ÉTAT-CIVIL D'YPRES, ANNONCES. DU 4 AU 10 DÉCEMBRE INCLUS, Une nouvelle circulaire de Monsieur Id Ministre de l'intérieur, rappelle les dispo sitions de la loi du 17 mars 1856 sur les falsifications des denrées alimentaires, et invite les autorités locales exercer une vigilance incessante, pour découvrir le» contraventions la dite loi et pour obtenir par la poursuite de celles-ci, les bons effets que l'on est en droit d'attendre Je son application. Parmi les denrées qui entrent pour un? large part dans la consommation, surtout chez les familles pauvres, M' le Ministre cite avec raison la chicorée qui se tr°uT(; souvent falsifiée par différentes matière' telles que l'ocre, la brique, les glands,|e bois pourri, le sable, etc. a compris leur langage, car il était peu parlemen taire, quoique parlé daos la Chambre; la spon tanéité foudroyante n est venue, et ministère et majorité ont vu le jour. Telle est la vérité vraie, et tous les sophismes du monde ne parviendront pas l'obscurcir. Le Sénat est convoqué pour mardi i4 de ce mois, h 2 heures. ordre de léopold. M. de Patin, procureur do roi près le tribunal de première instance d'Ypres, membre du conseil d'inspeciioo de l'institution royale de Messines, ancien membre du conseil provincial de la Flandre occidentale, est promu au grade d'officier de l'ordre de Léopold. nouvelles diverses. On nous écrit de PoperiDghe, 10 courant Au marché de ce jour, le houblon s'est vendu h raison de fr. t 5 k fr. t 26 les 5o kilogrammes. On dit que le Roi vient d'accorder sur sa cassette particulière une pension d'un franc par jour aux époux Geens, pour lesquels un représen tant de Mnlines a sollicité récemment la bienveil lance de la Chambre. Le comité central de l'Association pour la réforme douanière recommande, par circulaire, aux suffrages de ceux de ses membres qui appar tiennent au corps électoral de Bruxelles, la candi dature de M. Goblet. M. Goblet et M. Watteeu ayant été invités h s'expliquer sur leurs opinions économiques, ont répondu, l'un et l'autre, qu'ils acceptaient le pro gramme de l'Association. Oo écrit de Louftemont, commune d'Anlier, h un journal d'Arlon Notre village possède une centenaire, la veuve Chaboteati, âgée de cent et un ans. Cette femme, qui voit les enfants de ses enfants avoir des enfants, va encore chaque diman che faire ses dévotions k Anlier, b une demi-lieue d'ici. Elle jouit de toutes ses facultés intellectuelles, et tout fait supposer qu'elle vivra encore bon Dombre d'années; elle va tous les jouis d'un bout du village k l'autre prendre ses repas chez un de ses enfants. On dit quelquefois que les loups ne se man gent pas. Ce proverbe vient de recevoir, au dire d'un journal d'Arlon, un démenti formel au châ teau dit la Californie, situé près de Muno et appartenant k M. le comte de Mesnil. Le garde- chasse élevait quatre louveteaux qui paraissaient vivre ensemble dans la meilleure intelligence. Quelle ne fut pas son élonneinent, un jour, de n'en plus trouver qu'un seul vivant, lequel était en train de dévorer ses trois frères éteudus sur le sol et baignés dans leur sang! Ce n'est cependant pas la faim qui a poussé au crime ce loup fratricide, car, la veille, il avait reçu une ample pâture. Le fait suivant édifiera nos lecteurs sur les agréments de l'enseignement obligatoire Hier soir, dit le journal de Dusseldorfdu 1" décembre, plus de 90 bourgeois de notre ville ont été cités k comparaître devant le tribunal des écoles de Dus- seldorf. Ils étaient accusés de n'avoir pas contraint leurs enfants k suivre régulièrement les écoles. Dans le cours de l'instruction, il a été établi que les enfants fréquentaient assiduemeot lesécoles, mais que leurs parents se refusaient k les envoyer k l'école qui leur était désignée. Ils ont été acquit tés; les non comparants ont été condamnés par défaut k une amende de 3 sibergros. Un journal raconte le trait suivant Il y a quelque temps, un ministre de la religion réformée prononçait dans une ville d'Allemagne un discours fnnèbre sur la tombe d'un riche protestant. Faisant un magnifique éloge du défunt, sa bourse, dit-il, était ouverte k tous ses frères. J'ai été moi-même dans le cas d'éprouver sa générosité. Je lui ai emprunté 4o écus, et jamais il ne les a réclamés. Emporté par l'improvisation, l'orateur ne soup çonnait pas qnel effet devait bientôt produire sa confidence. A peine les funérailles étaient-elles terminées, les héritiers se concertèrent et n'eurent rien de plus pressé que de demander au ministre la restitution de la somme prêtée avec les intérêts. Un peu interdit d'abord, il promit de s'exécuter, ne s'attendant certes pas k celte conséquence d'un mouvement oratoire. Le luxe et le désir de briller font, paraît-il, plus de ravages eo Russie que dans les autres pays. Le Journal amusant raconte k ce sujet l'anecdote suivante Le czar voulant récompenser un grand service rendu par un petit fonctionnaire, l'invita b venir k Peterhoff avec sa femme. Celle-ci, afin de soutenir un rang qu'elle n'avait pas, engagea pour trois ans les appointements de son mari, et put ainsi vêtir chaque jour, soir et matin, une toilette nouvelle. L'impératrice apprit le fait, et pour lui donner une leçon, lui dit le jour du départ Savez-vous, madame, que vous êtes bien k plaindre d'avoir une si mauvaise couturière? Elle ne vous a donc fait aucune robe qui vous aille, que vous en changez si souvent? Une correspondance de l'Ouest fournit au Courrier des États-Unis un curieux relevé des labeurs herculéens par lesquels le sénateur Douglas a conquis la victoire dans les dernières élections de l'Illitiois. D'après ce document, l'infatigable atblète a parlé devant ses constituants dans 67 comtés. 