des bombes ful minantes, que deviendra le repos public? que deviendra la Constitution nomination ecclésiastique. M. Billiau, professeur au colle'ge de Meniu, est nommé vicaire h Autryve, eo remplacement de M. Van de K.erckhove, décédé. ACTE OFFICIEL. Un arrêté royal du 11 octobre approuve l'arrêté de la députation permante du coDseil pro- vintial de la Flandre occidentale, en date du 27 mai 1858appouvant le projet d'une route pavée destinée a relier l'aggloméré de la commune de Werckeo au lieu dit Roggeveld, sur la route d'État de Dixmude a Roulers. NOUVELLES DIVERSES. Pendant la nuit du 17 au 18 de ce mois, vers 2 heures du matin une rixe suivie de blessures 'egères, a eu lieu dans un cabaret au hameau du Pont-Rouge, a Warnêton, entre plusieurs ouvriers flamands d'une part et plusieurs individus français de l'autre. La justice informe. La ville de Courtrai vient de passer avec la Maison Oppenheim, de Bruxelles, ou contrat par stite duquel, en payant 5 p. c. par an pendant 55 '"nées, de la somme qu'elle emprunte, elle se roovera libérée cette époque de toute dette, cap«tal compris bien eotendu. Le conseil communal doit être consulté sur cette convention. Ou lit dans l'Écho de Courtrai L'image de la Vierge Marie, placée l'entrée du chœur de l'église deNotie Dame,en cette ville,portait au cou uue superbe cbaîue eo or, d'une grande valeur; une main sacrilège vient de voler ce don dû la générosité des fidèles. Jusqu'à ce momeot les recherches de la police sout sans résultat. On écrit de Courtrai que la place de notaire est devenue vacante Kerchove par la démission de M. De Schietere. Lundi, vers dix heures du soir, un enfant est tombé dans les eaux de l'écluse de la porte de Damme, Bruges. Un ouvrier qui revenait de son ouvrage voyant le danger que courait le petit malheureux, s'élança tout habillé dans l'eau et le ramena terre: sa stupéfaction il reconnut son propre enfant. Chose remarquable la fin d'octobre, l'air est rempli de moucheronscomme au mois de juillet. On ne peut faire un pas sans en voir des nuées. La douceur de la température et le départ des hiron delles expliquent ce phénomène. On commence constater le passage des bécasses, et déjà bon nombre de ces délicats vola tiles sont tombés sous le plomb des chasseurs. L'émigration des alouettes s'efiectne aussi en ce moment avec rapidité. On en prend de grandes masses aux environs de Liège. Cette année pourra compter comme une des bonnes années de la chasse et delà tenderie. On lit dans VUnion de Louvain Dans unedes dernières séances de l'Association libérale de Louvain, M. Theremin, l'un des grands dignitaires de nos francsmaçons, a fait un discours des plus violents contre la religion et l'éducation religieuse que tes libéraux donnaient encore leurs enfants. Il a dit qu'il était temps d'en finir avec toutes ces momeries catholiques de catéchisme, de messes, etc. Ce discours semble avoir singulière ment déplu une grande partie de l'assemblée, et beaucoup d'assistants paraissent avoir réfléchi et compris qu'on les conduisait l'abîme. Pourvu qu'il ne soit pas trop lard quand les yeux s'ouvriront tout-à-fait! On mande de Maestricht, le 16 Hier, la curiosité des douaniers hollandais de Rosendaal fut vivement excitée par un voyageur dont le thorax, les mollets et le dos voûté juraient passablement avec le reste de sa personne. Quelques instants après son arrivée la station, le voyageur était privé de ses proéminences disgrâcieuses et de quelques petits paquets de dentelles belges, estimés une valeur de 1,000 fl. FRANCE. Les journaux de Marseille ont reçu une commu nication de M. de Lesseps, portant que l'exécution du canal d'eau douce durera un an, et celle du canal maritime, six ans. Le revenu de ce dernier est évalué trente millions. ALLEMAGNE. Vienne. Quelque tranquille que soit en apparence la situation politique des États de l'Europe, divers symptômes, diverses allusions confidentielles permettent cependaut de supposer que les différents cabinets travaillent grouper d'une façon nouvelle les alliances entre