TTAT-CIVIL D'YPRÏf STOEL-REGT. ANNONCES. AVIS. Le public est prévenu que la Direction de la Société des Beaux arts Ypres, se rendant au vœu exprimé par le Conseil communal en sa séance du 4 Septembre 1858, a décidé que le musée de Tableaux, le cabinet d'antiquités etc.seront visibles pour le public le 1" et le 3me Dimanche de chaque mois de 2 4 heures de relevée, commencer du Dimanche 5 Décembre 1858. (t) openbare verpachting Le dernier nume'ro des Annales de la Propa gation de la Foi cous apprend qoe le catholicisme fait quelque chose de mieux que d'expe'dier des caisses de Bibles aux peuples plongés encore dans les ténèbres de l'infidélité. Depuis le 26 juillet seulement jusqu'au mois de septembre se sont embarqués pour les missions 37 Prêtres appartenant b divers ordres ou con grégations, dont 21 pour la Chine, 4 pour les États-Unis, 1 pour l'Amérique du Nord, 2 pour Sandwich, 3 pour la Nouvelle-Zélande, 2 pour l'Océanie centrale, 5 pour la Nouvelle-Calédonie. 19 Frères, dont 6 pour les États-Unis, 2 pour Taïti2 pour la Nouvelle-Zélande, 3 pour l'Océanie centrale, 5 pour la Nouvelle-Calédonie. 35 Sœurs, dont jo pour Sandwich, 3 pour l'Indiana (Amérique du Nord), 2 pour Ica, 8 pour Lima, 4 pour Santiago, 2 pour Valparaiso, 3 pour l'Océanie centrale, 5 pour la Nouvelle-Calédonie. Daigne Dieu bénir les sueurs de ces intrépides ouvriers et faire germer sous leurs pas une abon dante moisson Un livre curieux et important vient de paraître Bruxelles, chez M. H. Goentaere.il a pour titre: La Question de la charité et des associations religieuses en Belgique, par Ed. Ducpétiaux, inspecteur général des prisons et des établissements de bienfaisance, etc. L'expérience de l'auteur, sa loyauté et ses talents incontestés, ses convictions libérales donnent un grand poids l'opioion qu'il émet sur une matière étudiée et pratiquée par lui depuis une trentaine d'années. Il se prononce pour la liberté de la charité, et blâme a ce sujet les thèses libérales. La Chambre des Représentants vient de prendre sa deuxième vacance depuis le 9 de ce mois, date de l'ouverture de la session. Elle s'est séparée jeudi pour ne revenir que mardi prochain. Tout le monde comprendra la nécessité de cette nouvelle vacance en effet, la Chambre s'est déjà réunie onze fois, et six jours de repos ne sont guère de trop pour remettre nos honorables de leurs fatigues. Avant de se séparer, la Chambre a passé au second vote du projet de loi relatif la contrainte par corps, qui a été adopté b l'unanimité. une justification posthume de m. devaux. Le Moniteur, qui nous arrive b l'instant, con tient dans sa partie non officielle, une longue lettre adressée par M. Devaux, rapporteur de la commis sion de l'adresse quelques uns de ses collègues de la droite. Cette lettre, est une pitoyable et tardive justification de l'adresse-pamphlet sortie de la plume du député de Bruges. Le mépris accablant de la droite en a fait justice, et ce mépris, sanctionné par l'opinion publique, dans les plus hautes régions comme dans les classes inférieures de la société, m. Devaux ne peut le digérer. Il viem aujourd'hui, après dix jours de silence, essayer de redresser le jugement portéI C'est trop tard, Monsieur, le verdict est irrévocable. M. Devaux parait le sentir, car sa lettre est un aveu explicite des intentions malveillantes de la gauche, qui voulait entraîner l'opioion conser vatrice b une discussion peut-être aussi violente que celle dont sont sortis les pavés de mai. L'adresse ne vous outrage pas, dit-il; elle vous n contrarie, parce qu'elle vous fait sortir d'une position équivoque et vous excite b dire ce qoe vous pensez. Il va sans dire que la presse conservatrice a sa part d'injures dans la lettre de M. Devaux. Noos ne nous en plaignons pas. Lorsque la vieillesse acariâ tre et impuissante montre sa mauvaise humeur, bien rares soDt ceux qui y échappent. gn nécrologie. M. J. Vergote, curé-doyen de Saint-Berlin, b Poperinghe, est décédé subitement le 24 de ce mois, b l'âge de 67 ans, b la suite d'un anniversaire, qu'il venait de célébrer b to heures, et au moment où il bénissait un mariage. nouvelles diverses. M. Verhaegen, président de la Chambre des Représentants, est retenu an lit depuis deux jours, par suite d'un violent rhume. Mardi a eu lieu b Bruges la réunioo de 27 délégués des différents comices agricoles, chargés de délibérer sur un projet de fusion, proposé par le gouvernement, entre tous les comices agricoles, au moyen de la création d'une grande société fédéralive pour toute la province. Chacune de ces associations conserverait une existence propre mais serait rattachée b un centre commun desiioé b donner une impulsion b ses travaux et b exercer un contrôle sur ses opérations. Les comices de Waereghem et d'Ypres n'ont pas voulu adhérer b ce projet et se sont abstenus de nommer des délégués. La proposition du gouvernement d'élever