11 a soutenu un débat personnel avéc Lincoln dans chacun des districts congressionnels sans exception. Il a fait 59 discours de deux k tro^ heures de durée; 17 allocutioos de 20 k 45 minutes pour répondre k des sérénades, et 07 réponses de même longueur k des félicitations de bienvenue. Ces 1 20 discours ont été pronoucés en plein air, sauf deux seulement, et 7 ont été continués sous des pluies abondantes. Pour accomplir son œuvre, M. Douglas a par couru d'un bout k l'autre tous les chemins de fer de l'Etat, sauf trois tronçons, sans compter quantité de longs trajets en voitures et en bateaux k vapeur. La roule qu'il a faite ainsi par voie ferrée est de 5,227 railles. Eu bateau, il a parcouru toute la frontière ouest de l'État, et toute celte portion de la rivière illinoise qui est navigable en steamboats. Candida ture n'est pas sinécure! nécrologie. La famille de M. le colonel Goethals vient d'être cruellement frappée dans ses affections les plus chères. M. Aug. Goethals, fils de M. le colonel Goethals, attaché de légation, k peine âgé de 19 ans, vient de mourir. FRANCE. La canne de l'empereur. Dans son der nier voyage k Plombières, l'empereur, qui aime la société des hommes utiles, se faisait souvent accompagner par le propriétaire de La Chandeau, M. Charles Demaudre, dont on connaît les profon des connaissances en métallurgie et l'intéressante conversation. Un jour, la canne sur laquelle il s'appuyait se rompit sous sa main; l'empereur le remarqua, et, arrivé k la porte du palais, il le pria gracieusement d'accepter la sieone comme étant bien plus solide. Eu effet, elle est en corne de rhinocéros avec pommeau en écaille émaillée d'abeilles d'or et surmontée d'un aigle et d'un N couronné. Nons ne pensons pas que le donataire rompe jamais un si précieux souvenir. J. Oo cite une particularité curieuse de la souscription pour le percement de l'isthme de Suez: tout un régiment de ligne eo garnison k Vincenoes a souscrit, depuis le colonel jusqu'aux tambours. Le montant de cet apport est, dit-on, d'une quarantaine de mille francs. ANGLETERRE. La ménagerie du Jardin zoologiquc de l.oiufip passe pour l'une des plus belles de l'Europe. Ei a été rassemblée an moyen de dons, d'écha,-:ge, e[ d'achats. On y compte 1,069 quadrumanes, 1 40c carnivores, 1,025 rongeurs, 2o4 pachyderme/ 1,098 ruminants, 219 marsupiaux 1,861 re|i'j|es' et 7,320 oiseaux. Sur ces i4,2o5 animaux, k pej0e un dixième a été acheté. Ils proviennent presque tous de dons. La Reine surtout a été la plus génj. reuse des donateurs. On n'achète que les animaux rares; mais ils coûtent souvent très cher. Le rhinocéros, par exemple, revint k 25,000 fr, les quatre girafes furent payées 17,500 fr., et leur transport coûta autant; l'éléphant femelle et son petit ne furent pas achetés, eo 1851moins de 20,000 fr.; l'hippopotame, qui fut donné fi Société, a coûté 25,000 fr. k transporter et a loger. Il est vrai que les recettes du Jardin ont dépassé celle année-lk, de 25,000 fr. celles de l'année précédente. Le lion Albert fut acheté 3,5oo fr, et, en 1 852, un tigre 5,000 fr. La population de Londres, qui, en i8u, était de 1,000,000, est, selon le recrutement de 1857, de 2,800,000 âmes. ITALIE. Le vicariat général de Rome publie les détails suivants sur la population de celte ville. Il y a, dans les 54 paroisses, 180,359 habitants, dont 54 évêques, 1,351 piètres, 2,4o4 moines et ecclésias tiques réguliers, 1,872 religieux, 854 séminaristes, La population était l'an passé de 179,952. L'aug mentation provient de et qu'on ne comptait pas, les années précédentes, les juifs qui habitent hors du Ghetto. La statistique porte le nombre 854, sous la rubrique: hérétiques, turcs, infidèles et hébreux. Il y a en outre, dans le Ghetto, 5,000 Juifs que ne comprend pas cette statistique. TURQUIE. Le Journal de Conslantinople déclare que les protocoles relatifs aux conférences pour le Monté négro, qui ont été publiés par le Nord, sont apocryphes. Les nouvellesde Candie sont des plus mauvaises. L'île est convertie en un immense arsenal. Toute la population s'arme, les chefs de l'insurrection envoient leurs familles en Grèce, et les Turcs s'enferment dans leurs forteresses et dans les villes. Naissances 7. Sexe masc. 3, id. féroin.4. Mariages 2. De Vleeschauwer, Pierre, scieur, et Devos, Rosalie, journalière.Vanlede, Charles, et Joockheere, Ma t bi I de, taillcuse. Décès 3. Dekeerle,Rose, 68 ans, dentellière, célibataire, rue de Lille. Degranwe, Aogèle, 81 ans, dentellière, célibataire, Petite Place. Demey, Pierre, 16 ans, sans profession, rue de Menin. Enfants au - dessous df. 7 ans 4. Sexe masculin 1, sexe féminin 3. 1 1 1 ■L7IS.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 2