eux. On attribue un rôle très-actif dans ces négociations uo roi extrêmement respecté cause de sa fidélité la Constitution. Les fins qu'on s'efforce d'atteindre et quinaturellementne sont pas connues du public, ont toute l'approbation de notre cabinet. On écrit de Vienne, 18 octobre Aujour d'hui a eu lieu la cathédrale de S'-Etienne l'ouverture solennelle du concile provincial. Déjà hier, dans l'après-midi, les membres do synode s'étaient réunis en séance générale au palais archiépiscopal. Ce matin, 8 heures, une proces sion solennelle est sortie du même palais pour se rendre l'église métropolitaine, où S. Em. le cardinal-archevêque a chanté la grand'messe. Puis les membres du concile ont pris leurs places dans la grande nef de l'église. D'un autel très-simple, érigé cet effet, l'archevêque leur a donné sa béuédiction. C'était la première fois depuis sept siècles qu'on assistait pareil spectacle. Tous les prêtres qui avaient fait partie de la procession sans être membres du synode se sont retirés ensuite, et la première séance du concile s'est ouverte. Le métropolitain, assis au pied de la croix, placée entre six cierges allumés sur l'autel de la grande nef, avait autour de lui les membres du synode rangés en demi-cercle; côté de lui, sa droite et sa gauche, étaient les évêques de Lenz et de S'-Pollen. La séance levée, le peuple, de nouveau admis dans l'église, a reçu la bénédiction de l'ar chevêque, et la procession est sortie de la cathé drale dans le même ordre qu'elle y était entrée. SUÈDE. On lit dans une feuille de Stockholm, le Tiden du 3o septembre. Nous avons rapporter uo nouvel exemple de l'esprit de persécution de l'église suédoise. Cette persécution est d'autant plus scandaleuse et désho norante qu'elle vient de recevoir sa force de haut lieu. On ne peut guère s'étonner que le peuple se rue avec une rage sauvage sur les soi-disant liseurs (il n'y a que quelques jours^ qu'aux environs de Stockholm un de ces malheureux est mort par suite de mauvaistraiteroents dont quelques individus orthodoxes l'accablaient pour ses opinions religieuses), quand les autorités les plus élevées dn pays se rendentcoupablesd'une manièresi honteuse d'infraction au droit de gens. Il est odieux au dernier point qu'au même moment où l'Empereur de la Chine proclame l'exercice libre de la religion pour tous les sujets, le gouvernement de Suède condamne l'un de ses paisibles et plus fidèles sujets une amende très— élevée, 70 riksdaler de banque (i5o fr.),où, en cas d'insolvabilité, seize jours de prison, au pain et l'eau, pour leseul délit d'avoir, un jourde diman che et quelques jours de la semaine, teou des assemblées religieuses et lu devant quelques per sonnes différents textes de l'Écriture sainte. Naturellement M. Heidenberg, c'est le nom du coupable, doit avoir répandu des erreurs terri bles bien que, d'après le dossier de l'interroga toire, accusateur public et juges ont déclaré M. Heidenberg très-orthodoxe. On avait répandu le bruit que le gouvernement avait l'intention d'accorder gracieusement la grâce des six femmes condamnées l'exil, si elles vou laient en faire la demande. Mais, d'après les pièces officielles touchant le cas présent, S. M. le Roi n'a trouvé aucun sujet d'accorder la demande en grcice faite en toute humilité par l'un des meilleurs et des plus fidèles sujets. DU 16 AU 22 OCTOBRE INCLUS. Naissances 8. Sexe masc. 4, id. fémin. 4. Mariages 4. Alleman, Henri, filtier, et Casier, Mélauie, dentellière. Roffiaen, Louis, journalier, et DemeyBarbe, dentellière. D'baeyer, Pierre, agent de police, et Derolez, Clémence, modiste. Vermeulen, Martin, parti culier, et Declercq, Barbe, sans profession. Décès 8. Dekeerle, Florence, 10 ans, rne du Lombard. Claeys, Léopold, 22 ans, serru rier, célibataire, rue de Meniu. Cnockaeri, Catbérine, 57 ans, sans profession, veuve de Benoit Dezuttere, rue du Vieux Marché au Bois. Vermeerscb, Isabelle, 23 ans, dentellière, céliba taire,rue de Menin. Vanheerswjughels, Sabine

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 3