MAISON AVEG SON FONDS ANNONCES. 3 A MESSINES. méritait encouragement et récompense, et le Roi a fait parvenir au directeur de la nouvelle et silencieuse imprimerie une grande médaille d'or. PATS-BAS. Au nombre des jeunes gens inscrits pour le tirage au sort de la milice nationale du contingent de 1859 figure S. A. R. le prince d'Orange. Con formément aux prescriptions légales, le prince doit participer au tirage au sort quoiqu'il possède déjà le grade de général-major dans l'armée. FRANCE. On lit dans le Moniteur de l'Armée: L'admi nistration de la guerre vient de publier le compte général du ma tériel de ce département pour l'aunée 1356i il fait connaître la situation exacte des approvisionnements de toute espèce, au 5 t décem bre, soit en quantités, soit en valeurs. D'après cette situation, le matériel de la guerre représente une valenr approximative de 65 1 mil lions, chiffre énorme, dans lequel le service de l'artillerie seul figure pour près de moitié. Cette évaluation de plus d'un demi-millard, dans laquelle ne sont point compris les immeubles, atteste les ressources considérables que possède la France pour parer toutes les éventualités. Le chiffre de 63 1 millions est inférieur cepen dant de plus de 6 millions celui qu'indiquait le compte de l'anoée précédente. Cette diminution s'explique naturel'einent par l'heureuse conclusion de la paix, qui a permis de réduire les approvision nements extraordinaires nécessités par l'état de guerre. Le compte géoéral du matériel de la guerre, qui est un des éléments de contrôle de la cour des comptes, est le résultat de la vérification d'environ 6,000 comptes individuels et de près de 100,000 pièces justificatives. Dimanche dernier et lundi, la neige est tom bée avec abondance sur le haut Jura; il y en a de 7 h 8 centimètres d'épaisseur aux environs de Pontar'ier. La température s'est en conséquence sensiblement abaissée, au point que le thermo mètre a marqué ces jours derniers jusqu'à i4 degrés au-dessous de zéro. On écrit de Lausanne (Vaud): Un nouvel incident vient de se produire 'a propos de l'affaire de la vallée des Dappes. Ces jours derniers, un officier français s'est avancé, la tête d'un détache ment, sur la route de Saint-Gergues, jusque près la mare de la Gevrine, oubliant sans doute les limites du territoire sur lequel les soldats français ont le droit de se promener en armes. Le gouvernement vaudois, informé de ce fait, s'est hâté d'en donner avis au conseil fédéral, et ce dernier vient d'ordonner notre ministre Paris de requérir des explications. TURQUIE. Une lettre de Trébizonde nous entretient d'une rencontre assez grave qui aurait eu lieu dans les premiers jouis de novembre entre les Russes et les Circassiens du côté d'Anapa. A six heures environ d'Anapa, un fortin occupé par les Puisses aurait été enlevé après un sanglant combat par les Circassiens, commandés par Ibrahim- Pacha, fils de Sefer- Pacha. La garnison russe, forte de 200 hommes, aurait succombé sous le nombre", et une certaine quantité d'armes serait tombée entre les mains d'Ibrahim-Pacha. A la suite de la correspondance officielle qui s'est échangée entre Mahmoud-Pacha ministre des affaires étrangères ad intérim, la légation des Etats Unis d'Amérique et les grandes puissances maritimes, au sujet de l'arrivée Constantinople de 'a frégate vapeur américaine la fVabash, la note suivante a été adressée 'a toutes les légations Ministère des affaires étrangères de la Sublime-Porte Ottomane. A la légation de Le 10 Réhiul-Akiliir 1275. Ainsi que cela est votre connaissance, un ancien usage do gouvernement ottoman interdit aux bâtiments de guerre étrangers l'entrée des détroits des Dardanelles. Cet usage ayant été confirmé par le traité de paix conclu et signé Paris le 5o mars a856, il a été convenu que les bâtiments de guerre légers qui devront rester la disposition des légations, seraient exceptés et que leur passage des détroits serait autorisé. Pour maintenir complètement cet usage, et con formément l'exception convenue, il faut que l'on connaisse la grandeur et la force des bâtiments de guerre auxquels sera accordée l'entrée, ce qui devra être clairement désigné dans le Takrir (Note) d'autorisation qui sera fait la Sublime-Porte. En vous priant, M..., d'avoir toujours égard ce règlement dans les demandes d'autorisation qui auront lie» ''avenir, je m'empresse de vous réitérer ma considération distinguée. (L.