b 5 fr. la cotisation de chaque membre, a été rejelée et la réunion a fixé cette cotisation b 4 francs. Tout le tabac qui était exposé en vente au marché d'Alost, samedi dernier, a été enlevé au prix de 25 b 56 fr. les 5o kilselon qualité. un jeune homme qui n'a pas de mere. On écrit de Mons C'est un fait qui est certaine ment bieu extraordinaire que de rencontrer un enfant qui n'a pas de mère. Pas de père, ou trop de pères, cela s'est vu et se voit tous les jours mais pas de mère, c'est une chose rare, plus que rare, unique. Nos lecteurs vont nous demander b quel endroit ce phénomène peut se voir sur notre champ de foire, et ils seront bien étonnés d'apprendre que cette curiosité naturelle ne se voit pas sur la Graud'Placeb cette époque de l'aonée, mais qu'elle existe chez nous b l'état permanent. En effet, un de nos jeunes concitoyens désirant unir sa destinée b celle d'une de nos jeunes conci toyennes, s'en fut chercher ses papiers a l'hôtel de ville. Dans l'extrait de l'acte de naissance qui lui fut délivréil remarqua avec effroi qu'il n'avait pas de mère, puisque cet acte disait seule ment fils de.... (son père). Mais de mère il n'en était pas question. D'où sortait-il donc? Des entrailles de la terre? Depuis cette terrible découverte, ce fils du ciel m est au désespoir il n'a plus un seul moment de repos, d'autaot plus que l'officier de l'état civil se refuse b célébrer son mariage jusqu'au moment où un jugement du tribunal civil de Mons, recti fiant un acte de dame nature, c'est-b-dire de l'état- civil, lui donnera ce dont il est privé aujourd'hui une mère Il y a quelques années, un cas tout aussi bouffon, s'était produit an bureau de l'état-civil de Mons une demoiselle, qui voulait se marier, avait eu la douleur d'apprendre par le registre de l'élat-civil qu'elle était un garçon Un fait des plus extraordinaires vient de se passer aux environs de Philadelphie, daos une buvette tenue par un Irlandais nommé Mac-EIroy. Un individu du nom de Morton, ouvrier sellier, connu par ses habitudes d'intempérance, était b boire avec plusieurs de ses camarades, lorsqu'il paria d'avaler un papier enflammé. On l'en défia et il se mit en devoir de convaincre ceux qui dou taient de son savoir-faire. Mais b peine eut-il introduit dans sa bouche le papier allumé, qu'il poussa on léger cri et s'affaissa sur loi-même au milieu de la stupéfaction générale. On vit alors errer sur ses lèvres une flamme bleuâtre on tenta de le secourir; mais les assistants, lorsqu'ils vodIq- reot le soulever, furent saisis de frayeur en s'a; pç- cevant que l'infortuné brûlait b l'intérieur. Er.fic b peine une demi-heure s'était-elle écoulée, ^Ue la tête et l'intétieur de la poitrine étaient carboni sés. Deux médecins appelés reconnurent quo Morton venait de succomber b une combustion spontanée. DU 20 NOVEMBRE AU 26 INCLUS. Naissances 7. Sexe masc. 5, id. fémin.2. Mariages 4. D'bauw, Henri, pharmacien i. Bruges, et Lambin, Léonie, sans profession. Allaeys, Pierre-Louis, ébéniste, et Moriocour, Hortense, repasseuse. Desmit, Joseph, maçon, et Kinoo, Sophie, domestique. Mahieu, Albert, garçon boucher, et Vandromme, Marie, bouchère. Décès 8. Vanden Bosscbe, Odo, u3 ans, soldat au 1" rég' de lanciers, célibataire, domicilié b Steenhuyse. Ledure, Colette, 58 ans, céliba taire, Nouveau Chemin S'-Marlin. Coolsaet, Sophie, 70 ans, sans profession, épouse de Louis I.iooné, rue du Quai. Maerten, Pierre, 60 aos, tailleur,époux de Rosalie Loonis,rue de Weninck. Coffyn, François, 8 ans, rue de Menin. Jonckheere,Octa vie, 2 5 ans, dentellière, célibataire, S'-Nicolas-lez-Ypres. Calmein, Jeanoe,8oans, dentellière, veuve de Simon Legon, rue de Menio. Smagghe, Jean, 76 ans, orfèvre, veuf de Ver- schaeve, Marie, Grand'Place. Enfants au - dessous de 7 ans 2. Sexe masculin sexe féminin 2. van het Het boreel der kerk van H. Nicolaos, bioneti Ypre zal ingevolge bel art. 67 van het keyzerlyk Bestuer in daten 3o" Deceraber 1809, en deszelfs beraedslaging van 3" October laetstleden, de" Dyssendag 28° December 1858, ten tweeuret) natniddag, in de Sacristie derzelfde kerk, open- baerlyk verpachten, voor drie uaeenvolgende jareo, aenvang nemende met in January i85g, het Regt op de Stoelen. De gadinghebbende kunnen lezing nemen van de voorwaerden daer mede betrekkelyk ten kan- toore van den Notaris LAMBIN, Hondstraet, N* 21 alhier, met dezelfde verpacbliog gelast. Nota. Den pachter der Stoelen zal geniete", te rekenen van zyne aenkomst en zoo lang zynen pacht zal deuren, van verscheidene voordeelet) dis mogen gerekent worden op outrent een honderd franken, by jare, voortkoraende van het blazeo van den orgel, dragen van Standaerden zoo 10 omgaogen als uitvaerden, uitreikenen van fl*®" beeuweu in de maendelyksche orogangen in de kerk, roerdragen in uitvaerden enz., eoz. (l) Elk aegge het voort.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 2