3 L'administration des hospices de Lessines vient d'adjuger la fourniture, pour i85g de la viande de bœuf, de veau et de mouton, condition née devoir être de toute première qaalité, au prix de 8g centimes le kilogramme. FRANCE. cociim CHINE. En Vente chez LAMBIN-MORTIER leur amour et de leur reconnaissance 'a ce Prince vénéré, qui règne sur nous (et nous en rendons grâce h Dieu), depuis bientôt 28 années. Nous voyons, avec une joie bien vive, s'élever k côté du Roi ces jeunes Princes qui doivent perpé tuer les sages traditions de son règne, et qui sont l'espoir de la uatioo et le gage de son avenir. Sire, la justice et les lois qui la garautissent sont les véritables foodements des empires; seules elles en assurent la paix et la durée. La magistrature belge était jadis renommée pour l'intégrité et la haute impartialité de ses décisions. Nous osods croire qu'elle n'a point dégénéré de ses nobles antécédents. La cour de cassation, qui a pour but spécial de veiller, dans le cercle de ses attributions, k la stricte application des lois, ne néglige rien pour accomplir dignement cette importante mission. Sire, nous adressons au Ciel d'ardentes prières pour le Roi, pour les Princes, pour la Famille royale, afin qu'il lui plaise de conserver des exis tences, si chères au peuple belge, qui associe dans sa pensée, au maintien de ses institutions, de ses libertés et de son indépendance nationale, le main tien de l'auguste dynastie de Léopold I". NOUVELLES DIVERSES. Dans l'après-dîner de vendredi dernier, un commencement d'incendie s'est manifesté dans l'habitation du sieur L. Baert, ouvrier h Wyoghene, et a réduit en cendres une partie de sa literie et quelques chaises. Le dommage est évalué h environ 5o francs et rien n'était assuré. Dans la soirée du même jour, k Vive-Saint- Bavon, le feu a réduit en cendres la maison, une grande partie des meubles et une quantité de lin, do sieur J. Van Outryve, cabarelier. Les dommages sont évalués h 14,000 fr. Le tout était assuré. Ou écrit de Vive-Saiot Bavon concernant l'incendie de vendredi dernier Vers 6 heures du soir, un terrible incendie s'est déclaré dans la demeure du sieur J..Van Ontrive en quelques instants, toute la maison et l'écurie étaient en flamme c'était 110 horrible spectacle qui jetait la terreur dans tous les cœurs, car les bâtiments en proie la destructiou, se trouvaient au milieu de la place et surtout près de la grande ferme appartenant M. le baron d'Ingelmunster dont les granges sont couvertes en paille. M. le curé et M. le vicaire se trouvaient les pre miers sur les lieux et se mirent en tête des travail leurs accourus au secours, en entendant sonner le tocsin; par le courage et l'activité de tous, on est parvenu k conserver les maisons environnantes. Nous devons de grands éloges aux deux frères Buyse qui se sont évidemment exposés aux plus grands dangers dans cette circonstance, et qui est déjà arrivé trois fois eu deux ans; nous avons éga lement vu les frères Devere, les Van den Bossche, les Messieurs Cartons et Bekaert monter les échelles et braver les périls les plus imminents. Une chose k déplorer, c'est que les communes n'ont pas une pompe a incendie; des mesures devraient être prises pour que cette lacuue soit promptemeot comblée. On écrit de Courtrai Un cultivateur voyant un de ses champs de lin compromis résolut d'y faire une autre récolte. Mais pour ne pas per dre le peu de tiges qui avaient résisté k la séche resse, il les coupa et les donna k deux de ses vaches; peu après ces bêles moururent. L'autopsiea démontré que le lin s'était formé en pelotes et avait obstrué les voies digestives. D'après les voeux exprimés par S. A. R. Mgr. le Duc de 8rabant lors de sa tournée industrielle dans le bassin de Charleroi, de nombreuses Sociétés de carabiniers se forment dans la plupart des communes et promettent de bons résultats. Il vient de s'en former une k Marcinelle, qui est déjk très- remarquable tant par le nombre de ses membres que par l'adresse dont ils font preuve et la justesse de leur tir. On écrit de Termonde, 3o décembre Le prix de la viande vient de subir, a Termonde, une baisse considérable. I.a plupart des bouchers ont aunoricé qu'k partir de samedi ils veodaieot In viande k raison de 5o centimes le demi kilogramme, soit 14 centimes de baisse. Quelques uns seulement exigent encore 56 centimes ce qui constitue une baisse de 8 centimes. On se plaiol beaucoup de la cberté relative dans laquelle certains bouchers de Louvain conti nuent k entretenir le prix de la viande. Le bétail a énormément dimioué de valeur depuis une année, et cependant, k entendre parler ces messieurs, toute réduction de prix serait encore impossible. Le con seil communal devrait s'occuper de cette matière. Il donnerait une légitime satisfaction aux nom breux consommateurs que le haut prix de la viande continue k gêner. Ne pourrait-on pas faire k Louvain ce qui vient d'être essayé dans un des faubourgs de la capitale? L'administration commu nale y a fait publier dans le bulletin officiella liste de tous les bouchers de l'endroit avec le prix auquel ils offraient, chacun, de vendre la viande de bœuf, de veau, de mouton et de porc. L'annonce seole de cette publication a donné k réfléchir k maint débitant de viande et le public en général paraît s'en être très-bien