-S.) Mehemed-Fuad. On a reçu de Malte Constantinople des nouvelles de Benghazy concernant la peste qui sévit depuis quelques mois dans cette ville et daos une paitie de la province. Ces nouvelles sont loin d'être rassurantes elles disent que, du 24 au 3o ciobre, il y avait eu i3g attaques et 65 morts. La commission sanitaire se trouvait depuisloog- terapssans instructions de Constantinople. ÉTATS-UNIS. Le message du président des États-Unis, M. Buchaoan proclame que les relations avec les Etats étrangers sont pacifiques, si ce n'est avec le Mexique et 'e Paraguay. Il espère qu'au Mexique les libéraux parvien dront établir un nouveau gouvernement, autre ment les États-Unis se verraient dans la nécessité de prendre possession d'une partie du Mexique, titre d'indemnité aux Américains pour pertes endurées; il propose l'occupation militaire de Sonora et de Chihuabua; Cuba devrait appartenir aux Etats Unis; son acquisition, par contrat d'achat, est recommandée. La solution pacifique du différend avec le Para guay dépendra de la coopération de la France et de l'Angleterre. Le Président est d'avis que la doctrine Mooroë devrait être suivie dans l'Amérique cen trale. Le Morning-Post publie une lettre fort curieuse du Président des États-Unis. Celle lettre a été écrite l'occasion du centième anniversaire de la prise des forts Duquesne et Pitt. M. Bnchanan s'y montre fort inquiet de l'avenir réservé la confédération américaine. Deux symptômes fâcheux lui out apparu, et il les signale avec douleur. Le premier est l'habitude que prennent les partis de parler de la rupture de l'union sans regret, sans hésitation, sans émotion le second, l'emploi de l'argent dans les électious de tous les degrés, l'achat en quelque sorte public des votes électoraux. M. Bucbarian semble oe prévoir que deux solu tions aux difficultés nombreuses qui embarrassent et enveloppent, pour aiosi parler, le gouvernement des États-Unis ou la fédération sera désunie et divisée par groupes d'États hostiles et jaloux, ou tons les fragments épuisés par des luttes intermi nables se réuniront finalement et iront chercher ensemble un refuge sous un puissant despotisme. Ce désespoir réfléchi et raisooné du magistrat suprême de l'Union est digne de l'attention la plus sérieuse; et disons-le, il n'est pas certes sans motif. La grande république transatlantique ren ferme dans son sein bien des germes de destruction et de mort. Un fait unique daos les annales des exécutions criminelles vient de se passer Columbus, dans l'État de l'Ohio (Amérique). Le 27 septembre dernieron allait pendre devant une foule nom breuse un nommé Myers. Le condamné était monté sur l'écbafaud, et tout était prêt pour l'exé cution lorsque le secrétaire du gouvernement accourut, apportant on sursis. On en donna lecture au prisonnier. Mais celui-ciau lien d'accepter avec bonheur un répit ioespéré l'a refusé nettement et a de mandé qu'on le pendît saus plus de retard attendu, dit-il, qu'il avait été condamné juste ment, et était prêt mourir. Ou fil droit sa demande et on l'exécuta sur- le-champ. On ue jugea pas qu'il lût convenable de forcer un condamné mort d'accepter la vie contre sa volonté. Le maire Foley, de Covington (Kentucky), se fait remarquer depuis quelque temps, dit le Cour rier des Etats-Unis, par l'originalité extrême de ses sentences. L'autre jour, on amenait devant lui un mauvais mari qui avait pris la détestable habitude de battre sa femme quotidiennement. Au lieu d'envoyer le coupable passer un temps plus ou moins long dans la geôle, notre maire s'est contenté de lui dire Va et ne pèche plus désormais, sans quoi, pour chaque coup que tu donneras désormais ta femme, je t'en appliquerai deux de mes propres mairis. Il est supposer que cet homme ne se laissera plus reprendre faire mauvais ménage, car le maire Foley est bâti comme un Hercule, et la nature l'a pourvu d'une paire de poings qui assommeraient un bœuf du coup. VENTE PUBLIQUE d'UNE Le Notaire NEVEJAN résidant Messines, ce commis par jugement du tribunal de pre mière instance séant Y près en présence et de l'intervention de M. le juge de paix du canton de Messines, Vendra publiquement en deux séances, dont l'une pour la MISE A PRIX Vendredi 7 Janvier i85g et l'autre pour /'ADJUDICATION DÉFINITIVE, Vendredi 21 du même mois, chaqueJois 3 heures de relevée, en la Maison de Ville Messines. Une MAISON consistant en Corridor, Place manger petite Voute Cuisine et Grenier, et 4o centiares, parmi Fonds et Cour, connue au plan cadastral sous le N" 285, située Messines, au sud de la Grand?Place, tenant de levant la maison et fonds de Jean- Baptiste Wostyn après les enfants Dehaene la muraille ici exclue, de m di la propriété de Madame la veuve de M. le notaire Vicloor après Joseph Colson séparant avec une muraille ici incluse, de couchant du terrain et la commodité faisant partie de la maison de la veuve et enfants Duponchelle, et au fonds de la maison de Modeste Hynderici le mur de séparation ici exclue encore de couchant la maison du dit flynderict, pignon en commun, et de nord la Grand'Place. Dernièrement occupée par Anne Couvreur, laquelle sera mise la disposition de l'acqué reur avec le paiement de son prix d'achat. Il y aura une prime d'un 1/2 p. "7, pour la plus haute mise prix. Le cahier des charges et les titres de propriété sont déposés l'inspection des amateurs, en Vétude du Notaire chargé de cette Vente. (1) qu'on së le dise.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 3