ressenti. [Union.) A Ath, l'administration communale a procédé de son côté k l'adjudication des fournitures k faire au Collège royal. La viande sera fournie pendant toute l'année k fr. 1-20 c. en moyenne. Samedi MM. Defeu et C' ont de nouveau débité k prix réduit k l'estaminet de Yzere Schuyt, k Anvers, trois bœufs de première qualité. A une heure il ne restait plus rien k vendre, tant les acheteurs étaient nombreux. Les bouchers de la Halle, Fossé du Bourgque cette concurrence inquiète, ont fait annoncer par le crieur public qu'ils vendent leur viande k 46 cent, le i[2 kil., et ceux de la ville se sont également réunis pour aviser au moyen de faire la baisse. Nous les félici tons de cette détermination qui bien que tardive n'en est pas moins méritoire. Une personne qui avait perdu la parole vient de la recouvrer dans des circonstances assez curieuses. Cette personne jeune femme d'une très bonne famille de Birmingham, avait perdu la parole depuis plusieurs mois et ne pouvait plus émettre le moindre son. Un de ces derniers soirs, étant k peu de distance de sa maison, elle fut effrayée par un bouc qui sauta d'un champ sur la route. Ne s'apercevant pas qu'elle avait affaire k un animal inoffensif, elle chercha k formuler un appel au secours, et y réussit. Dès lors elle a re trouvé l'emploi d'uu organe auquel tous les remèdes du monde n'avaient pu rendre l'usage des facultés premières. Il y a quelque temps, dit le Courrier de Gour- nay, une dame de la petite ville de R...., aimant fort la crinoline, était allée k la campagne chez une de ses amies, emportant avec elle une faible partie de sa garde robe. Son mari, que des affaires empêchaient, n'avait pu la suivre et était resté au logis. Or, une nuit qu'il dormait profondément, des cris répétés de Au feu! au feu! le reveillèrent de son profond sommeil. Il se lève aussitôt et voit avec horreur que l'incendie dévore sa maison. Il veut fuir, mais l'escalier est déjk embrasé, et il couche au troisième étage; vainement on essaie de le sauver; le feu, animé par un fort vent, ne permet pas de salut au malheureux mari. Cependaut le temps pressait, la flamme allait bientôt l'atteindre, quand tout k coup le mari, qu'une idée vient de frapper, court k la garde- robe de sa femme, se passe une énorme crinoline qu'il coiffe de plusieurs jupons et se jette ainsi résolument par la fenêtre. Le vent s'engouffra aussitôt sous le vêtement servant de parachute k l'infortuné, qui en fut quitte pour quelques con tusions. On a reçu les détails du martyre de Mgr. Melchior, qui a eu lieu le 26 juillet dernier. Ils sont horribles Après avoir été arrêté dans le village de Kheng Tao, Mgr. Melchior a été conduit dans la capitale de Tonquin, et mis en prison. Dans la nuit du 26, on l'a conduit devant uo mandarin, qui lui a fait savoir qu'il allait être mis k mort. Le 26, k sept heures du matin, il a été conduit k la place d'exécution, un peu hors la ville, par la porte de l'Est. Il avait une lourde chaîne autour du cou. Il était entouré par 20 soldats k pied, qoi eux-mêmes avaient pour escorte 5oo autres sol dats avec deux mandarins montés sur des éléphants, quatre hommes k cheval, un tambour, on trom pette et deux hommes portant un instrument appelé le chien. Le martyr avait dans sa main son bréviaire, et il a donné sa bénédiction an peuple, qui, en réponse, lui a jeté de la boue. Arrivé k la place de l'exécution. Mgr. Melchior a trouvé deux jeunes hommes, ses serviteurs, attachés k des poteaux. II les a priés de montrer du courage, en leur assurant qu'ils iraient au Ciel. Alors, sur l'ordre d'un mandarin, on a tranché la tête k l'un de ces jeunes hommes, et on l'a jetée en l'air pour la faire voir an peuple; on a ensuite tranché la tête k l'autre jeune homme. Les noms de ces deux martyrs sont Hieo et Tiess. Le tour de l'Evêque étant arrivé, on a mis d'abord uo petit tapis sur ses épaules et on l'a lié par les mains et les pieds k des poteaux. Alors on a pris une espèce de baoc et on l'a placé sur loi de façon k comprimer la poitrine. Alors cinq bour reaux, armés d'une hachette, ont d'abord coupé ses jambes aux genoux, et puis ses bras, après quoi ils lui ont tranché la tête et l'ont éventré. Les souffrances du martyr étaient atroces; pour séparer chaque membre, il fallait au moins douze coups. Mgr. Melchior, pendant son long supplice, n'a pas discontinué de prier avec ferveur josqo'k ce qu'on lui eût détaché les bras. A ce moment il s'est évanoui, et par conséquent il est devenu com plètement insensible k ses horribles souffrances. Son corps a été enfoui dans on trou qui a été recouvert de terre. On a essayé de faire passer les éléphaols sur la fosse, comme un dernier outrage au martyr; mais ces animaux ont obstinément refusé. La tête de l'Évêque a été exposée pendant quelques jours sur la porte sud de la ville; après quoi elle a été brisée en morceaux et jetée dans la mer. Ces horribles détails sont donnés par un témoin oculaire, de sorte que vous pouvez être certain qu'ils sont vrais. ALICE SHERWIN, récit du temps de sir Thomas Morus. Traduit de l'anglais par 4ug. Villiers De Lagrenèe. HISTOIRE DE LA TERRE SAINTE par D. Mathias Rodriguez Sobrino, traduite par L. Poillon. Enrichie de cartes gravées exprès pour cet ouvrage. 2 volumes.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 3